Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 24

Votre recherche : *

Le handicap : un concept complexe. Réflexions médicales et socio-anthropologiques

Article de Bernard Golse, Madina Querre

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 123-133.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Classification, Handicap, Psychiatrie infantile, Sociologie, Anthropologie

Après avoir redonné l’étymologie du terme de handicap, les auteurs mettent en perspective les deux grandes classifications internationales du handicap pour en montrer les différences, soit la Classification internationale du handicap (la CIH) et la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF). Après quoi, ils envisagent le concept de handicap en pédopsychiatrie en évoquant le cas particulier de l’autisme, et ils présentent ensuite les approches socio-anthropologiques du handicap. Le travail se conclut sur l’importance de la dialectisation des points de vue dans la perspective de la notion « d’écart » ou « d’entre » de F. Jullien.

Accès à la version en ligne

Diriger, être dirigé.e. Faire équipe !

Article de Sylvie Rayna, Bernard Golse, Marie Elena Fantoni, et al.et al.

Paru dans la revue Le Furet, n° 94, septembre 2019, pp. 12-48.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Management, Direction, Conflit, Formation, Bientraitance, Médiation, Écoute, Québec, Allemagne, Japon

Les destins de l'oralité

Article de Elsa Stora Waysfeld, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 3-18.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Oralité, Objet transitionnel, Trouble du comportement alimentaire, Relation enfant-mère

Les troubles alimentaires précoces sont à appréhender du côté des destins de l’originaire comme l’expression d’un dysfonctionnement dans la mise en place de l’objet et de l’espace transitionnel, elle-même étant liée à la qualité de la fonction proto-représentative des matériaux archaïques. Ces proto-représentations sont réactivées et évoluent à l’occasion des différentes expériences et échanges que l’enfant vit dans une spirale interactive plus ou moins féconde.

Accès à la version en ligne

Sensibiliser les étudiants à l'observation clinique du bébé : une expérience pédagogique en lien avec la méthode d'observation directe du bébé selon Esther Bick

Article de Bernard Golse, Monique Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 377-392.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Nourrisson, Observation, Université, Médecin, Expérience pédagogique, Thérapie

Après avoir rappelé l’histoire de la création de la méthode d’observation analytique des bébés par Esther Bick, les auteurs présentent les principes fondamentaux de celle-ci ainsi que les maillons de son effet thérapeutique. Après quoi, les auteurs rapportent l’expérience menée au Brésil à l’Université Luthérienne de Porto Alegre par Salvador Celia auprès des étudiants en médecine, à partir de laquelle ils ont mis en place à Paris, à la faculté de Médecine Necker de l’Université Paris Descartes, une expérience analogue visant à sensibiliser les étudiants à la vie psychique des bébés, aux différents aspects de la symbolisation primaire et à une juste distance à l’égard de leurs propres émotions ainsi qu’à l’égard de celles d’autrui. Expérience pédagogique innovante, elle introduit les étudiants à une sémiologie ouverte et contre-transférentielle susceptible de leur être utile, quelle que soit la spécialité médicale qu’ils choisiront ensuite.

Accès à la version en ligne

Troubles de personnalité borderline/état-limite maternels et comportement d'attachement du bébé à 13 mois

Article de Marie Camille Genet, Bernard Golse, Emmanuel Devouche, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 215-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maternité, État limite, Relation enfant-mère, Nourrisson, Attachement, Trouble de la personnalité

La maternité représente une véritable crise nécessitant un réaménagement des imagos maternelles au sein du processus de parentalité qui peut ébranler l’identité des mères déjà fragilisées par la pathologie borderline et impacter la qualité des comportements d’attachement de l’enfant à venir. Cet article restitue l’évaluation, à l’âge de 13 mois, des comportements d’attachement des bébés de mères présentant un trouble de personnalité borderline (TPB) ; celle-ci s’inscrit dans une recherche longitudinale prospective sur une cohorte de dyades mère-bébé incluant 14 mères TPB avec ou sans épisode(s) dépressif(s) et 13 mères « contrôle », sans troubles. La qualité des patterns d’attachement à 13 mois a été évaluée grâce à la « Situation Étrange » (Ainsworth et al., 1978) au sein d’une recherche visant plus largement à éclairer la manière dont ces comportements d’attachement s’ancrent dans la particularité des dysfonctionnements interactifs mère-bébé à 13 mois faisant l’objet d’autres publications. Selon nos résultats, les enfants du groupe « contrôle » sont en moyenne très constants dans l’expression de leurs comportements d’attachement, au cours de la « Situation Étrange ». Au contraire, les bébés du groupe TPB mettent en œuvre des comportements d’une grande variabilité qui constituerait une difficulté supplémentaire pour leurs mères pour anticiper leurs réactions. Nous avons ainsi observé plus de comportements d’attachement insécure et/ou désorganisé chez les enfants du groupe TPB. Les difficultés dans les comportements d’attachement amplifient les fragilités relationnelles mère-enfant déjà présentes.

