PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
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Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 119-123.
Mots clés : Association, Identité, Projet
De multiples enjeux jalonnent l’avenir des associations et vont nécessairement engager leurs facultés d’adaptation. Dans un contexte d’évolution permanente, la construction identitaire associative, processus historique, apparaît bien comme la matrice de ce qui fait association et le marqueur de ses spécificités. Dans cette perspective, le projet associatif, à la fois dans la démarche qu’il établit et la méthode qu’il construit, doit permettre de porter le sens d’une élaboration collective et participe de ce fait au processus de construction de l’identité associative autant qu’il en témoigne.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 124-131.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Résilience, Handicap mental, Sport adapté, Identité sociale, Jeu
Dix ans après son exclusion, le sport pour les déficients intellectuels a été à nouveau accepté en 2009 dans l’épreuve la plus emblématique du sport handicap : les Jeux Paralympiques. Reconnu sport de haut niveau la même année, le sport adapté est venu prendre une place effective au sein du Comité paralympique français, avec une représentation de quatre sportifs sélectionnés pour les jeux de Londres. La participation aux Jeux Paralympiques de Londres a été, pour ces sportifs, un terrain privilégié, exceptionnel, qui a permis notamment au premier médaillé de l’histoire de la Fédération du sport adapté de se révéler à lui-même et d’affirmer aux yeux de tous combien le sport est pour lui le ciment d’une construction identitaire positive. Le chemin non tracé de la résilience est alors affirmé avec force.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 132-139.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Expérience, Formation, Partenariat, Aidant familial
Figer les aidants et les aidés dans leurs statuts, c’est se priver de connaissances de plus en plus utiles pour apprendre à se projeter dans l’avenir avec une ou plusieurs restrictions de capacités. En termes de formation et de renforcement des capacités, le soutien apporté à celles et ceux qui sont aidés reste une idée en gestation qui peine à sa structuration.
L’auteur formule ici des propositions pour mettre en compétence et en partenariat les personnes chargées d’expériences de la Vie autonome afin de refonder avec elles des cadres de référence idoines.
Ce texte présente rapidement une histoire des bandes de jeunes depuis le début du XXe siècle. Il en trace les constantes et les grandes lignes du rapport de la société avec ces modes de socialisation.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance
Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 27-34.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Crise, Sexualité, Parents, Psychologie du développement
L’article tente de replacer l’adolescence en tant que moment critique incontournable dans l’évolution naturelle d’un enfant et de sa famille : essayer de comprendre, sans dramatisation pathologisante, la rupture, la désorientation et l’épreuve de reconstruction sans précédent auxquelles parents et adolescents sont confrontés à la fois ensemble et séparément face à cet événement déstabilisateur et trompeur, tant dans ses apparences que dans ses fondements, que va constituer l’adolescence.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 35-37.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Séparation, Identification, Groupe d'appartenance, Rite de passage, Comportement
Entre l’enfance et l’âge adulte, les adolescents se construisent en se séparant des parents et en s’identifiant à un groupe de pairs. Pour ce faire, ils renouvellent, sous une forme contemporaine, des rites de passage qui traversent toute leur jeunesse. Cet invariant anthropologique permet de comprendre certains de leurs comportements.
Le thème de la « génération Y » est devenu un lieu commun médiatique et managérial dans le cadre d’une mise en scène politique d’une lutte des âges remplaçant la lutte des classes. Après avoir rappelé les pièges que recèle la grille de lecture générationnelle, cet article prend l’exemple des professions de santé pour montrer que l’idée selon laquelle « les jeunes » seraient des « individualistes » réticents à s’inscrire et à s’engager dans des collectifs n’est absolument pas recevable et, partant, mettre en évidence que la notion de « génération » doit être circonscrite empiriquement à un champ d’activité donné. Ce terrain suggère plutôt l’inverse de ce lieu commun : les jeunes professionnels de santé sont bien plus enclins que leurs aînés à s’engager dans de nouvelles formes d’exercice professionnel, plus collectives et pluri-professionnelles ; et si certains d’entre eux développent des comportements opportunistes, ce n’est certainement pas en raison de leur « culture générationnelle » mais parce que ce sont les nouvelles formes de management qui les induisent.
L’Éducation nationale accueille douze millions d’élèves. Ce qu’on y appelle « groupe » est avant tout une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement ni d’un état du vivre ensemble.
La doxa scolaire privilégie une approche tératologique du groupe en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements...) et les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions didactiques au profit d’animations récréatives. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation. Rares sont les formations où la vie de groupe fait partie d’une manière d’apprendre ensemble.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 51-55.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Expérimentation, Lycée, Jeune en difficulté
Tous les jeunes ne trouvent pas leur compte dans le groupe classe classique. Le micro-lycée est une structure expérimentale animée par une équipe motivée et motivante qui aide les jeunes à se reconstruire, à se remettre en mouvement, puis au travail pour atteindre l’objectif du diplôme. C’est une structure collective, participative, où chacun est coresponsable. Cet article décrit la structure et pointe quelques aspects qui semblent essentiels du point de vue du groupe et de ses interactions avec l’environnement.