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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 141 à 150 sur un total de 156

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Gestation pour autrui, roman des origines et triple scène

Article de Claudine Veuillet Combier

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 53-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Gestation pour autrui, Origine, Filiation, Parentalité

Cet article propose une réflexion sur les enjeux de la gestation pour autrui pour souligner l’embarras sociétal que la situation mobilise et relever que, de manière générale, les nouveaux modes d’accès à la parentalité, qui multiplient les acteurs auprès de l’enfant, brouillent les représentations habituelles et interrogent les fondements de la filiation. Dans le cas de la gpa, l’article avance l’idée originale que le roman des origines convoque une triple scène dont tout l’enjeu reste la saisie subjective. Il apparaît alors que les liens de filiation engagent, en toutes circonstances, un travail de construction et relèvent à ce titre de la fiction intime. Enfin, il est rappelé que c’est l’inscription symbolique des liens de filiation qui confère à ces derniers leur fonction organisatrice pour le sujet.

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Clinique des liens familiaux dans une famille lesboparentale

Article de Alain Ducousso Lacaze, Marie José Grihom

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Famille, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Enfant, Psychanalyse, Généalogie, Transmission

Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les familles homoparentales et le développement des enfants. Le volet qualitatif clinique se centre sur l’approche de l’élaboration des liens familiaux du point de vue des parents comme des enfants. Les données cliniques présentées ici sont recueillies auprès des parents, un couple de femmes, grâce à un entretien ainsi qu’à la libre réalisation d’un arbre généalogique. Aux enfants, ici une enfant de 11 ans, sont proposés un dessin de famille, cinq planches du CAT, un entretien, un génogramme. Les auteurs analysent les résultats en référence aux travaux psychanalytiques sur la famille et notamment aux deux polarités des liens : la différenciation et l’indifférenciation. Dans l’étude clinique retenue sont à l’œuvre des logiques d’indifférenciation en rapport avec des éléments de transmission transgénérationnelle dont a hérité le couple parental, mais aussi des éléments de différenciation reposant sur la structuration œdipienne, le repérage dans la généalogie et la référence à des « tiers symboligènes ». Les données recueillies auprès de l’enfant mettent en évidence comment elle se fait héritière de ces logiques d’indifférenciation tout en trouvant des voies de subjectivation.

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L’invention du « faire famille » du côté de l’enfant en situation de co-homoparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant

La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.

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« La putain de sa mère » : insulte et ravage dans le lien mère-fille

Article de Alexandre Lévy

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 123-134.

Mots clés : Enfance-Famille, Insulte, Relation enfant-mère, Fille, Psychanalyse, Traumatisme, Jouissance

Ce travail, orienté par les concepts lacaniens, aborde la notion de ravage comme expérience subjective catastrophique dans le lien mère-fille, au travers le cas clinique d’une jeune femme, aux prises avec les réminiscences d’une insulte à son encontre. Il présente le cadre de ce suivi et son évolution thérapeutique, en ayant au préalable développé la notion de ravage. Celle-ci peut être précisée dans sa définition et, dans cette perspective, l’auteur nous propose l’hypothèse selon laquelle le ravage relève d’une expérience traumatique sans pouvoir se soutenir de ses effets, soit un trauma privé des ressources névrotiques du traumatisme.

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Les communautés conjugales

Article de Jacques Robion

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 109-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe d'appartenance, Communauté, Couple, Psychanalyse, Inconscient

Comment travailler en commun sur un objet de travail qui soit commun mais ne soit pas réduit à de l’inconscient, de l’infantile, de l’identique pluri-individuel ? L’auteur, psychanalyste et thérapeute de couple, propose le recours au concept d’appartenance de la théorie des ensembles et concrètement, dans la pratique, à sa version subjective : le concept du partagé et du non partagé. Une façon de penser le commun du couple qui maintienne les différences et sa désorganisation parfois irréductibles, une façon de ne pas prendre notre désir inconscient d’unification du couple pour celui du couple. En recourant également à la notion de lien inconscient plutôt qu’à celle d’alliance inconsciente.

