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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 18 sur un total de 18

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« Vous leur fîtes seigneur, en les croquant, beaucoup d’honneur »

Article de Françoise Boudou

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 135-139.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sujet, Souffrance psychique, Psychanalyse, Société, Enfant placé, Colère, Psychothérapie, Travail social

Deux textes réunis dans un même article par les affects que le travail dans un cadre thérapeutique malléable a suscités en moi. Il y est question de la paroi étanche qui semble assourdir l’écoute entre des intervenants institutionnels face aux personnes en difficulté sociale. Deux langues, semble-t-il. Deux mondes qui ne semblent plus pouvoir communiquer, qui s’ignorent. Confrontation avec une souffrance impensable qui en devient inaudible. Ces écrits témoignent de ma colère et de l’urgence de penser l’humain.
Inspirée par la psychanalyse groupale et familiale, je centre mon écoute sur ce qui se répète de l’histoire du sujet dans sa rencontre avec ce siècle.

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Socialités alternatives en milieu populaire. Au marché des biffins parisiens

Article de Mélanie Duclos

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 47-57.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Égalité des chances, Étude de cas, Ethnologie, Intégration, Précarité, Relation d'aide, Reconnaissance, Psychosociologie, Sociabilité, Socialisation, Société, Sociologie

Basé sur une étude ethnographique de quatre ans (2009-2013) au marché des biffins – vendeurs-récupérateurs d’objets trouvés dans les poubelles – de la porte de Montmartre (Paris, 18e arrondissement), et suivant une approche socio-anthropologique réflexive et résolument anti-misérabiliste, cet article propose d’étudier les socialités alternatives aux socialités dominantes que lesdits biffins s’efforcent de produire : des socialités où l’égalité s’oppose aux subordinations, la réciprocité à la relation d’aide, l’intégration à l’exclusion et l’intégration positive à l’intégration négative. Si ces socialités connaissent des limites, que cet article se donne aussi pour tâche d’affronter, elles n’en laissent pas moins ni de produire des effets ni de traduire les espoirs de ceux-là mêmes dont les espoirs se voient si souvent contrariés.

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Vivre dans ce monde, non de ce monde ? L'expérience communautaire de The Farm

Article de Michel Lallement

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 15-26.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement social, Communauté, Étude de cas, Environnement social, Groupe, Groupe d'appartenance, Leader, Ordre social, Organisation sociale, Pouvoir, Psychosociologie, Sociabilité, Socialisation, Société, Sociologie, Utopie, Weber (Max), Etats Unis d'Amérique

L’expérience de The Farm, une communauté intentionnelle établie dans le Tennessee depuis 1971, permet de tirer des leçons intéressantes quant à la capacité d’un groupe social à faire société autrement. À l’aide d’une grille de lecture d’inspiration wébérienne, de témoignages et d’observations participantes, il est possible de mettre en évidence les régulations et les pratiques dominantes dans les deux périodes importantes qui ont scandé la vie de The Farm. De 1971 à 1983, la communauté fonctionne sous un régime de domination charismatique, sous l’égide d’un leader spirituel. Pour passer outre les difficultés matérielles qu’elle rencontre, elle entame ensuite une mue sociétaire qui la conduit à composer avec le monde extérieur. Paradoxalement, c’est en s’appuyant sur ce dernier que The Farm réussit finalement à s’imposer durablement comme une petite société alternative.

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Faire société autrement ?

Article de Florence Giust Desprairies, Gilles Arnaud, Michel Lallement, Mélanie Ducloset al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 7-206.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Comportement social, Coopération, Émancipation, Étranger, Exil, Génération, Immigration, Lien social, Parrainage, Psychosociologie, Sociabilité, Socialisation, Société, Sociologie, Solidarité, Vie associative

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Bébés : de l'anthropologie à la psychanalyse 2

Article de Benoit Quirot, Marie Rose Moro

Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 241-290.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Nourrisson, Pluridisciplinarité, Habitude, Société, Socialisation, Maturation, Interaction, Rite, Observation

- Leçons apprises de la diversité culturelle et de l’anthropologie pour bien s’occuper de tous les bébés et de leurs parents
- Les observations des bébés : un défi méthodologique et épistémologique
- L’interdisciplinarité en santé dans le champ de la petite enfance : un point de vue anthropologique
- L’échographie obstétricale : rite médical ou rituel séculier de passage ?
- La situation anthropologique fondamentale au regard de la néoténie

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La fragilité des promesses face à l'imprévisible

Article de Olivier Abel

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 13-28.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Couple, Projet, Mariage, Temps, Société, Réseau, Décision, Motivation, Lien social, Insécurité, Arendt (Hannah), Ricoeur (Paul)

L’auteur, philosophe, aborde l’imprévisibilité à partir du monde actuel, de plus en plus instable et imprévisible. En réaction ne cesse d’augmenter le niveau de sécurité, de protection et de prévision. Cette évolution affecte les liens entre les humains, lesquels, dans une société désinstituée et faite de connexions, prennent la forme de « projets ». Pour les couples, on serait ainsi passé du mariage traditionnel et indissoluble au couple-projet, entièrement subordonné à des choix privés. On oublie le moment moderne du mariage comme libre alliance. Ce mariage pacte est lié à l’invention émancipatrice du divorce, de la possibilité de se délier. Mais il est lié aussi à l’acceptation de la surprise, de la déception, du hasard non-choisi. C’est par la promesse – question sur laquelle se sont penchés, notamment, Ricœur, Austin et Arendt – que l’on se tourne vers l’imprévisible ordinaire non pour s’en garantir, mais pour s’y attacher et jeter un fragile archipel de paroles dans un océan d’incertitude.

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La violence est-elle irréfutable ? Phénoménologie d’un traitement d’une conduite sociale

Article de Antigone Mouchtouris

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 11-19.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Société, Civilisation

Cet article traite du thème de la violence sociale à travers l’expérience de l’ Antiquité grecque. Ce retour au passé nous permet de voir comment une autre civilisation a tenté de résoudre le problème dans sa société.
L’exemple est intéressant car les Grecs avaient une autre vision du monde : pour eux, il fallait traiter l’être humain comme il est et non comme il devrait être. Cette approche nous interpelle car elle n’exclut pas que l’homme puisse aussi être violent ; leur réponse différente ne manque pas de soulever des
interrogations sur notre monde actuel.

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