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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les habitats collectifs et accompagnés en santé mentale à l’épreuve de la pandémie de Covid-19 : entre protection vis-à-vis du virus et soutien à l’autonomie

Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise

Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.

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Le travail social à l’épreuve des recompositions institutionnelles de l’action sociale

Article de Robert Lafore

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 29-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Modèle, Action sociale, Identité professionnelle, Approche historique, Insertion sociale, Travailleur social

Ce n’est un secret pour personne : le travail social connaît depuis deux ou trois décennies une forme de malaise qui se manifeste régulièrement dans les congrès ou colloques et qui est porté par les organisations du secteur ou directement par les professionnels eux-mêmes (Brandeho, 2017). Les logiques financières et managériales, les contraintes d’efficience et les logiques de résultats composeraient un contexte nouveau qui attenterait à la nature profonde de ces professions.

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Les contours incertains du travail social : un facteur de perte de sens

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 51-72.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Aidant familial, Crise, Travailleur social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Référentiel, Formation, Pair aidant, Participation, Droits des usagers

Le travail social, qui ne se résume pas à la seule action des travailleurs sociaux, est un champ d’action dont l’utilité sociale semble acquise : des racines anciennes et solides, un espace professionnel structuré, des compétences renforcées par des formations professionnelles et universitaires, le développement d’activités de recherche, une reconnaissance politique par l’existence d’un Haut Conseil qui lui est dédié. Enfin, il procède de valeurs non seulement chargées d’humanisme, mais fondatrices d’une conception démocratique du lien social. Pourtant, cette représentation largement positive d’un secteur bien installé de l’aide à autrui contraste avec la permanence, depuis ses origines, d’interrogations sur sa finalité, sur sa structuration et sur sa place au sein d’un ensemble beaucoup plus large de formes d’intervention en lien avec des questions de santé, d’éducation, de justice, de logement, d’insertion dans la vie économique…

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Que faire des enfants des « autres » ? Reconfigurations institutionnelles de la protection de l’enfance à Mayotte

Article de Elise Lemercier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 153-172.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Politique sociale, Décentralisation, Protection de l'enfance, Financement, MECS, Conseil départemental, ASE, Conflit, Travailleur social, Culture, Mineur non accompagné, Immigration, Démographie, Mayotte

À Mayotte, devenue département français en 2011, les politiques sociales ont été institutionnalisées en même temps que décentralisées, notamment la protection de l’enfance. En effet, longtemps décidée par ordonnance, cette politique publique a été implantée à Mayotte à la fin des années 1990, sans s’inscrire dans une histoire locale de mobilisation d’acteurs publics et privés, comme ce fut le cas en Métropole. Depuis la décentralisation de l’Aide sociale à l’enfance au sein du conseil départemental au cours des années 2000, la protection de l’enfance est au cœur des tensions entre l’État et le département, notamment quant à la pertinence de l’ouverture d’une maison d’enfants à caractère social (MECS), communément appelée « foyer ». En 2019, deux « foyers » ouvriront finalement leurs portes avec le soutien financier du département. Après avoir éclairé les enjeux du blocage d’un tel projet au nom d’une résistance à la normalisation des politiques sociales, cet article retracera les étapes du retournement partiel et progressif du conseil départemental vers l’ouverture d’un tel hébergement collectif.

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L’accompagnement global des demandeurs d’emploi : entre renouvellement du service public de l’emploi et normalisation des politiques locales d’insertion

Article de Anne Eydoux, Jules Simha, Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 105-128.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Chômeur, Politique sociale, Insertion professionnelle, Pôle emploi, Travailleur social, Département, Service public, Outil, Fonds social européen, Transversalité, Financement, Partenariat, Maine et Loire, Seine Saint Denis

L’accompagnement global qui fait l’objet de cet article est un dispositif qui mobilise, pour l’insertion des demandeurs d’emploi réputés « éloignés de l’emploi », le travail conjoint de conseillers de Pôle emploi et de travailleurs sociaux des départements. Instauré en 2014 par un protocole national, il constitue un point d’entrée privilégié pour questionner les évolutions de la gouvernance du service public de l’emploi et des politiques d’insertion. Ce dispositif à la fois transversal (il s’appuie sur des acteurs de l’emploi et de l’insertion) et multiniveau (défini au niveau national, il est déployé dans les départements et doté d’un financement européen) entend renouveler le service public de l’emploi. Mais il s’avère délicat à mettre en œuvre dans les territoires. En s’appuyant sur des enquêtes monographiques réalisées dans deux départements, l’article part des outils du dispositif pour interroger les processus de normalisation des politiques locales d’insertion dont ils sont porteurs. Il met en évidence les décalages entre la définition nationale de l’accompagnement global et ses déclinaisons locales, entre les normes d’intervention portées par les outils du travail conjoint et la réalité du travail d’accompagnement. Enfin, il se penche sur cet outil particulier qu’est le financement via le Fonds social européen (FSE), en montrant qu’il porte des normes de gestion problématiques, incompatibles avec la transversalité.

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Penser global, agir local ? Désectorisation des politiques sociales et échelles d’action publique

Article de Elisabetta Bucolo, Anne Eydoux, Laurent Fraisse, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 41-61.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Intervention sociale, Territoire, Transversalité, Compétence professionnelle, Partenariat, Financement, Vulnérabilité, Précarité, Mère célibataire, Chômeur, Travailleur social, Personne âgée, Accès aux soins

Cet article interroge les recompositions de l’intervention sociale territoriale ou territorialisée à partir de l’analyse de dispositifs mettant en place des formes d’accompagnement global pour des publics dont les besoins, identifiés comme complexes, sont réputés nécessiter une approche transversale, mobilisant plusieurs secteurs d’intervention. Il s’appuie sur une enquête à caractère monographique portant sur des dispositifs destinés à trois catégories de publics : personnes âgées dépendantes, demandeurs d’emploi en difficulté d’insertion et mères isolées précaires. L’article examine ces dispositifs en soulignant leur caractère souvent multiniveau ainsi que la variété des modèles de transversalité dont ils relèvent. Il analyse ensuite les difficultés de leur mise en œuvre, en montrant que ces dispositifs transversaux interrogent les compétences territoriales, la géographie des interventions auprès des publics et les compétences professionnelles des acteurs. Enfin, il explore les défis que pose leur gouvernance.

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