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Un espace de discussion, d’échange et de partage singulier : le « café-parents » en ruralité. Témoignage

Article de Maryse Pascau

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 97-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Groupe de parole, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Milieu rural, Conseiller conjugal, Expérience

Ce récit d’expérience écrit par une conseillère conjugale et familiale analyse la construction et le fonctionnement d’un « café-parents » : groupe de parole de parents et groupe de leurs enfants, dans le cadre d’un centre de consultation conjugale associatif AFCCC, dans le Gers. Exemple de mixité sociale et de soutien de la pratique parentale, ce lieu d’échanges et de parole soutient la parentalité en s’appuyant sur le partage de l’expérience des liens parent/enfant. Le groupe s’organise avec la présence facilitante et contenante de praticiens du couple et de la famille et l’encadrement des enfants par des professionnelles formées à l’animation de groupes d’enfants. Cet article rend aussi compte des retours d’expérience des participants, autant de témoignages qui montrent l’importance de cet accueil comme espace pour penser les différents enjeux de la parentalité.

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Le père adéquat, sans plus : entre culpabilité et légitimité

Article de Khalid Boudarse, Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 53-66.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Père, Légitimité, Culpabilité, Séparation, Protection de l'enfance, Famille monoparentale

À partir de la clinique de la protection de l’enfance, l’article aborde la situation des pères qui élèvent seuls leurs enfants. Il tente de comprendre comment les compétences parentales sont évaluées chez les pères alors que l’expérience professionnelle et les pratiques institutionnelles sont construites essentiellement, en matière de monoparentalité, à partir de l’accompagnement des familles monoparentales maternelles. Les auteurs interrogent le référentiel théorique dans la même perspective. Par ailleurs, ils questionnent l’imaginaire paternel lui-même en lien aux images maternelle et familiale. Enfin, ils soumettent des propositions en matière de pratique professionnelle et quelques pistes de réflexion pour la recherche-action.

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Pères et institutions : perspectives transculturelles

Article de Taïeb Ferradji

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Migration, Transmission, Père, Institution, Filiation, Identité culturelle, Culture, Psychiatrie infantile, Consultation

La dialectique possible entre pères et institutions est indissociable des concepts d’identité et de filiation dans leur rapport à la culture. En Afrique et/ou en Orient, par exemple, il est courant de désigner un individu par son lien de filiation (celui transmis par les parents ou acquis après l’arrivée des enfants) dans la mesure où ce lien le relie à une ascendance ou une descendance. Si le complexe d’Œdipe a connu le succès qui est le sien, depuis sa description par Freud, c’est non seulement en raison de son universalité, mais aussi parce qu’il se réfère à la transmission à travers la filiation. Or, même l’actualité récente nous rappelle que la filiation est au cœur de toute culture et la communication, par-delà les langues, est le vecteur principal de ces différentes façons de faire et de dire. Quels liens entre pères migrants et institutions ? La consultation transculturelle est un espace privilégié d’analyse et de médiation dans les situations où ce lien est mis à mal.

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Compétence paternelle : le complexe du manchot

Article de Jean Luc Viaux

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 27-40.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Paternité, Divorce, Séparation, Relation enfant-père, Compétence, Maternage

Les pères disparaissent encore trop souvent de la vie des enfants, que ce soit par renoncement immédiat ou du fait de séparations parentales. La situation de ceux qui s’accrochent à l’exercice de la paternité dans des situations conflictuelles n’est pas facile : on leur demande de faire preuve de leur compétence à faire leur travail de parent dans un contexte social où le maternage est devenu dominant. Évaluer cette compétence au cas par cas suppose de comprendre ce contexte et de tenir compte du lien père-enfant sans exiger du père qu’il devienne une sorte de mère suffisamment bonne. L’auteur propose d’examiner la situation de ces pères à partir de son expérience d’expert pour les juges aux affaires familiales.

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Que faut-il pour faire un père ?

Article de Simone Korff Sausse

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 15-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Père, Relation enfant-père, HISTOIRE, Famille, Société, Institution, Représentation sociale

L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.

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