PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Aubry, Hélène Trimaille, Florence Mathieu Nicot, et al.et al.
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 42, n° 163, décembre 2020, pp. 11-204.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Fin de vie, Mort, Personne âgée, Accompagnement de fin de vie, Euthanasie, Suicide, Éthique, France, Suisse, Belgique
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 214-225.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Suicide, Passage à l'acte, Terrorisme, Addiction, Décrochage scolaire, Prévention, Trouble de la personnalité, État dépressif, Relation familiale, Prise en charge, Traumatisme
Dossier constitué de 6 articles :
- Les parents d’adolescents suicidants
- Dépression, psychotraumatisme et addiction après attentat chez un adolescent
- La lutte à travers le cafard à l’adolescence - Clinique de l’expression et des transferts face à l’adolescent suicidant
- Place du Cesa, Centre d’évaluation et de soins pour adolescents, dans le parcours de soin des adolescents déprimés en Seine-et-Marne
- Adversité précoce, dysrégulation émotionnelle et tentatives de suicide multiples chez les adolescents avec un trouble de la personnalité limite
- Le plan de sécurité : un outil pour la prévention des récidives suicidaires - L’expérience amiénoise avec les adolescents
Article de Réal Labelle, Hervé Benhamou, Lalou Tisseyre, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 2, avril-juin 2020, pp. 111-166.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Estime de soi, Prévention, Adolescent, Suicide, État dépressif, Canada
Dossier constitué de 7 articles :
- Regard clinique sur l'étude des symptômes dépressifs et des pensées suicidaires chez des adolescents canadiens
- Le programme Zénetudes : pour diminuer le risque d'émergence de la dépression et de l'anxiété lors du passage à l'âge adulte
- Solidaires pour la vie : un programme scolaire canadien de littératie en santé mentale pour prévenir le suicide chez les adolescents
- Améliorer le coping des jeunes pour prévenir le suicide
- Dominique Interactif pour Adolescents-Révisé, dépression, comorbidité et suicidalité
- Séries de suicide impliquant des adolescents et des jeunes : culture et transmission intergénérationnelle
- Retour d'expérience comme doctorante et post-doctorante en recherche et clinique, Colloque de Montréal, deux jours inspirants
Cet article explore les facteurs qui influencent la recherche d’aide des adolescents concernant les idées suicidaires. D’une part, certaines caractéristiques personnelles influencent la recherche d’aide, dont le sexe, l’âge, le groupe ethnique, ainsi que la présence de problèmes de santé mentale. D’autre part, il existe de nombreux obstacles et facteurs facilitants. Les obstacles à cette recherche d’aide sont la stigmatisation, les craintes quant à la confidentialité et au lien de confiance, la difficulté de reconnaissance des symptômes de troubles mentaux, le manque d’accessibilité aux services, ainsi que le besoin d’autonomie. Tandis que les facteurs facilitants sont la capacité d’identifier et de percevoir la présence d’un problème, la personnalité de l’aidant, une meilleure compréhension et utilisation de l’information en santé mentale, une expérience antérieure positive de recherche d’aide ainsi que la capacité à identifier plusieurs sources d’aide. Des recommandations pour la pratique clinique et la recherche sont ensuite émises.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 21-229.
Mots clés : Suicide, Enfant, Étude de cas, Dépistage
Une revue exploratoire (Scoping Review) inspirée du modèle d’Arskey et O’Malley (2005) a été réalisée afin de connaître les différentes dimensions du phénomène du risque suicidaire chez les enfants de moins de 12 ans. Les moteurs de recherche PubMed, Web of Science, CINAHL, EMBASE et Google Scholar ont été utilisés pour constituer l’échantillon de 13 articles et un rapport. Ces articles ont été publiés entre 2005 et 2017 et écrits en français ou en anglais. En général, les enfants de moins de 12 ans présentent plus de propos ou d’idées suicidaires que de tentatives. Les moyens utilisés pour les tentatives sont : l’intoxication médicamenteuse, la pendaison et l’étranglement. Il demeure difficile de reconnaître l’intentionnalité derrière le geste. Souvent, le geste semble impulsif chez ces enfants. Des biais méthodologiques existent dans les différentes études, rendant plus difficile la mesure précise de l’ampleur du phénomène. De plus, bien que le développement du concept de mort s’effectue progressivement, il n’est pas nécessaire que cette acquisition soit complète pour qu’un risque suicidaire soit présent, ce qui fait en sorte qu’il faut toujours le considérer sérieusement. Il s’avère donc important pour les personnes travaillant auprès de ces enfants de dépister ce risque, de soulager la détresse sous-jacente et ainsi prévenir les tentatives de suicide, dont l’incidence tend à augmenter avec l’âge.
La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.
Article de Mélania Andronicos, Jacques Besson, Monique Seguin
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 54-65.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Suicide, Urgence, Télécommunication, Technologie de l'information et de la communication, Analyse comparative, Langage
Le but de cette étude est de contribuer à la compréhension du dépistage du comportement suicidaire dans un contexte d’appel d’urgence. Pour mener à bien ce travail, nous avons procédé à l’analyse d’appels téléphoniques de personnes suicidaires ayant eu recours à un centre d’appels d’urgence psychiatrique. Sur la totalité des 2 521 appels psychiatriques répertoriés au cours d’une année, seuls les contacts directs avec les personnes en crise suicidaire ont été retenus pour la retranscription. Au total, 102 appels répondaient aux critères de sélection et ont été pris en compte dans l’analyse. Les résultats de notre étude font ressortir la complexité de l’acte suicidaire et légitiment l’hypothèse que les outils prédictifs peuvent avoir une certaine efficacité dans l’analyse des facteurs de risque. Ils ne permettent cependant pas d’obtenir le niveau de précision nécessaire pour l’analyse de l’urgence et de la dangerosité.
Un numéro sur le thème de "Lacan et adolescence" expose donc aux lecteurs au langage idiosyncrasique de J. Lacan qui, paradoxalement, fait oeuvre de communication, au moins auprès de ceux qui peuvent l'entendre. C'est bien à ceux-là que la revue a demandé d'écrire. Le vocabulaire, les mathèmes et autre figures topologiques, outre les assertions sous le mode d'apories, pourront rebuter.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 2, avril-juin 2016, pp. 88-96.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Évaluation, Prévision, Prévention sanitaire, Passage à l'acte, Risque, Principe de précaution