PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 47-63.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Temps, Intervention sociale, Accompagnement social, Projet individualisé, Établissement social et médicosocial, Relation éducative
Thématique omniprésente, se nichant au cœur même de l’Être Humain, de par la finitude qui l’anime, l’homme entretient une relation singulière avec la notion de temps et de temporalité(s), au gré de ses perceptions, représentations et de sa sensibilité singulière.
Cette lecture si personnelle de la toile temporelle, permettant une inscription dans le réel, se voit interférer avec d’autres réalités et acceptions temporelles, plus vastes que l’échelle seule de l’individu. La question « des » temps, « des » temporalités se dessine alors et vient convoquer des questionnements, dans la démarche d’accompagnement inhérente à l’Action Sociale. Considérés comme véritables entités à part entière, les temps, les temporalités, leur articulation, leur superposition, leur synchronisation ou leur exclusion, se révèlent sources d’éclairages et vecteurs de compréhension dans l’accompagnement des personnes accueillies en structures spécialisées.
Article de Eve Gardien, Eve Gardien, Jean Yves Barreyre, Christophe Capuanoet al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 17, mars 2017, pp. 15-80.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Service social, Législation, Union européenne, Conditions de vie, Qualité, Accompagnement social, Travail à domicile
Article de Laurent Konopinski, Emmanuelle Jouet, Emilie Furstoss
Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 56-62.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Bilan de compétences, Insertion sociale, Savoir, Travail social, Expertise
Reconnaître que l’usager occupe la première place dans l’expertise de sa propre vie suppose un changement de posture chez le professionnel à tous les niveaux de l’organisation de l’institution. C’est le parti pris de l’association APPUIS qui, en s’appuyant sur les évolutions actuelles de la psychiatrie en pleine désinstitutionalisation sur la base des recherches anglo-saxonnes, engage de nouvelles pratiques visant à promouvoir la bonne santé mentale et le rétablissement des personnes souffrant de troubles psychiques ou de vulnérabilité sociale.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, vol. 3, septembre 2016, pp. 4-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Projet de vie, Accompagnement social, Logement, Psychiatrie, Soin, Liberté, Établissement social et médicosocial, Empowerment
Le terme d'autonomie fait partie de la novlangue de notre société néolibérale. Il est de plus en plus couramment utilisé et l'illustration la plus évidente en est la création de la CNSA (Caisse nationale de Solidarité pour l'Autonomie). Plus récemment, l'article 92 de la loi de santé du 26 janvier 2016 propose, "un accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes souffrant d'une maladie chronique ainsi que des personnes handicapées, qui a pour but de maintenir ou d'accroître leur autonomie... et de développer leur projet de vie".
Ainsi, l'autonomie est utilisée aussi bien sous la forme euphémique de perte d'autonomie pour éviter de parler de dépendance, que lorsqu'il est question d'aider des personnes en situation de handicap à accroître celle-ci.
Mais notre société va plus loin en faisant de l'autonomie une norme, une injonction dans une société individualiste marquée par la recherche de la performance et du profit.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 105-112.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Projet, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Adulte en difficulté, Traumatisme, Accompagnement social
L’accompagnement de publics fragilisés vers l’insertion socioprofessionnelle confronte les formateurs aux « expériences négatives » des participants. La méthode d’Activation du développement vocationnel et personnel préconise de ne pas les aborder. Cet article clarifie le concept « d’expérience négative », relève la contradiction de ce renoncement avec le but même de la méthode et invite à revoir la tâche prescrite aux praticiens de l’accompagnement.