Article de Agnès Gauthier
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 85-91.
Mots clés : Travail social : Établissements, Analyse de la pratique, Espace, Pensée, Pratique professionnelle, SESSAD
Directrice d’un SESSAD, l’auteure expose ici des arguments en faveur de l’analyse des pratiques, mais aussi le cadre de fonctionnement et les menaces qui pèsent sur cette modalité de travail. Dans un contexte où les cadres actuels restreignent le champ de pensée et d’action, dirigés par l’efficacité et la rentabilité, l’espace de l’analyse des pratiques est peut-être le seul espace encore vierge : un lieu où on peut encore parler de l’humain.
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Article de Laure Liénard
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 115-127.
Mots clés : Travail social : Établissements, Sanction, Travailleur social, CHRS, Usager, Règle, Violence, Relation travailleur social-usager, Décision, Équipe, Pratique professionnelle
La violence est un fait récurrent dans les centres d’hébergement accueillant des personnes sans domicile fixe. Proscrite par le règlement, elle fait l’objet de sanctions pouvant aller jusqu’à un éloignement, temporaire ou définitif, de l’institution. Ces sanctions sont appréciées en équipe et font jouer de multiples niveaux de valeurs et perceptions ; mais c’est l’adhésion de l’usager et la qualité du lien qui sont évaluées en premier lieu.
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Article de Pierre Marie Houdry, Emmanuel Garcin, Jacques Borgy, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 341, octobre 2016, pp. 12-53.
Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Psychologue, Profession, Employeur, Hiérarchie, Pratique professionnelle, Management, Communication, Institution, Hôpital
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Article de Carine Maraquin, Jean Marie Vauchez
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 13-100.
Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Usager, [QUOTIDIEN], Pratique professionnelle, SDF, Éthique, Récit de vie, Enfant handicapé, Violence, Violence institutionnelle, Souffrance
La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées. Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ? Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à-vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités… Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plutôt que par le respect d’un protocole.
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Article de Tom Storrie
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 51-61.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Travail social, Changement, Formation, Coordination, Protection de l'enfance, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
En raison de la complexification du monde professionnel, les champs d’expertise se démarquent les uns des autres et ils tendent à se cloisonner et à se hiérarchiser. C’est un moyen de contrôle des savoirs qui se renouvellent sans cesse ; il a pour effet d’interdire toute vision holistique. Les usagers des services médicaux et sociaux risquent de recevoir des soins spécialisés fournis par des professionnels entretenant peu de relations entre eux. Les systèmes de communication entre les différents secteurs et services dysfonctionnent souvent, avec des conséquences désastreuses. En dépit de multiples réformes bien intentionnées, des services formellement dédiés au maintien du bien-être des personnes et des populations sont incapables de se coordonner régulièrement et de répondre convenablement aux urgences des usagers. Une formation interprofessionnelle pourrait être un remède.
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