PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 359, juillet-août 2018, pp. 73-77.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Jeune, Adolescent, Radicalisation
Pour quelles raisons des centaines de jeunes Français ont-ils été attirés par le djihad ces dernières années ? Sur quel terrain sociopsychologique cette idéologie mortifère a-t‑elle pu prospérer ? Le psychanalyste Olivier Douville a reçu dans son cabinet plusieurs jeunes, garçons et filles, tentés par un départ en Syrie pour y rejoindre une organisation djihadiste. Il évoque ici leurs échanges, et les réflexions qu’ils lui ont inspirées.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 37-48.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie numérique, Relation enfant-parents, Protection de l'enfance, Assistance éducative, Placement, Distance, Communication, Famille, Réseau d'information et de communication, Jeune, Adolescent, Médiation
Dans le cadre d'une recherche menée en 2013, nous avons voulu contribuer à définir les enjeux spécifiques liés au développement et à la diffusion des systèmes et technologies numériques de l'information et de la communication dans le champ de la protection de l'enfance...
Article de Dounia Bouzar, Linda Testouri, Pablo Madriaza, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 72, mai 2018, pp. 4-124.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Jeune, Adolescent, Prévention, Mineur, Religion
Radicalisation ou radicalisations ? Que le mot soit mis au singulier ou au pluriel, il interroge. Un tour de la question, au niveau théorique, inciterait même à la plus grande prudence. Plutôt que de radicalisations – mot qui embrasse de nombreuses formes d’expressions politiques ou religieuses – il faudrait parler de phénomènes d’engagement et de radicalisations violentes. Mais aussi, ne pas se laisser obnubiler par l’actualité, parfois dramatique, mais bien examiner ce qui existe, ou ce qui est à inventer, dans l’action éducative. Avec un objectif évident : aider des jeunes en quête de sens à trouver, par la (ré)appropriation d’un véritable esprit critique, par un soutien, par un encadrement adapté et par une compréhension fine de leur problématique personnelle et sociale, une place dans, et non pas contre, la société dans laquelle ils vivent.
L'aspect physique, la mode vestimentaire, les soins du corps, la coiffure, l'attachement aux marques réputées... notre société est devenue, au fil des temps, de plus en plus soucieuse de l'apparence. Longtemps apanage des filles et des femmes, les garçons et les hommes prennent eu aussi soin de leur présentation, les ménages consacrant 3000 euros chaque année rien qu'en produits cosmétiques. On pourrait se féliciter de cette concrétisation du proverbe "bien dans sa peau, bien dans sa tête", si elle n'avait quelques effets pervers au premier rang desquels l'injonction d'avoir à se présenter sous le meilleur jour, sous peine d'être mis au ban. Cet impératif est devenu despotique au point de provoquer une véritable discrimination à l'égard de tous ceux qui s'éloignent des archétypes imposés. Les adolescents y sont particulièrement sensibles, dans une période où ils cherchent à affirmer leur identité et sont très attachés à leur image. Alors comment appréhender ce sujet délicat ?
Article de Edouard Gentaz, Mael Virat, Jérôme Clerc, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 71, octobre 2017, pp. 23-161.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Jeune, Adolescent, Travail éducatif, Relation éducative, Relation travailleur social-usager, Communication non-verbale, Empathie, Inhibition, CEF, Posture professionnelle, Accompagnement, Délinquance, Distance, Affectivité
Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’ensemble des disciplines des sciences humaines ont intégré les processus émotionnels au sein de leurs modèles. À tel point que certains ont parlé d’un véritable tournant épistémologique ! En quoi cette prise en compte des émotions renouvelle-t-elle la compréhension et la pratique du travail éducatif ? Les notions d’intelligence ou de compétence émotionnelles viennent rapidement à l’esprit, en particulier à l’adolescence. Mais au-delà, ce numéro présente les différentes manières de s’appuyer sur la prise en compte des émotions pour mieux aborder le travail éducatif. Il permettra également de traiter les émotions sociales, la relation affective professionnel-usager ou encore le travail émotionnel des professionnels.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 23, n° 3-4, 2017, pp. 105-123.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Adolescent, Jeune, Médicament, Motivation
Cet article porte sur le détournement de médicaments psychotropes chez les adolescents et jeunes adultes. Il propose une revue de la littérature internationale pour apporter des éléments d’information sur ces conduites multidimensionnelles peu explorées par les chercheurs français. Il s’agit de fournir des éclairages sur les profils des jeunes les plus vulnérables ainsi que sur les ressorts de ces pratiques en vue d’élaborer des réponses adaptées à ceux qui dérapent avec les médicaments.
Réaliser un journal amène les enfants (à partir de 8 ans) et les ados à mieux comprendre ce que sont et comment fonctionnent les médias, avec l'idée de les accompagner dans la construction de leur identité citoyenne et de leur faire éprouver ce qu'est la liberté d'opinion. C'est un outil pédagogique indissociable de la démocratie.
C'est également un projet d'animation d'envergure qu'il faut mener en équipe et en gardant toujours à l'esprit le fait que cette activité n'est pas une simple somme d'apprentissages formels et scolaires.
On ajoutera que, pour avoir une véritable portée pédagogique, un journal doit être à l'image des jeunes, conçu en fonction de leurs centres d'intérêt, et avoir de vrais lecteurs réagissant avec l'équipe rédactionnelle.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 6, octobre 2016, pp. 353-359.
Mots clés : Intégrisme, Jeune, Adolescent, Motivation, Religion, Islam, Propagande
Les travaux sur l’étiologie de la radicalisation en lien avec l’islam abordent cette dernière sous différents angles. Cette recherche propose une analyse des motifs d’engagement radical, sous-jacents au projet de départ chez Daesh, pour 809 jeunes suivis en désembrigadement par le Centre de prévention, de déradicalisation et de suivi individuel (CPDSI). Cette association, mandatée par le Ministère de l’intérieur comme cellule mobile nationale, pour transmettre sa méthode expérimentale de déradicalisation aux équipes anti-radicalité des préfectures, a accompagné ces jeunes entre 2014 et 2016, suite à leur arrestation à la frontière par la police ou à l’intervention des parents pour les empêcher de partir. Une analyse qualitative des informations recueillies dans le cadre des prises en charge a mis en évidence sept motifs distincts d’engagement relevant tous d’une recherche d’idéal et/ou d’une fuite du monde réel, en plus d’une catégorie transversale concernant les jeunes possiblement suicidaires. Des événements de vie spécifiques se sont avérés associés à chaque motif d’engagement. L’analyse des premières vidéos et supports de propagande conservés par les jeunes a permis en outre d’identifier l’adaptation du discours des rabatteurs à la sensibilité particulière de chacun et apporte un éclairage sur les leviers d’embrigadement opérants pour chaque motif d’engagement.
Article de Hélène Cheronnet, Pierrine Robin, Catherine Sultan, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 22-124.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Adolescent, Institution, Accompagnement, Placement, Prise en charge, PJJ, Témoignage, Projet
A travers des témoignages de professionnels et des articles scientifiques, le dossier thématique pose la question des conditions de la continuité du parcours des jeunes et du milieu ouvert « nouvelle formule ». « Individualisation de l’accompagnement », « milieu ouvert socle », « projet personnalisé », les récentes orientations publiées par la PJJ témoignent d’une priorité renouvelée d’offrir aux jeunes en conflit avec la loi des réponses diversifiées favorisant leur insertion sociale.