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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 23

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Un autre regard sur les personnes en situation de vulnérabilité. La recherche de l’autonomie de la personne en situation de handicap, seul vecteur pour rendre la personne actrice de sa vie

Article de Sandrine Kloeditz

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 70-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Intégration, Autonomie, Vulnérabilité, Personne handicapée, Handicap, Accompagnement

Notre éducation, l’environnement qui nous est proposé, la confiance qui nous est accordée, construisent nos choix de vie. Pourquoi en serait-il différemment pour les personnes vulnérables et dans cet article plus particulièrement, pour les personnes en situation de handicap ? Qu’est-ce qui nous a construit pour être acteur de nos vies, si ce n’est le regard de l’autre valorisant nos compétences, contribuant à une meilleure estime de nous-mêmes ? Rien de révolutionnaire si ce n’est de considérer toute personne dans sa singularité et dans une reconnaissance de sa place dans notre société.

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L’empowerment par l’animation d’un atelier philosophie/débat : augmenter le pouvoir d’agir par l’agir communicationnel, au sein d’un espace public démocratique et participatif

Article de Sacha Mandelcwajg

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 58-69.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Animation sociale, Participation, Médiation, Atelier, Démocratie participative, Débat, Habermas (Jürgen)

En tant qu'animateur social pour des séniors au sein d'une institution médico-sociale, nous animons avec une trentaine d’usagers un atelier philosophie / débat depuis cinq ans. Notre question de départ est la suivante : dans quelle mesure cet atelier est-il un espace public qui rend possible l’empowerment de ses membres, et permet une démocratie participative où chaque usager peut prendre la parole et contribuer au débat ? Pour répondre à cette question, nous mobilisons essentiellement la théorie de l’agir communicationnel et le concept d’espace public chez Habermas. Cela nous permettra de résoudre la problématique de l’animation sociale autour de l’injonction à la participation. Notons que les noms des personnes mentionnées dans cette article sont modifiés pour respecter leur anonymat.

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Participation des usagers et développement du pouvoir d’agir. Quelles pratiques en pensions de famille ?

Article de Guillaume Testor, Yan Rioux

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 49-57.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Hébergement, Réinsertion sociale

En partant d’une expérience réussie au sein d’une pension de famille qui s’est appuyée sur une forme d’organisation tirée d’expériences participatives passées, notre recherche s’est penchée sur ces lieux de vie afin de savoir si le Développement du Pouvoir d’Agir des personnes était réellement au cœur des différents projets de pensions de famille parisiennes et si ce n’était pas la structure idéale pour la mise en œuvre de cette notion.

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Des pratiques d’empowerment. De la prévention à la transformation par l’approche « s’exprimer, réfléchir et agir ». Quand des adolescentes victimes de violences sexuelles sont au cœur de leur transformation

Article de Emilie Martinak

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social

A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.

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Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

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Les enjeux. Pouvoir d’agir et expertise d’usage : opportunités et écueils pour le travail social

Article de Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 19-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Accompagnement, Vulnérabilité, Expérience, Pouvoir

Nouveaux modes de vie, montée de l’individualisme et du consumérisme, développement d’une société inclusive et promotion du concept de participation, vieillissement de la population et problématique de la dépendance, évolution des formes de pauvreté, complexification des besoins sociaux, évolution des familles, flux migratoires, enjeux climatiques, apogée du numérique, nouveau rapport au travail, transformation des formes d’engagement, nouvelles interventions sociales, rapport différent à la vulnérabilité et au handicap en particulier…, autant d’évolutions qui impactent la façon de penser, concevoir et mettre en œuvre des accompagnements en direction de personnes en situation de vulnérabilité, temporaire ou durable. Ces dernières sont considérées de plus en plus comme des sujets en capacité d’agir et détenant une expertise d’usage issue de leur vécu. Elles-mêmes ou leurs familles le revendiquent d’ailleurs. Les modalités de « faire travail social », beaucoup basées sur des logiques assistantielles et de domination, que les politiques publiques favorisent, doivent donc évoluer. Sans remettre en question des décennies d’accompagnements qui répondaient à des préoccupations sociales dans un contexte donné, le travail social doit prendre en compte un nouveau paradigme : l’exercice du pouvoir d’agir des personnes et la reconnaissance comme la prise en compte de leurs savoirs expérientiels. Identifier soi-même son problème, activer les ressources de son environnement, confronter son expérience de vie avec des pairs, participent de ce paradigme. Celui-ci n’est cependant pas sans poser un certain nombre de questions ni faire émerger des écueils, de l’injonction à agir au désengagement des politiques publiques, jusqu’au maintien de relations asymétriques entre accompagné et accompagnant. Son développement nécessite une réflexion et le partage de conditions préalables à sa mise en œuvre.

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Le travail social entre impuissance et confrontation à l’action humanitaire : le cas des familles hébergées à l’hôtel par le 115 en situation d’insécurité alimentaire

Article de Hélène Leroy

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 157-173.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action humanitaire, Hôtel social, Accueil d'urgence, Aide alimentaire, Enquête, Alimentation, Cuisine, Vulnérabilité, Vie quotidienne, Budget, Empowerment

Mme P. vit avec son mari dans un hôtel de Seine-Saint-Denis. Ensemble, ils ont deux petites filles. Je rencontre madame et ses enfants un après-midi ensoleillé des vacances scolaires, à l’hôtel.
La famille vit ici depuis sept mois, dans une chambre de 25 m2 dotée d’un coin cuisine et d’une salle de bains, d’un grand lit où elle dort avec son mari et son bébé, et d’un petit matelas pour leur fille aînée. Madame P. dit y être bien, mieux que les trois précédentes années qu’elle a passées dans différents hôtels, avec des chambres plus petites et sans cuisine. Mme P. est camerounaise, arrivée en France à 15 ans avec ses parents, elle est réfugiée politique et son mari vient d’obtenir son premier titre de séjour. C’est lors de sa première grossesse qu’elle s’est retrouvée sans logement : « Chez moi, une fille enceinte ne peut pas rester chez ses parents, c’est comme ça ». Le 115 lui a rapidement trouvé une place d’hébergement en urgence, elle se dit chanceuse, n’a pas trop attendu, c’était il y a bientôt 4 ans. Mme P. et sa famille sont considérées comme étant sans logement personnel, et sont hébergées dans le dispositif hôtelier du 115 comme plus de 45 000 personnes en Île-de-France.

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L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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