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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Fonction publique : modernisation à l'oeuvre ?

Article de Elise Brissaud, Antony Taillefait

Paru dans la revue Direction(s), n° 210, juillet-août 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Fonction publique, Établissement social et médicosocial, Réforme, CHSCT, Égalité professionnelle, Ressources humaines, Gestion, Entretien professionnel, Management, Cadre, Directeur d'établissement, Engagement

Depuis son adoption en août 2019, la loi visant à transformer profondément la fonction publique a amorcé plusieurs évolutions structurelles dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux concernés. Une réforme dense, percutée dans son application par la crise sanitaire, et qui n'a pas fini de dévoiler tous ses effets.

Pour Antony Taillefait, professeur de droit public à l'université d'Angers, la loi de transformation de 2019 ouvre une brèche importante dans le statut des fonctionnaires et encourage les logiques managériales de subordination. Des évolutions qu'il juge délétères pour les agents comme pour le service public.

Le remplacement de la notation par l'évaluation s'est fait progressivement aux Etablissements publics d'Hallouvry. Mais la direction en est persuadée : l'entretien professionnel est essentiel pour développer les compétences des agents et animer efficacement les structures.

Le centre hospitalier Alpes Léman a fait du nouveau dispositif d'engagement collectif, ouvert depuis deux ans aux structures publiques, un des piliers de sa politique managériale. En effet, il introduit une dynamique vertueuse tant pour les professionnels que pour l'établissement.

Dialogue de gestion : quel terrain d'entente ?

Article de Laetitia Delhon, Hélène Croguennec Le Saout

Paru dans la revue Direction(s), n° 209, juin 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Gestion, Projet, Directeur d'établissement, Management, CPOM, Bien-être, ARS, Enfant handicapé

Entre négociation avec les autorités, rapport de force et expertise, le dialogue de gestion est un enjeu essentiel. De lui dépendent la mise en oeuvre de réponses adéquates aux besoins des publics et le développement de projets. Parce qu'il nécessite davantage de technicité, mais aussi de stratégie, les gestionnaires doivent mettre les atouts de leur côté.

Enseignante-chercheure à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), et ex-directrice adjointe de centre hospitalier, Hélène Croguennec-Le Saout analyse la teneur du dialogue de gestion au regard des réformes tarifaires. Encore trop centré sur des indicateurs financiers, il devrait, selon elle, intégrer des aspects plus quantitatifs, comme le bien-être des usagers ou les externalités positives de l'activité des structures sur leur territoire.

Pour faciliter le dialogue de gestion, les directions peuvent avoir besoin d'aide. Outre l'appui des équipes financières ou d'experts extérieurs, des ressources existent du côté de certaines ARS ainsi que de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap).

Dans les Côtes d'Armor, pour renforcer l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap, l'association Adapei-Nouelles a obtenu la signature du recteur d'académie dans son Cpom. Une démarche rare issue du dialogue de gestion avec l'agence régionale de santé.

Apprentissage : un succès à pérenniser

Article de Catherine Piraud Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 206, mars 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Formation, Apprentissage, Formation, Travail social, Établissement social et médicosocial, Employeur, Management, Recrutement, Financement, Organisme de formation, CFA, Partenariat

Longtemps parcours de formation et de recrutement minoritaire, voire déprécié, l'apprentissage convainc de plus en plus d'employeurs d'établissements et de services. Au point de devenir la panacée pour pallier les difficultés de recrutement d'un secteur en mal de candidats ? Il reste encore pour cela à lever quelques freins.

Face à la pénurie de candidatures adaptées pour des parcours en apprentissage, de nombreux employeurs se tournent vers des dispositifs spécifiques, notamment la préparation opérationnelle à l'emploi collective (POEC) et la prépa-apprentissage.

En Dordogne, les adhérents du groupement d'employeurs du champ médico-social DMS 24 peuvent s'appuyer sur la mutualisation de leurs ressources et l'externalisation des fonctions supports pour recruter des jeunes en apprentissage et faire évoluer des salariés par cette voie.

Domicile Valley est un centre de formation des apprentis (CFA) hors les murs d'un nouveau genre. Issu du partenariat entre un institut de formation et un réseau d'associations d'aide aux personnes, il est pensé pour séduire et fidéliser les jeunes afin d'alimenter leurs effectifs.

