PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 62-74.
Mots clés : Travail social : Métiers, Méthode de travail social, Intervention sociale, Travail social de groupe, Démocratie participative, Belgique
Les auteures abordent la méthodologie du travail social communautaire au travers de ses différentes dimensions. Il ne s’agit donc pas d’offrir une définition qui enfermerait la démarche mais au contraire de proposer au lecteur de regarder le travail social sous un angle particulier. Leurs propos sont ponctués de nombreux exemples afin d’une part d’améliorer la compréhension et d’autre part de mettre en lumière des actions concrètes. Elles ont également pour ambition de replacer cette méthodologie dans le contexte actuel et de mettre en évidence les enjeux auxquels cette démarche est confrontée.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle
Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 32, n° 1, pp. 3-20.
Mots clés : Prévention spécialisée, Prévention, Modèle, Sociologie, Intervention sociale, Contrainte, Contrôle social, Prévention de la délinquance, Quartier, Insécurité
Depuis les années 1980, la prévention fait l'objet d'une grande variété de pratiques qui tendent soit à agir sur les causes profondes de la délinquance (prévention sociale), soit à empêcherle passage à l'acte (prévention situationnelle). Alors que la prévention sociale a connu un certain succès dans les années 1980, la prévention situationnelle semble aujourd'hui hégémonique. Pourtant, dans divers pays européens, la prévention sociale continue d'être invoquée par bon nombre d'intervenants sociaux basés dans des quartiers populaires considérés comme «criminogènes». L'article livre une analyse du devenir de ces pratiques tout en questionnant l'articulation entre les deux modèles de prévention en jeu.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 3, pp. 401-428.
Mots clés : Protection de l'enfance, ASE, Orientation éducative, Maltraitance, Famille, Accompagnement, Intérêt de l'enfant, Carence familiale, Responsabilité, Parentalité, Équipe soignante, Intervention sociale, Mandat judiciaire, BELGIQUE
En Communauté française de Belgique, le décret de l'aide à la jeunesse du 4 mars 1991 a donné une nouvelle impulsion à l'ensemble de la politique relative à ce secteur. Une quinzaine d'années plus tard, à partir de sa pratique dans un centre d'orientation éducative travaillant sur mandat du Service de l'Aide à la Jeunesse (SAJ), l'auteur questionne son travail dans les nombreuses situations de maltraitance confiées au service. (...) L'élaboration d'une méthodologie particulière, à partir d'un travail d'équipe en co-intervention, va servir notre objectif : constituer, dans le cadre d'un mandat SAJ, un outil au service de l'intérêt de l'enfant. Car le risque est bien là, celui que les promoteurs du décret souhaitaient prioritairement éviter : la judiciarisation trop rapide de ces situations de maltraitance pourrait laisser croire qu'elles ne doivent être prises en charge que dans le seul cadre judiciaire.