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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 27

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En Suède, les agences de sécurité sanitaire disposent de larges pouvoirs

Article de Anders Tegnell

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 125-132.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Gestion, Crise, Santé publique, Responsabilité, Confiance, Mortalité, Vulnérabilité, Vaccination, Économie, Suède

RFAS : Quelle est l’organisation adoptée par la Suède pour la gestion de la crise sanitaire ?
En tant qu’agence de santé publique, Folkhälsomyndigheten (FHM) a la responsabilité de coordonner l’ensemble des décisions et des actions lorsqu’il s’agit d’identifier une maladie infectieuse et d’y répondre. C’est donc notre rôle de coordonner tout cela. Il y a, en Suède, une loi sur les maladies infectieuses (Communicable Diseases Act ) qui donne aux agences un pouvoir de réglementation dont elles font usage. Elles ont une large capacité d’action. [...]

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La stratégie suédoise en matière de lutte contre le Covid-19 : une forte tradition de santé publique et une approche holistique de la santé

Article de Dominique Acker

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 101-123.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Gestion, Crise, Santé publique, Stratégie, Sécurité, Mortalité, Vaccination, Télétravail, Réduction des risques, Responsabilité, Masque, Économie, Confiance, Suède

Dans leur ensemble , les pays nordiques, l’Islande, la Finlande, la Norvège et, dans une moindre mesure, le Danemark, semblent actuellement parmi les plus épargnés en termes d’incidence du Covid-19 sur la mortalité de leur population. Plusieurs sites permettent d’avoir une vision globale de la situation dans les différents pays : nous avons consulté particulièrement celui de l’ECDC (European Center for Diseases Control) qui assure désormais une communication hebdomadaire des indicateurs et celui de l’Institut de médecine globale de l’université de Genève, qui maintient un tableau de bord quotidien de la pandémie (professeur Antoine Flahault). [...]

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Nous avons des institutions de sécurité sanitaire, mais pas de politique de sécurité sanitaire

Article de William Dab

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 91-96.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Expertise, Épidémiologie, Sécurité, Réduction des risques, Santé publique, Communication

Mon parcours est tout sauf linéaire. Ce sont les rencontres humaines qui l’ont dicté en grande partie. Cela m’a mené de la médecine hospitalière à l’épidémiologie (au Québec), de la recherche (INSERM) à l’épidémiologie de terrain (Observatoire régionale de la santé d’Île-de-France), de l’entreprise (EDF) à l’enseignement (à l’École nationale de la santé publique  puis au CNAM) avec un passage à la Direction générale de la santé (DGS) auprès de Lucien Abenhaim dans un premier temps, puis au cabinet du ministre Mattei et finalement comme directeur de la DGS. C’est une carrière entièrement dédiée au secteur public et à la santé publique. [...]

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Développer une science des solutions pour les interventions en santé en France : les RISP, un espace intermédiaire de pluralisation des expertises

Article de Philippe Terral

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 53-72.

Mots clés : Santé-Santé publique, Recherche, Pouvoir, Savoir, Sciences humaines et sociales, Expertise, Santé publique, Éducation à la santé

En prenant pour terrain d’enquête les recherches interventionnelles en santé des populations (RISP), un domaine de recherche émergeant dans le secteur de la santé en France, cette contribution se propose de considérer divers jeux d’acteurs et d’arguments, de pouvoir et de savoir qui accompagnent son développement. Nous montrons que ce nouvel espace intermédiaire, entre l’expérimentalisme et les sciences humaines et sociales, œuvre à une pluralisation des expertises en santé pour une meilleure prise en compte de la singularité des contextes des interventions, de la transférabilité des connaissances. Il met également en avant la volonté de renforcer les collaborations entre chercheurs et « acteurs de terrain ». Nous soulignons toutefois combien ces deux grands principes donnent lieu à des appréhensions et à des positionnements différents rendant compte d’approches différenciées des recherches interventionnelles en France. L’enquête se base sur trois grands types de données : des observations ethnographiques de RISP ainsi que des congrès et réunions de groupes d’experts produisant des réflexions sur ce type de recherches, des analyses d’écrits (articles, rapports, lettres d’information…) sur les RISP et des entretiens (14) avec les principaux experts du domaine.

