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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 22

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Un dispositif Ehpad « hors les murs » : l’utilisation par ses bénéficiaires

Article de Louis Braverman, Sandrine Dufour Kippelen, Béatrice Fermon

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 263-277.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Désinstitutionnalisation, Maintien à domicile, Autonomie, SAAD, Soins à domicile, Dépendance, Aidant familial

Favoriser le maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie conduit à développer de nouvelles organisations de prises en charge. Dans cet article, on s’intéresse à un dispositif expérimental d’Ehpad « hors les murs » qui offre une palette de services au sein d’un Ehpad ou au domicile pour un accompagnement renforcé au domicile. L’adéquation des réponses offertes aux besoins exprimés par les aînés est un enjeu fort de ce type d’innovation. Les données collectées et les entretiens réalisés dans le cadre de l’évaluation de cette expérimentation permettent d’étudier les usages et les ressentis des bénéficiaires. Si les bénéficiaires et leurs aidants se déclarent globalement satisfaits de la personnalisation possible de l’accompagnement, des contraintes organisationnelles en limitent cependant l’étendue. Par ailleurs, le recours aux différents services proposés se caractérise par d’importantes variations, certaines prestations étant peu utilisées, voire jamais, alors que d’autres le sont régulièrement et par une proportion importante de bénéficiaires. Ces résultats alimentent le débat sur les limites du processus de désinstitutionnalisation que ces expérimentations visent

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Le modèle luxembourgeois du maintien à domicile des personnes dépendantes

Article de Nicole Kerschen

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 245-261.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Assurance, Sécurité sociale, Politique sociale, Autonomie, Dépendance, Vie quotidienne, Aidant familial, Reconnaissance, Soins à domicile, Pratique professionnelle, Rénovation de l'habitat, Luxembourg

Il y a plus de 20 ans, le Luxembourg s’est doté d’une assurance-dépendance « à tout âge » dont la priorité est le maintien à domicile. Cet article a pour objectif de reprendre le projet politique initial basé sur les besoins des personnes dépendantes, la professionnalisation des aides et soins et la reconnaissance des aidants. La mise en place d’une instance centralisée d’évaluation, de contrôle et de conseil a permis de garantir une prise en charge de qualité. L’article présente les différentes prestations en nature et en espèces offertes par l’assurance-dépendance, ainsi que le statut reconnu aux aidants. Les chiffres récents montrent que deux tiers des personnes dépendantes vivent à domicile. L’organisation actuelle du système de prise en charge et les caractéristiques des bénéficiaires sont abordées en dernier lieu. L’article conclut sur le système luxembourgeois comme un modèle articulant libre choix des personnes dépendantes et qualité de la prise en charge

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Santé du parent et choix de localisation des enfants

Article de Louis Arnault, Sandrine Juin

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 179-203.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Intergénérationnel, Revenu, Relation enfant-parents, Distance, Santé, Autonomie, Politique sanitaire

Dans la plupart des pays européens, la forte pression financière pesant sur les systèmes de santé et de protection sociale pourrait accroître le recours aux différentes formes de soutien intergénérationnel. Un tel soutien, lorsqu’il consiste en une aide en nature, n’est possible que si parents et enfants vivent à proximité. L’objectif de cet article est d’étudier le lien entre motifs de soutien intergénérationnel en nature et choix de localisation des enfants. Dans quelle mesure ces choix sont-ils affectés par l’état de santé des parents et leur degré de perte d’autonomie ? À partir des données longitudinales de l’enquête SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), notre analyse empirique indique que les choix de localisation des enfants sont plus fortement liés à l’aide qu’ils pourraient recevoir de leurs parents qu’à celle qu’ils pourraient leur offrir. En particulier, l’état de santé et la perte d’autonomie du parent n’ont qu’un effet modéré sur la mobilité résidentielle de leurs enfants. Ce résultat pourrait avoir des implications majeures sur l’offre d’aide informelle aux personnes âgées dépendantes en Europe dans les décennies à venir

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Co-résider avec un enfant après 60 ans en Europe et en Chine

Article de Anne Lafferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 151-177.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Catégorie socioprofessionnelle, Intergénérationnel, Milieu urbain, Milieu rural, Santé, Revenu, Europe, Chine

