PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 26-36.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Mouvement social, Militantisme, Bénévolat, Solidarité, Démocratie participative, Québec
Au cours des dernières décennies, l'engagement social au Québec a été influencé par l'avancement dans la modernité, l'évolution des problèmes sociaux, l'intervention de l'Etat social, certains phénomènes démographiques, la transformation des lieux de socialisation, et les actions collectives menées ailleurs dans le monde. Fortement marqué par l'individualité, l'engagement social gagne en éphémérité, alors que se perd le sens du devoir et de l'obligation. Enfin, si les formes de l'implication citoyenne changent, celle-ci n'est pas moins présente qu'auparavant, notamment à l'égard de l'orientation à privilégier pour le développement de la société québécoise.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 128-145.
Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement de la personne et identité, Santé, Action collective, Démocratie participative, Inégalité, Accès aux soins, Empowerment
Cet article questionne les rapports entre démarche communautaire et santé. S’appuyant sur les expériences internationales (France, Québec, Burkina Faso, États Unis, Belgique, Afrique des Grands Lacs, Tunisie, Népal…) de démarche communautaire dans différents secteurs (santé mentale, droits humains, justice environnementale, développement du territoire, santé communautaire) présentées dans les différents articles de ce numéro, cet article montre que les démarches communautaires sont vectrices de santé. En effet, parce que les démarches communautaires décrites visent plus de justice sociale par la mise en échec des oppressions et la transformation de la société, du moins des rapports de pouvoirs entre les groupes par le dialogue, elles ont aussi un effet sur les déterminants sociaux de la santé.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 89-102.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Action collective, Aménagement du territoire, Quartier, Démocratie participative, Conditions de vie, Santé, Montréal
En résistance à un mode de développement urbain qui exclut la population plus défavorisée, le réseau communautaire du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal milite pour faire reconnaître le droit à la ville ainsi que la nécessité et la légitimité que les citoyen-ne-s interviennent sur les enjeux reliés à l’aménagement du territoire. Par la mobilisation citoyenne, la table de concertation communautaire Action-Gardien vise à renforcer le pouvoir d’agir collectif et le contrôle par la population de ses conditions de vie et de santé. Diverses stratégies sont déployées pour être partie prenante de l’avenir du quartier, combinant élaboration de propositions citoyennes, pressions populaires, négociations avec les pouvoirs publics et les promoteurs. Ces opérations populaires d’aménagement sont une illustration d’innovations sociales qui permettent à une communauté d’agir, à travers les luttes urbaines, sur les déterminants de santé.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 62-74.
Mots clés : Travail social : Métiers, Méthode de travail social, Intervention sociale, Travail social de groupe, Démocratie participative, Belgique
Les auteures abordent la méthodologie du travail social communautaire au travers de ses différentes dimensions. Il ne s’agit donc pas d’offrir une définition qui enfermerait la démarche mais au contraire de proposer au lecteur de regarder le travail social sous un angle particulier. Leurs propos sont ponctués de nombreux exemples afin d’une part d’améliorer la compréhension et d’autre part de mettre en lumière des actions concrètes. Elles ont également pour ambition de replacer cette méthodologie dans le contexte actuel et de mettre en évidence les enjeux auxquels cette démarche est confrontée.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 75-88.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Milieu urbain, Politique sanitaire, Pollution, Qualité de la vie, Démocratie participative, Mouvement social, Los Angeles
Cet article porte un regard sur la mise en œuvre d’une approche développée par certaines communautés dans la région de Los Angeles, l’une des agglomérations urbaines les plus importantes au monde, et comment elles y répondent. Leurs défis sont cependant universels : comment faire pression sur les pouvoirs publics et les industries afin d’encourager l’implémentation de mesures favorables à un environnement plus sain ? Nous questionnerons les valeurs qui guident leurs actions ainsi que les enseignements qui peuvent en être tirés et, peut- être, nourrir des luttes similaires menées ailleurs dans le monde. East Yard Communities for Environmental Justice est par excellence un exemple de Think global, act local : penser globalement, agir localement.
Un modèle prédictif de la participation et de la continuité de participation a été construit et testé dans deux pays (Belgique et Allemagne) auprès des jeunes autochtones et issus de l’immigration turque. Les questionnaires furent remplis par 1355 jeunes; 57,1 % à Liège (Belgique) et 42,9 % à Jena (Allemagne). La participation civique, et l’intention de continuer à participer, sont prédites par des motivations et des barrières, des normes sociales, l’exemple donné par la participation civique d’amis et de parents, l’intérêt et l’attention pour la politique, la confiance dans les institutions et, enfin, le sens de l’efficacité collective. Un tel ensemble de facteurs psychosociaux est à la base de la participation, au-delà des conditions
spécifiques qui caractérisent les pays et les jeunes issus de l’immigration turque dans ces pays.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 9-16.
Mots clés : Lien social-Précarité, Association, Évolution, Économie sociale et solidaire, Démocratie, Démocratie participative
Le fait associatif est longtemps resté un impensé dans la sphère académique
s’intéressant à l’économie sociale. Invisibilisées, prises entre l’action publique et
le capitalisme, les associations se révèlent pourtant des projets analyseurs des
conflits sociaux qui traversent la société. Instrument d’État ? Projet d’actions collectives ? C’est cette ambivalence que se propose de mettre au jour cet article.