Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 14 sur un total de 14

Votre recherche : *

Continuer, réduire ou interrompre son activité professionnelle : le dilemme des mères de jeunes enfants

Article de Karine Briard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 149-168.

Mots clés : Enfance-Famille, Emploi, Travail des femmes, Mère, Travail à temps partiel, Garde des enfants, Mode de garde, Jeune enfant

Quels sont les ressorts et les freins à la décision des mères de réduire, d’arrêter ou de poursuivre leur activité professionnelle dans les premières années de l’enfant ? Les motifs donnés par les mères d’un enfant de moins de trois ans témoignent du dilemme auquel elles sont confrontées entre le souhait de s’en occuper et préserver leur vie professionnelle, économiser des frais de garde et conserver un salaire. La stabilité de l’emploi, le statut, la catégorie socioprofessionnelle, le niveau d’études apparaissent déterminants dans le maintien en activité, mais ni des horaires contraignants ni la situation de couple ne distinguent les femmes ayant choisi de s’arrêter des femmes en activité. La question de la garde des enfants se pose pourtant différemment pour ces dernières selon qu’elles sont seules ou en couple : le recours à un mode de garde, formel ou non, est l’unique alternative qu’ont les femmes seules pour disposer de souplesse horaire sans réduire leur temps de travail, alors que le conjoint peut assurer le relais dans la garde pour les femmes en couple. En particulier, des horaires décalés ou irréguliers de la mère favorisent la garde parentale et la participation des pères.

Accès à la version en ligne

De la naissance à l’école maternelle : des parcours de mode d’accueil diversifiés

Article de Quentin Francou, Lidia Panico, Anne Solaz

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 123-147.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Politique familiale, Mode de garde, Emploi, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Enquête

En France, la politique de la petite enfance affiche l’objectif de laisser aux familles un large choix, afin que les parents puissent trouver un mode d’accueil adéquat et continuer ainsi leur activité professionnelle s’ils le souhaitent. Toutefois, certains modes d’accueil, comme les crèches, continuent d’être difficiles d’accès. Ces difficultés ont déjà été mises en avant avec des données en coupe. Les données de l’enquête Modes de garde et d’accueil des jeunes enfants réalisée en 2013 permettent de compléter cette approche grâce à un calendrier mensuel rétrospectif des modes d’accueil depuis la naissance. Nous utilisons des analyses de séquences pour décrire ces parcours jusqu’à l’entrée à l’école, ainsi que les caractéristiques des familles. Nous trouvons une grande stabilité dans les parcours d’accueil des jeunes enfants en France ayant accès à des modes d’accueil formels, qu’ils soient individuels ou collectifs. Néanmoins, 15 % des enfants connaissent des parcours avec plusieurs changements de modes d’accueil ou connaissent des modes d’accueil informels ; ce dernier recours, notamment aux grands-parents, est plus fréquent de la part des ménages des catégories socioprofessionnelles les moins favorisées.

Accès à la version en ligne

L’implication des entreprises dans l’articulation emploi-famille : les enseignements d’une enquête de terrain

Article de Delphine Brochard, Marie Thérèse Letablier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 103-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Emploi, Famille, Entreprise, Négociation, Syndicat, Aménagement du temps, Congé

Depuis le début des années 2000, la politique publique incite les entreprises à investir le champ de l’articulation vie professionnelle-vie familiale, en développant des dispositifs au-delà de leurs obligations légales, pour en faire un enjeu de négociation et de stratégie. Cet appel explicite à l’initiative des entreprises combine incitation fiscale, incitation au partage des bonnes pratiques et incitation à la négociation sociale. L’objectif de cet article est d’explorer dans quelle mesure les entreprises répondent à ces incitations publiques, sur la base d’une étude menée pour la Confédération française démocratique du travail (CFDT) auprès de 16 entreprises multi-établissements de taille intermédiaire et de grande taille, représentant un ensemble varié d’activités et de localisations géographiques. Cette étude qualitative, qui croise les points de vue des directions et ceux des représentants CFDT, offre un aperçu de la façon dont employeurs et représentants syndicaux s’emparent de la question de l’articulation emploi-famille, les résultats auxquels ils aboutissent et les obstacles à leur action dans ce domaine.

Accès à la version en ligne

Stratégies de croissance, emploi et protection sociale

Article de Bruno Palier, Romain Roussel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2016, pp. 9-344.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Croissance économique, Emploi, Protection sociale, Équipement informatique, Organisation du travail, Chômage, Inégalité, Revenu, Accueil, Jeune enfant, Niveau de qualification, Formation professionnelle, Citoyenneté, Fiscalité, Aide à domicile, Action sociale, Environnement, Innovation, Santé, Technologie, Sécurité sociale, Économie, Europe

Les mondes de l'économie et de la protection sociale apparaissent trop souvent cloisonnés, notamment en France, que ce soit dans les débats publics ou dans le domaine de la recherche. Le dossier et son avant-propos très complet signé par Bruno Palier et Romain Roussel visent précisément à faire dialoguer des acteurs de l'économique et du social afin que les premiers ne soient plus cantonnés aux seuls objectifs de croissance, de politiques industrielles et d'organisation de la production et que les seconds puissent intégrer davantage de considérations de stratégie économique à leurs réflexions sur les problématiques de redistribution et de solidarité. Il est composé de dix articles répartis en trois sections (cadrage général, cas nationaux et politiques sectorielles) et de sept "points de vue" de chercheurs (Michel Aglietta, Dominique Méda), de représentants de l'administration et de partenaires sociaux. L'ensemble a vocation de donner au lecteur un corpus de textes, écrits ou traduits spécialement pour ce dossier, appelés à faire référence dans ce débat.

Accès à la version en ligne