PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence
Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 210, septembre 2016, pp. 14-18.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Maladie, Adolescent, Relation enfant-mère, Approche clinique, Maladie psychosomatique, Roman familial, Délire
Hospitalisé dans un état grave lié à une maladie de Crohn, Dominique, 20 ans, refuse les soins. Explorant son discours délirant, une psychologue révèle les liens complexes qui unissent le patient à "son" handicap.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Sabri, 17 ans, incarcéré pour un viol commis à l'âge de 14 ans, a connu un parcours parsemé de violences , de rejets et de carences. Face à son immaturité affective et intellectuelle, à son impossibilité de verbaliser et d'élaborer, l'approche corporelle est privilégiée. Récit d'un travail en psychomotricité.
La prise en charge d'un adolescent "accro" aux conduites à risque ne saurait se satisfaire de seuls recadrages éducatifs. Ces mises en danger sont souvent des tentatives pour fuir le traumatisme psychique d'un secret de famille.
Article de Françoise LAUGIER, Vassilis KAPSAMBELIS, Jean Pierre LEBRUN, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 160, septembre 2011, pp. 25-93.
Mots clés : État limite, Trouble de la personnalité, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Psychothérapie, Pratique professionnelle, Prise en charge, Adolescent