Si l’on veut permettre de « vieillir chez soi », il est important d’évaluer les ressources en aides quotidiennes. Cet article s’intéresse à la disponibilité d’enfants co-résidents comme aidants potentiels d’un parent âgé. Il fournit une analyse multi-pays des déterminants de la co-résidence des parents avec un enfant, se basant sur 5 vagues de l’Enquête sur le vieillissement, la santé et la retraite en Europe (SHARE), 6 vagues de l’Étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) et deux vagues de l’Étude longitudinale chinoise sur la santé et la retraite (CHARLS).
La probabilité pour un parent de co-résider après 60 ans augmente s’il fait face à des limitations dans les activités essentielles de la vie quotidienne (AVQ), mais pas en cas de maladies chroniques, signe que les enfants apportent de l’aide plutôt que des soins. À âge et état de santé donnés, co-résider est moins probable quand les ressources économiques des parents ou leur niveau d’éducation sont plus élevés, ce qui montre que co-résider peut être un choix contraint. En Europe continentale, le taux de co-résidence diminue au fil des cohortes pour les parents veufs, témoignant de la plus grande autonomie des plus âgés et de changements dans les organisations familiales

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Dépression, travail du négatif et remaniements des liens du couple âgé

Article de Géraldine Pierron Robinet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 115-126.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, État dépressif, Personne âgée, Attachement, Couple, Vieillissement, Psychanalyse, Aidant familial, Conjoint

Si la dépression du sujet âgé est souvent étudiée sous un angle individuel dans la littérature, la rencontre avec le conjoint du patient dépressif nous invite à l’articuler à une approche groupale du couple. Or, les résonances de la dépression restent mal connues dans le couple âgé, au point que le rôle du conjoint paraît souvent secondaire et qu’il se reconnaît rarement comme un aidant. Pourtant ses réactions aux troubles dépressifs de son partenaire semblent avoir une incidence sur le devenir du lien conjugal et la restructuration du couple âgé face à la dépression. Cet article s’appuie à la fois sur les concepts psychanalytiques de la clinique du négatif et sur les apports de la théorie de l’attachement pour analyser les effets individuels et groupaux de la dépression dans le couple âgé. L’articulation de ces processus tend à éclairer la transformation des vécus de perte et d’étrangeté et l’aménagement du lien conjugal face à la dépression. Plusieurs observations cliniques visent à illustrer ces développements conceptuels.

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Viellir actifs à la campagne

Article de Gérard François Dumont, Benoit de Lapasse, Catherine Pilon

Paru dans la revue Pour, n° 233, septembre 2018, pp. 23-216.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Territoire, Aidant familial, TIERCE PERSONNE, Milieu rural, Environnement, Intergénérationnel, Économie sociale et solidaire

Les plus de 60 ans vont bientôt représenter le tiers de la population, l’espérance de vie s’allonge…
Les territoires vieillissent, particulièrement les territoires ruraux.
Les retraités apportent leur contribution à la vie de nos campagnes, ils sont des ressources, des acteurs de changement, ils constituent un capital humain inexploité. Trop souvent présentés comme des poids sociaux, ils sont pour la plus part autonomes et poursuivent des activités, s’investissent dans la vie sociale, économique et culturelle. Après avoir pointé les transformations de la place des seniors dans les territoires, dans les rapports sociaux et générationnels, les politiques locales, repéré les nouvelles opportunités, relevons les initiatives, collectives ou individuelles, associatives ou publiques, dans lesquelles les seniors sont piliers de l’action locale. Changer notre regard sur le vieillissement est un défi social, politique et culturel, pour l’avenir de tous…

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La question de l'interdépendance au cours du vieillissement : enjeux et conséquences aux niveaux familial et sociétal

Article de Valérie Bergua, Hélène Amieva, Céline Meillon, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 80, n° 2, 2018, pp. 151-167.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Dépendance, Solidarité, Intergénérationnel, Aidant familial

