PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Sagrario Anaut Bravo, Neus Caparros Civera, Maria Carmen Portillo Vega
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 262, septembre 2016, pp. 59-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie neurologique, Prise en charge, Malade, Aidant familial, Parkinson (maladie de), Espagne
Les impacts sociaux de la maladie de Parkinson suscitent beaucoup d'intérêt afin d'améliorer sa prise en charge sociale. Nous traiterons ici l'exemple de la Navarre (Espagne) entre 2008 et 2015. Nous avons utilisé une méthodologie qualitative d'exploration séquentielle et pluricentrée. D'après les résultats, on constate que la principale ressource de soin est le soutien familial, qu'il est essentiel de disposer des ressources personnelles, sociales, techniques, matérielles et financières, et que des nouveaux modèles de prise en charge apparaissent.
Article de Patrice Cuynet, Marie Anne Schwailbold, Almudena Sanahuja, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 53-68.
Mots clés : Enfance-Famille, Image, Inconscient, Habitat, Diagnostic, Famille, Prise en charge, Psychothérapie, Outil, Dessin
L’épreuve projective intitulée « spatiographie projective familiale » a pour objectif de comprendre l’image inconsciente du corps familial à travers l’analyse du dessin groupal de la « maison de rêve ». Par cette méthodologie, les auteurs peuvent établir un diagnostic de la structure des liens inconscients de la famille et en faire un objet médiateur pour la prise en charge psychothérapique et une épreuve projective groupale familiale pour le diagnostic. Le dessin de la « maison de rêve » est un outil original qui investigue les dimensions diachronique et synchronique permettant une approche complète de la structuration de l’image du corps familial.
Article de Hélène Cheronnet, Pierrine Robin, Catherine Sultan, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 22-124.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Adolescent, Institution, Accompagnement, Placement, Prise en charge, PJJ, Témoignage, Projet
A travers des témoignages de professionnels et des articles scientifiques, le dossier thématique pose la question des conditions de la continuité du parcours des jeunes et du milieu ouvert « nouvelle formule ». « Individualisation de l’accompagnement », « milieu ouvert socle », « projet personnalisé », les récentes orientations publiées par la PJJ témoignent d’une priorité renouvelée d’offrir aux jeunes en conflit avec la loi des réponses diversifiées favorisant leur insertion sociale.
Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.
Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 4, juin 2016, pp. 232-239.
Mots clés : Identité sexuelle, Prise en charge, Adolescent, Accompagnement, Genre
Les dysphories de genre à l’adolescence et durant l’enfance sont étudiées depuis de nombreuses années dans la littérature médicale. En France, les demandes émanant d’adolescents et de leur famille sont de plus en plus fréquentes et l’âge de cette demande de plus en plus jeune, avec une demande de prise en charge spécialisée par les équipes pluridisciplinaires s’occupant du sexualisme.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Article de Daniel Rousseau, Elise Riquin, Mireille Rozé, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2016, pp. 345-374.
Mots clés : ASE, Placement, Handicap psychique, Adulte, Prise en charge, Évolution, Jeune enfant, Inadaptation sociale, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Protection de l'enfance, Enfant maltraité, Recherche, Diagnostic, Famille en difficulté
La recherche Saint-Exupéry, 2011-2014 décrit le devenir sur 20 ans de 129 enfants ayant bénéficié, avant l'âge de 4 ans, d'un placement dans un établissement de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) du département de Maine-et-Loire (49). Les biographies exhaustives de ces enfants ont été reconstituées depuis leur naissance jusqu'à leur majorité.
La morbidité personnelle à l'admission est très forte (mauvais état général, souffrance psychique) dans un climat familial souvent très perturbé (nombreux enfants placés dans la fratrie, troubles psychiatriques parentaux). Tous les enfants progressent ensuite, mais en ordre dispersé. Les enfants dont la gravité de l'état à l'admission est importante et pour lesquels les décisions de placement ont été prises après un long délai, progressent le moins bien.
La recherche met en évidence plusieurs déterminants péjoratifs du devenir, notamment la gravité et la durée de l'exposition au risque. A l'âge adulte, un quart des enfants conservent un handicap psychique et une inadaptation sociale et sont dépendants des prestations sociales. A l'opposé, un autre quart évolue favorablement : il s'agit d'enfants pris en charge suffisamment tôt, avec des troubles somatiques et psychologiques encore réversibles. La recherche met aussi en évidence des facteurs protecteurs, notamment une prise en charge précoce. Les évolutions péjoratives paraissent donc pouvoir être réduites en améliorant le dépistage et en développant cette prise en charge précoce.