Article de Massimiliano Sommantico
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 111-124.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Couple, Thérapie de couple, Perversion
L’auteur, en s’étayant sur le matériel clinique d’une consultation psychanalytique de couple, conduite en cothérapie en pratique libérale avec un couple caractérisé par un fonctionnement pervers, décrit le travail déployé afin d’analyser le choix du partenaire et, plus généralement, l’alliance inconsciente spécifique du lien de ce couple. À travers l’analyse du génogramme, utilisé comme instrument diagnostique et comme objet médiateur, c’est l’histoire de chacune des deux familles d’origine qui est revisitée et, donc, les composantes inter et transgénérationnelles de l’appareil psychique du couple qui sont élaborées. Une attention particulière est portée sur la dynamique transféro-contretransférentielle et intertransférentielle. Le travail analytique semble avoir permis une première perception de son fonctionnement psychique de la part du couple, aussi bien qu’une ébauche d’élaboration des éléments les plus répétitifs.
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Article de Jacques Robion
Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 109-122.
Mots clés : Enfance-Famille, Groupe d'appartenance, Communauté, Couple, Psychanalyse, Inconscient
Comment travailler en commun sur un objet de travail qui soit commun mais ne soit pas réduit à de l’inconscient, de l’infantile, de l’identique pluri-individuel ? L’auteur, psychanalyste et thérapeute de couple, propose le recours au concept d’appartenance de la théorie des ensembles et concrètement, dans la pratique, à sa version subjective : le concept du partagé et du non partagé. Une façon de penser le commun du couple qui maintienne les différences et sa désorganisation parfois irréductibles, une façon de ne pas prendre notre désir inconscient d’unification du couple pour celui du couple. En recourant également à la notion de lien inconscient plutôt qu’à celle d’alliance inconsciente.
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Article de Marthe Barraco de Pinto, Anne Husser
Paru dans la revue Dialogue, n° 209, septembre 2015, pp. 15-108.
Mots clés : Oralité, Couple, Alimentation, Mutualité, Fantasme, Père, Psychologie du développement, Langage, Accompagnement, Orthophonie, Maladie infantile, Autisme, Socialisation, Phobie, Comportement alimentaire, Sociologie, Pulsion, Objet, Projection, Psychothérapie, Psychanalyse, Adolescent, Soin, Protection de l'enfance, Anorexie, Boulimie, Attachement, Séparation, Thérapie familiale, Traumatisme, Deuil, Corps
La bouche : elle prend, elle donne, elle embrasse ou elle mord, elle chuchote ou elle hurle... Lieu de contact, lieu de rencontre, lieu de passage, elle initie des transformations tant physiques que psychiques. N’y a-t-il pas, en effet, plus de neurones dans le tube digestif que dans le cerveau ? Son rôle est structurant. Qu’elle se mette à engloutir compulsivement ou à expulser, qu’elle se ferme, qu’elle vocifère en tous sens, elle marque des distorsions dans l’équilibre personnel et dans les communications avec autrui. Le groupe familial, lieu des premières constructions psychiques, est particulièrement concerné par tout ce qui touche à l’oralité. Ce numéro centré sur l’approche clinique tant du côté de l’enfant que des adolescents et de la famille parcourra les problématiques orales dans leurs manifestations normales et pathologiques et dans les soins psychiques qu’elles nécessitent parfois.
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