PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Direction(s), n° 156, septembre 2017, pp. 22-29.
Mots clés : Territoire-Logement, Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Habitat, Personne âgée, Handicap, Autonomie, Établissement social et médicosocial, Action collective, Communauté, ESAT, Logement, Travailleur handicapé, Inclusion
Entre institution et domicile, les habitats dits inclusifs font de plus en plus d'adeptes parmi les personnes âgées ou handicapées... et les gestionnaires du secteur médico-social, souvent à la manoeuvre. Les formules, multiples, sont confrontées à des incertitudes économiques et juridiques, que pouvoirs publics et porteurs de projets s'efforcent de lever peu à peu.
En faisant la promotion de l'intercommunalité, la loi Notre a remis en question la place des centres communaux d'action sociale (CCAS), représentants historiques de l'échelon local.
Comment rationaliser et harmoniser l'action sociale tout en préservant la proximité, plus que jamais nécessaire face au renforcement de la précarité ? Sur le terrain, certains expérimentent de nouveaux modèles d'organisation afin de trouver le bon niveau d'intervention.
Paru dans la revue Direction(s), n° 152, avril 2017, pp. 22-29.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réfugié, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Droit d'asile, Guerre, Accueil, Exil, MINEUR ETRANGER ISOLE, Accompagnement social, Crise, Financement, Association, Logement, Autonomie, Hébergement, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Demandeurs d'asile, exilés, réfugiés, mineurs non accompagnés... Comment les professionnels du secteur social accompagnent-ils ces publics en France dans un contexte de crise migratoire ? Pris en étau entre des financements en berne et des pouvoirs publics qui semblent dépassés par la situation, les gestionnaires associatifs doivent composer avec les difficultés pour tenter de maintenir un accueil décent.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 344, avril 2015, pp. 19-23.
Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune majeur, Autonomie, Accompagnement social, Rapport, Contrat éducatif, Évaluation
La question de l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs est une question éminemment complexe dont le périmètre est difficile à délimiter :
en raison de l’objet même de l’aide apportée qui concerne des jeunes considérés comme des adultes à part entière, dotés de la capacité juridique, mais encore souvent dans une situation de vulnérabilité, liée principalement au manque de soutien familial ;
en raison du public visé qui regroupe des jeunes dont les besoins sont très différents, certains ayant déjà construit un projet social et professionnel, d’autres étant plus en difficultés pour s’insérer dans les processus d’accompagnement ;
en raison aussi de la finalité de l’aide qui vise l’autonomie de l’usager et, à terme, la fin de la prise en charge au titre de la protection de l’enfance. Or l’autonomie est une notion subjective, difficile à saisir. Ce travail d’autonomisation passe par un accompagnement multiple pour permettre aux jeunes d’acquérir une autonomie dite « fonctionnelle », mais aussi de développer leur autonomie « cognitive » et « affective » ;
en raison enfin des modalités de mise en œuvre de l’aide proposée. En effet, de nombreux acteurs prennent aujourd’hui part à l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs. Il s’agit alors de coordonner les différents professionnels, mais aussi, plus largement, les institutions, qui, aux niveaux local et national, s’intéressent à ce public.