Accès à la version en ligne

L'hyperactivité, entre biologie et culture : les variations géographiques, temporelles et culturelles du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Article de Hélène Lazaratou, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 179-198.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hyperactivité, Diagnostic, Concept, Analyse comparative, Culture, Interculturel

Après avoir évoqué les limites de la nosographie dans le champ de la pathologie mentale et les fondements épistémologiques des différents modèles étiologiques de l’hyperactivité, les auteurs abordent brièvement l’histoire du concept même d’hyperactivité au regard des dernières éditions du DSM (DSM-III, DSM-IV et DSM5) en soulignant l’ambiguïté des critères diagnostiques. Après quoi, ils effectuent une revue de la littérature en montrant les différences qui existent selon les lieux et les époques quant à la prévalence de cette pathologie particulière, avant de recenser un certain nombre de travaux centrés soit sur le diagnostic, soit sur le traitement, et qui montrent de grandes divergences en fonction du contexte culturel. Le concept d’hyperactivité serait-il, alors, un choix de société ?

Accès à la version en ligne

Détruire ou effacer l'objet. Les mécanismes autistiques et leur impact transférentiel et contre-transférentiel

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 215-228.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, État dépressif, Nourrisson, Transfert, Contre-transfert, Subjectivité, Psychothérapie

Après l’évocation d’un cas clinique illustrant le découplage entre la naissance physique et la naissance psychique chez un enfant autiste, l’auteur rappelle ce qu’il en est des mécanismes d’accès à l’intersubjectivité qui permettent de vivre l’objet comme extérieur à soi-même. Ces mécanismes d’accès à l’intersubjectivité se trouvent aujourd’hui centrés par le concept de synchronisation polysensorielle. La dernière partie de ce travail est consacrée à l’hypothèse selon laquelle certains bébés ayant vécu une dépression précoce et donc la douleur de la perte, seraient amenés à effacer l’objet par le biais d’une désynchronisation sensorielle pour éviter le risque d’avoir à le perdre à nouveau (mécanismes post-dépressifs pseudo-autistiques).

Accès à la version en ligne

Le concept de filiation narrative : un quatrième axe de la filiation

Article de Bernard Golse, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 3-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Filiation, Interaction, Récit de vie, Attachement, Adoption, Nourrisson

À partir de leur expérience dans la clinique de l’adoption internationale, les auteurs proposent de considérer la filiation de tous les enfants, quelle que soit la situation dans laquelle ils naissent et se développent, dans ses axes biologique, psychique, symbolique (ou légal), auxquels ils rajoutent un axe narratif jusque-là non conceptualisé. Ils en proposent une définition psychanalytique et phénoménologique et l’illustrent par des récits tirés de la vie psychique des bébés et des interactions précoces telles qu’elles se déroulent entre les bébés et ceux qui prennent soins d’eux et des fragments de psychothérapies en situation d’adoption internationale.

Accès à la version en ligne

Adoptions

Article de Guy Scharmann, Jacques Dayan, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 34, vol. 4, n° 98, octobre-décembre 2016, pp. 675-864.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adoption, Roman familial, Filiation, Parentalité, Adoption internationale, Identité culturelle, Affectivité, Abandon, Puberté, Souffrance psychique

A travers le concept de roman familial, nous avons tenté d’approcher le travail de réécriture de la mémoire et de la conciliation des affects, particuliers à l’adolescent adopté, avec ou sans pathologie, qui permet de cheminer vers une identité cohérente. Ce concept permet d’illustrer comment la situation d’adoption vient donner une coloration particulière, sans en changer la nature, à l’ensemble du processus adolescent.
Après avoir rappelé les différents axes de la filiation selon J. Guyotat, auxquels peut désormais s’adjoindre l’axe narratif (B. Golse, M. R. Moro), et après avoir resitué la question de la bisexualité psychique au regard des précurseurs de la différence des sexes, ce travail propose quelques réflexions et illustrations cliniques quant à l’agressivité des adolescents en lien avec l’identité et la filiation narrative d’une part, et avec la bisexualité psychique des parents adoptifs d’autre part.
L’adolescence dans le cadre de l’adoption internationale met à l’épreuve le lien de filiation et génère un conflit identificatoire. Les enjeux mobilisés sont, pour une part, identiques à ceux rencontrés par tous les adolescents et, pour une autre part, plus complexes. La question du délaissement comme celle du déracinement rendent effectivement nécessaire une greffe à la fois généalogique et socio-culturelle.

Accès à la version en ligne

La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

Accès à la version en ligne