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Données massives, big data et santé publique

Article de Margo Bernelin, Sonia Desmoulin, Thomas Lefèvre

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 112, septembre 2020, pp. 13-58.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Santé, Information, Banque de données, Droit, Éthique, Droits des usagers, Vie privée, Individu, Technologie numérique, Secteur privé, Génétique, Médecine, Prévention sanitaire, Accident, Risque, Épidémie, Comportement alimentaire, Territoire, Soin, Dent, Recherche médicale, Pays de la Loire

La quantité de données de santé concernant les personnes (poids, remboursements de soins, habitudes de vie, etc.) s’est accrue avec leur recueil systématique et à grande échelle. Parallèlement, il est devenu possible de traiter ces données massives et de livrer rapidement des informations autrefois difficiles d’accès, d’opérer des rapprochements inattendus et d’offrir des modèles prédictifs inédits. Cela sera‑t‑il révolutionnaire ou non pour la santé publique ?

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Médicalisation de la vie reproductive des femmes : quelques aspects

Article de Nicole Athéa

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 131-144.

Mots clés : Santé-Santé publique, Norme sociale, Corps, Femme, Législation, Bioéthique, Procréation, Contraception, Politique, Santé publique, IVG, Procréation médicalement assistée, Parentalité

Le lien entre le corps et le politique se décline sous de nombreux aspects : l’un d’entre eux est celui de la médicalisation, qui est de plus en plus étendue et concerne aujourd’hui tous les aspects de la vie de chacun, y compris la plus intime. Derrière cette médicalisation, certains philosophes voient se cacher un ou des pouvoirs qui assurent leur domination par une normalisation préventive des individus, normalisation agissant par l’intériorisation d’une norme sociale que ces pouvoirs, pour l’essentiel, créent. Selon eux, cette évolution n’a cessé de croître avec l’accélération du développement technologique observé de façon générale dans notre société depuis les années 1950-1960, et qui a participé à étendre les champs de la médicalisation.

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Des formes différenciées de réception d’actions de prévention de l’obésité. L’exemple d’un programme de sport-santé à destination d’étudiants obèses

Article de Sandrine Knobé

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire

Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.

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« Ces patients qui ne font pas ce qu’il faut ». Étude des impacts de la moralité sanitaire dans la prise en charge des corps malades en cancérologie

Article de Aurore Loretti

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 33-49.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Corps, Cancer, Morale, Comportement, Norme, Prise en charge, Prévention sanitaire, Responsabilité, Classe sociale, Éducation à la santé, Stigmatisation, Individualisation, Conditions de vie, Représentation sociale, Conduite à risque, Relation soignant-soigné

La santé publique s’intéresse de manière croissante aux comportements individuels. De plus en plus d’interventions visent à favoriser des « conduites vertueuses » et à transformer les comportements. Si ces politiques sont considérées comme éthiquement justifiées parce qu’elles agissent pour le « mieux-être » de la population, elles font aussi l’objet de critiques liées à leur normativité et certains chercheurs ont pu décrire la santé publique comme une entreprise de moralisation des comportements de santé. À partir d’une enquête par observations et entretiens portant sur la prise en charge de patients atteints de cancers, cet article propose de traiter des conséquences pratiques de la moralité sanitaire en cancérologie. Plus précisément, nous nous intéresserons à la réception des normes de « bonne gestion » de son corps par les patients et les soignants, puis nous nous pencherons sur leur traduction dans la prise en charge des corps malades.

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Pathologie de la laideur. Discours esthétiques des élites stéphanoises pendant l’industrialisation du XIXe siècle

Article de Mikaël Duarte

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 13-31.

Mots clés : Santé-Santé publique, Image du corps, Esthétique, Classe sociale, Ouvrier, Stigmatisation, Dessin, Médecine, Art, Conditions de travail, Anatomie, Morbidité, Photographie, Handicap, Délinquance, Prostitution, Hygiène, Santé publique, Pauvreté

Pendant l’industrialisation de Saint-Étienne à partir des années 1840, s’élabore progressivement une perception esthétique des catégories populaires au sein des institutions médicales locales et de l’école des beaux-arts. Ces représentations stigmatisent la laideur de ces corps en s’appuyant sur la tératologie et la théorie de la dégénérescence. Elles servent à louer les bienfaits de la mécanisation et à disqualifier les « classes dangereuses », par l’association de la moralité et de l’hérédité à l’esthétique.

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Se remettre debout : marcher pour se sentir vivant

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 15-21.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Activité physique, Loisir, Sédentarisation, Sens, Lien social, Jouissance, Corps, Technologie, Communication, Travail social, Bien-être

Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.

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