Gestion des ressources humaines : restaurer le collectif

Article de Jean Marc Engelhard, Jean René Loubat

Paru dans la revue Direction(s), n° 205, février 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Établissement social et médicosocial, Management, Directeur d'établissement, Projet d'établissement, Conditions de travail, Formation professionnelle continue, Qualité de la vie, Usure professionnelle, Équipe, Responsabilité, Délégation

La crise sanitaire n'en finit pas de s'étirer et chez les professionnels, la fatigue est de plus en plus perceptible. Nouveaux projets, qualité de vie au travail, temps d'échange et de respiration, formations... Malgré les difficultés, les directions doivent trouver les leviers pour rebondir, non sans avoir tiré les leçons de cette période inédite.
Le psychosociologue Jean-René Loubat analyse, sur la motivation des professionnels, les effets de la crise, intervenue dans un contexte déjà tendu pour le secteur. Il s'inquiète notamment du timing très court et des modalités encore floues de la phase de transformation de l'offre. Même s'il est rassuré par la réactivité et la solidarité des équipes.
A l'Ehpad public d'Argonne, dans la Meuse, la direction mise sur la qualité de vie au travail pour repartir du bon pied. Une démarche qui passe notamment par une prise en compte améliorée des attentes des professionnels.
Depuis 2017, l'association d'aide à domicile Amical expérimente les équipes autonomes. S'il s'agissait en premier lieu de redonner du sens au travail des intervenantes, cette nouvelle organisation produit d'autres effets bénéfiques pour les professionnelles.

Aller-vers : prendre les devants

Article de Clémence Dellangnol, Jérôme Guillet

Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Non-recours, Accès aux droits, Pratique professionnelle, Management, Prostitution, Marginalité, Exclusion sociale, Accès aux soins, Association, Réduction des risques, Mission locale pour l'emploi, Jeune

C'est le nouveau mantra des pouvoirs publics : aller vers les publics, précéder les demandes pour lutter contre le non-recours et prévenir l'aggravation des situations. Une approche enthousiasmante, propre à revigorer les pratiques professionnelles mais qui suscite de nombreuses interrogations. Avec quels moyens ? Quelles organisations ? Et surtout, aller vers... mais pour aller où ?

Quartiers populaires, festivals, forums participatifs, lotissements... Depuis 20 ans, le chercheur Jérôme Guillet multiplie les interventions dans l'espace public et forme les travailleurs sociaux à l'art "d'inviter et de se faire inviter". Selon lui, l'incitation à "aller vers" doit permettre aux professionnels d'élargir leur répertoire d'action.

A Bordeaux, l'association La Case a créé Poppy, un dispositif d'accompagnement des personnes prostituées. En se rendant directement sur les lieux d'exercice, l'équipe soutient la réduction des risques liés aux pratiques et favorise l'accès aux droits et à la santé.

Dans le cadre d'un vaste programme porté par la mission locale Rhône Sud, l'association Alynea a créé deux postes de conseillère en insertion socioprofessionnelle mobile. Objectif : ramener les jeunes invisibles vers les dispositifs de droit commun.

Equipes de direction : responsables jusqu'où ?

Article de Elise Brissaud, Fabrice Gzil, Jean Yves Delecheneau

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Responsabilité juridique, Management, Service social, Sécurité, Droits des usagers, Communication

La question taraude régulièrement les managers des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Mais la crise sanitaire du Covid-19 lui a donné une nouvelle ampleur. Plainte de familles, mises en demeure d'inspections du travail... La question de la responsabilité juridique des directions est prégnante et son appréhension indispensable.

Pour le philosophe Fabrice Gzil, directeur adjoint de l'Espace de réflexion éthique d'Ile-de-France, la question de la responsabilité managériale doit être appréhendée selon plusieurs principes fondamentaux, comme la nécessaire collégialité des décisions ou encore la protection au service des droits.

Pour se prémunir de toute mise en cause juridique pendant la crise sanitaire, le groupe ACPPA a déployé une politique ambitieuse de suivi des informations et de gestion des réclamations. Objectifs ? Outiller les directeurs et les soutenir dans la résolution des conflits avec les familles.

Si les directeurs et directeurs généraux du secteur sont rarement mis en cause à titre personnel, le risque existe néanmoins. Et les conséquences potentiellement lourdes, explique Jean-Yves Delecheneau, responsable Missions assurances chez Smacl Assurances. Il les invite donc à être vigilants sur les garanties souscrites.

Ressources humaines : le digital étend sa toile

Article de JeanMarc Engelhard, Christelle Merciari, Vincent Mandinaud

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Formation, Internet, Informatique, Télétravail, Établissement social et médicosocial, Management, Organisme de formation, OPCA

Les RH 3.0 ? Dans certains secteurs, c'est déjà une réalité. Dans le social et le médico-social, la transformation numérique se concentre sur le dossier usager informatisé (DUI). Mais de plus en plus d'organisations déploient des solutions destinées à optimiser la gestion des ressources humaines, de la signature en ligne des contrats de travail au suivi des carrières en passant par la formation en distanciel.

Numériser la gestion du personnel tout en renforçant un lien avec celui-ci, telle est la démarche dans laquelle est engagée la Fondation Lenval, établie à Nice (Alpes-Maritimes), qui intervient dans le champ de la santé mentale des enfants et des adolescents. Décryptage avec Christelle Merciari, la directrice des ressources humaines.

Chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), Vincent Mandinaud a piloté une action sur les conditions d'usage des outils numériques dans les organisations de travail dans le cadre du plan national Santé Environnement. Il s'interroge sur les vertus prêtées au digital dans l'univers du travail, notamment dans les process RH.