Dans le questionnement actuel sur l’allongement de la vie, il devient urgent de considérer et même de repenser les manières de vivre ensemble, notamment au niveau des solidarités intergénérationnelles. Quel sens donner aux différents âges de la vie dans le processus complexe du grandir/vieillir et aux perceptions que nous en avons ? À partir d’un questionnement relatif à la gestion des interdépendances, en lien avec les représentations que chaque âge a de l’autonomie, cette étude s’intéresse à la façon dont différents groupes d’âge, de 18 à 98 ans, se positionnent par rapport à la nécessité des liens d’interdépendance. Une enquête exploratoire a été menée au cours de l’année 2015-2016 auprès de 610 personnes issues de la population générale. L’exploitation des résultats via des modèles de régression linéaire a permis d’identifier différentes variables associées à la perception du degré d’interdépendance. Les personnes qui se sentent le plus concernées par cette question apparaissent plus âgées, de sexe masculin, et préoccupées par une situation de dépendance, en particulier lorsque celle-ci touche ou pourrait toucher l’un de leurs parents âgés. Ces résultats sont discutés par rapport à la question de l’autonomie mais aussi de l’« aidance », deux problématiques importantes à développer dans un monde où tout porte à rester autonome le plus longtemps possible. Les conséquences de ce travail pourraient être développées afin d’alimenter la discussion sur les choix à venir des politiques publiques relatives à la protection sociale.

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L’appropriation psychique des vécus d’étrangeté dans un groupe de parole d’aidants… d’un proche malade Alzheimer

Article de Géraldine Pierron Robinet, Chantal Hédouin

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 135-146.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Groupe de parole, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Dépendance, Espace transitionnel

La relation quotidienne à un proche malade Alzheimer peut confronter l’aidant familial à des expériences d’étrangeté, qui lui sont parfois difficiles à penser. D’où la nécessité de proposer sur le terrain des groupes de soutien pour permettre aux aidants d’élaborer et d’intégrer dans leur psyché ces expériences impensables. Cet article retrace l’expérience d’un groupe de parole d’aidants familiaux qui a fonctionné au centre hospitalier de Rouffach. Il étudie l’hypothèse selon laquelle le groupe de parole incarne un espace transitionnel qui permet à l’aidant de se représenter et de transformer les expériences d’étrangeté vécues au contact de son proche malade Alzheimer. Les auteurs illustrent ces développements conceptuels par trois séquences cliniques du groupe de parole, qui témoignent des manifestations différentes des vécus d’étrangeté des aidants.

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Modalités relationnelles au sein du couple âgé à l’épreuve de la maladie d’Alzheimer

Article de Catherine Caleca

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 13-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Gérontologie, Démence sénile, Aidant familial

Les personnes âgées en couple sont encore le plus souvent à l’heure actuelle porteuses d’une longue vie commune où elles ont élaboré ensemble les pertes liées au vieillissement. L’atteinte de l’une d’entre elles par la maladie d’Alzheimer modifie progressivement et profondément les relations au sein du couple. L’accroissement des difficultés rencontrées rend nécessaire l’intervention de professionnels. Leur grille de lecture en termes d’aidant naturel et de personne dépendante ainsi que leurs propositions d’interventions se heurtent souvent à une grande réticence. En effet, la majoration des troubles entraîne un rapprochement quasi fusionnel des deux conjoints. La prise en compte de ces modalités relationnelles devrait permettre d’aménager ces interventions.

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Le lien conjugal à l’épreuve de la maladie d’Alzheimer : une étude exploratoire auprès de quatre couples, lorsqu’un des conjoints atteint de démence est placé en institution

Article de Hélène Pria Veillon

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 71-87.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Perte, Attachement, Aidant familial, Placement, EHPAD, Modèle, Couple, Culpabilité, Fatigue, Thérapie de couple, Souffrance psychique

Troisième prix des jeunes auteurs - Cet article présente les résultats d’une étude exploratoire qualitative portant sur les modalités de réaménagement du lien conjugal lorsque l’un des membres du couple est atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée et est placé en institution. L’analyse s’appuie sur le concept de « perte ambiguë » (Boss, 2002), l’approche systémique du fonctionnement du couple (Caillé, 2004) et le concept de « loyauté » (Boszormenyi-Nagy, 1973). Cette étude suggère des premières pistes de réflexion pour mettre en place un accompagnement des conjoints valides pour les aider à revisiter leur modèle de couple et à s’engager dans un processus de reconstruction identitaire leur permettant d’accepter la perte ambiguë de leur partenaire dément et placé en institution.

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