Article de Clotilde Hennequin Rivoire, Sophie Siegrist
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 369-406.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Grossesse, Gémellité, Prématurité, Toucher, Haptonomie
La menace d’accouchement prématuré (MAP) représente 60% des pathologies maternelles en cours de grossesse, plus d’1/5ème aboutit à une prématurité dont le risque élevé de morbi-mortalité en fait une priorité de santé publique. Des études validées ont démontré une diminution du risque d’accouchement prématuré (AP) en cas de suivi psychothérapeutique des MAP. La grossesse gémellaire est une maternité à haut risque bio-psychosocial. La présentation d’un cas clinique d’une femme enceinte de jumeaux en MAP permet d’appréhender l’approche psychotactile utilisant ce contact particulier qui aborde le sujet dans sa globalité corps-affectivité-esprit, d’exposer les enjeux théorico-cliniques sous-jacents et de révéler sa dimension prophylactique pour les problématiques tant de la MAP que de la gémellité. Ces interventions relevant du « care » conduites en étroite intrication avec le « cure » redonnent toute sa place au psychologue dans un ajustement des liens interprofessionnels et d’un travail d’équipe.
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Article de Maryse Hecquet
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 332, novembre 2015, pp. 62-66.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Don d'organe, Relation familiale, Fratrie, Histoire familiale
Si la littérature relative aux problématiques liées à la greffe abonde, l'attention médicale s'est surtout orientée vers le patient allogreffé. Au service d'hématologie clinique du CHU d'Amiens s'est alors posée la question de penser la greffe à travers le prisme du receveur, mais aussi celui du donneur lorsqu'il y a un lien de parenté. Durant cette période, l'espace privé du patient devient public, le médical s'invite dans les histoires de famille et autres conflits ouverts ou latents dans la fratrie.
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Article de Frédéric Jésu
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 345-346, mai-juin 2015, pp. 12-23.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Hyperactivité, Enfant, Haute autorité de santé, Médicament, Scolarité, Médecin, Diagnostic
Depuis la mise sous gestion hospitalière et/ou le pilotage par les Agences Régionales de Santé de la plupart des 84 « Maisons des adolescents » créées en France depuis 2004, on savait déjà que l’adolescence était peu ou prou une sorte de maladie. Avec la mise en ligne, le 12 février 2015, de la décision du 10 décembre 2014 du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) portant adoption de la recommandation de bonne pratique « Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH) , on sait qu’il en va officiellement de même de l’enfance en général.
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