Décidé à engager la transformation numérique de ses ressources humaines, l'association Le Moulin Vert a opté pour un SIRH aux multiples fonctionnalités. Pour le configurer, les directions fonctionnelles ainsi que des représentants des établissements ont été embarqué dans le projet.

Distanciel, blended ou mobile learning, classes virutelles... Les organismes de formation vivent eux aussi une petite révolution numérique. Un changement de pratiques auquel le secteur s'adapte à un rythme qui s'est accéléré avec la crise sanitaire.

Impact social : au service des valeurs

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Contrat à impact social, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Indicateur, Management, ASE, Accompagnement, Jeune majeur, Solidarité, Valeur, Accès aux soins, Emploi, Insertion sociale, Précarité, Insertion professionnelle

Elle est souvent perçue comme un énième avatar d'une obsession de la mesure et de la performance des organisations. Pourtant, l'évaluation d'impact social peut être un formidable outil de défense des modèles et des missions du secteur social et médico-social. A condition d'en modeler soi-même les objectifs, les outils et les indicateurs.
Lancées à titre expérimental par Apprentis d'Auteuil, les Toulines ont fait l'objet d'une évaluation d'impact en 2018. Grâce à ses résultats positifs, ce programme d'accompagnement de jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance a pu tripler le nombre de ses établissements.
L'évaluation d'impact social du Réseau Apreva positionne les garages solidaires comme un maillon de l'accès à l'emploi pour les publics précaires. Elle souligne leur contribution à une meilleure qualité de vie en facilitant l'accès à la vie sociale et aux soins.

Entreprises sociales inclusives : maintenant ou jamais

Article de Justine Canonne, Brigitte Klinkert, Thibaut Guilluy

Paru dans la revue Direction(s), n° 194, février 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise adaptée, Crise économique, Travailleur handicapé, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Exclusion sociale, Précarité, Pauvreté, Management, Territoire, Inclusion, Saône et Loire, Allier

Les entreprises sociales inclusives sont en première ligne pour accompagner les publics les plus éloignés de l'emploi dans cette période de crise. Une crise économique et sociale dont elles subissent aussi elles-mêmes les effets. Malgré les mesures exceptionnelles de soutien déployées à leur attention en 2020, auront-elles les moyens de concrétiser toutes les attentes placées en elles ?

Les entreprises sociales inclusives, celles de l'IAE en tête, font aujourd'hui figures de fantassins pour soutenir les publics en difficulté. Pour les y aider, l'appui de l'Etat sera maintenu en 2021, promet Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion.

Rendre le monde de l'entreprise plus inclusif est possible, avec l'appui des structures sociales ad hoc, soutient Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'Emploi et à l'Engagement des entreprises. En misant sur de nouveaux partenariats.

En Saône-et-Loire, l'association des PEP 71 a bâti un projet expérimental d'appui à trois structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) : une infirmière y intervient pour soutenir les salariés en parcours atteints de troubles psychiques.

A Montluçon (Allier), l'entreprise adaptée Recycléa est pionnière dans l'expérimentation de CDD Tremplin. Dans ce cadre, elle mutualise une chargée de relations Entreprises avec des structures d'insertion du territoire.

Comité économique et social : renouer le dialogue

Article de Jean Marc Engelhard, Nadia Rahou

Paru dans la revue Direction(s), n° 193, janvier 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Comité social et économique, Représentant du personnel, Conditions de travail, Sécurité, Risques psychosociaux, Établissement social et médicosocial, Management, Syndicat

Un an déjà que toutes les organisations de plus de onze salariés, disposent d'un comité social et économique (CSE). Souvent encore en phase de rodage en raison de la crise sanitaire, cette nouvelle instance représentative du personnel doit désormais trouver ses marques, tout comme ceux qui la composent, afin de contribuer à dynamiser le dialogue social.
Inciter les structures sociales et médico-sociales à concevoir des modes de management du dialogue social porteurs d'action améliorant les conditions de travail, allant du développement de bonnes pratiques à la négociation d'accords : telle est l'ambition de l'incubateur de comité social et économique créé par l'Uriopss Occitanie.
La fusion des instances représentatives du personnel peut-elle avoir des effets positifs sur le cadre de l'exercice professionnel ? Oui, répond Nadia Rahou, chargée de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) à condition que des moyens suffisants, c'est-à-dire au-delà du légal, soient affectés au comité social et économique.
Les élus du comité social et économique de l'Adapa 54 ont travaillé en étroite collaboration avec la direction pour affronter la crise du Covid-19. Des échanges permanents ont permis d'adapter les protocoles d'intervention aux domiciles en temps réel.
Profiter de la mise en place des comités sociaux et économiques pour dynamiser le dialogue social : telle est l'ambition de l'Iriae Hauts-de-France, qui a accompagné sept structures d'insertion dans cette démarche, en misant sur l'amélioration des conditions de travail.