PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Les situations de violences conjugales confrontent les professionnels à beaucoup de difficultés. Les réponses apportées deviennent un problème qu'on peut qualifier de systémique : émiettement des interventions issues de différents champs et pratiques, cloisonnements et clivages, confusions, contradictions, positionnement idéologique de certains. La ligne de démarcation qu'introduisent la société et la loi entre auteur et victime favorise une logique linéaire visant à protéger les victimes et à s'intéresser quelquefois à la psychologie des auteurs. Mais il est difficile de réfléchir entre plusieurs partenaires selon une modalité circulaire, visant une approche globale, s'intéressant à l'enchevêtrement des liens qui unissent auteurs et victimes (y compris les enfants témoins) dans une intersubjectivité souffrante.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 32, n° 4, pp. 479-492.
Mots clés : Autonomie, Thérapie familiale, Groupe d'appartenance, Maturation, Conflit, Famille, Individualisme, Dépendance, Fratrie, Changement, Adolescent
Dans un contexte sociétal où l'individualisme fait de l'autonomie la capacité à vivre indépendamment de tout, les conflits qui opposent les adolescents à leurs parents pourraient dénoncer un manque d'appartenance. L'auteur nous emmène à la rencontre d'une famille dans laquelle une adolescente s'oppose pour maintenir le lien. Elle illustre par son cheminement la nécessité d'appartenir à un groupe pour s'en différencier et devenir autonome au sens premier du terme.