PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Après avoir défini les seuils d'un consommation excessive d'alcool et les mécanismes d'action de l'alcool dans l'organisme, l'auteur décrit les principales complications somatiques liées à la consommation d'alcool : pathologies cancéreuses, complications cardiovasculaires et maladie alcoolique du foie.
Article de Jean Marc Alexandre, Mathieu Boudard, Christophe Rassis, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 16-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Concept, Recherche, Prise en charge, Soin, Trouble du comportement, Technologie numérique, Adolescent
L'hypothèse d'une "addiction aux écrans" est aujourd'hui une préoccupation sociétale importante. Cette expression est régulièrement entendue pour désigner un usage important d'écrans. Cette approche quantitative s'avère en réalité insuffisante pour un diagnostic d'addiction, selon la définition de cette maladie, qu'il s'agisse de substances ou de comportements. "L'addiction aux écrans" n'est actuellement pas reconnue dans les nomenclatures diagnostiques et fait l'objet de recherches. Les données du laboratoire Sanpsy CNRS 3413 montrent qu'en population générale, une proportion importante d’usagers rencontre des problèmes liés aux écrans. Toutefois, la prévalence des personnes dont les pratiques pourraient être qualifiées "d’addiction aux écrans" est largement plus minoritaire. Pour ces personnes, une prise en charge spécifique de l'addiction semble indiquée. Davantage de recherches sont nécessaires pour continuer de caractériser ce phénomène, ses facteurs de risques, son évolution clinique sa prise en charge.
Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode
Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?
Article de Jean Bernard Chapelier, Anastasia Toliou, Karine Nazir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 236, mars 2019, pp. 21-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe de parole, Cadre thérapeutique, Théorie, Méthodologie, Groupe, Institution, Non-directivité, Relation soignant-soigné, Crime sexuel, Alcoolisme, Addiction, Trouble bipolaire, Répétition, Approche clinique, Dynamique de groupe, Parole, Rogers (Carl)
Aujourd'hui les groupes de parole semblent une réponse universelle aux problématiques psychiques ou sociales. Tout se passe comme si le fait de proposer et de conduire un groupe de parole allait de soi. L'expérience montre pourtant la nécessité de se former à la dynamique groupale et de s'appuyer sur une réflexion d'équipe. Quels sont les fonctions du groupe de parole et les différents types de dispositifs ? Comment élaborer un cadre conceptuel et méthodologique ? Repères théoriques et illustrations cliniques
Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
Article de Marc Masson, Lisa Blecha, Amine Benyamina, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 19-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Addiction, Épidémiologie, Diagnostic, Dépistage, Neurobiologie, Psychopathologie, Théorie, Vulnérabilité, Psychanalyse, Approche clinique, Drogue, Tabac, Motivation, Traitement de substitution, Image de soi, Vidéo
Les comorbidités addictives sont très fréquentes chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Cette "pathologie duelle" aggrave le pronostic de la maladie et complique beaucoup l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, le peu de recommandations et d'études sur les prises en charge de ces patients comorbides reste une réelle difficulté pour les soignants. Le travail en binôme des équipes psychiatriques et addictologiques est alors un axe majeur à développer dans les parcours de soin.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 218, mai 2017, pp. 14-18.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Toxicomanie, Deuil, Psychothérapie
La psychanalyse permet d'éclairer comment des situations de deuil pathologique provoquent parfois des "fantasmes d'incorporation" chez les patients souffrant d'addictions. Au fil de sa thérapie, Sabine, héroïnomane de 32 ans, confie un parcours de vie émaillé d'abandon et de décès brutaux...