PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 11-17.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Liberté, Identité, Psychologie du développement, Relation enfant-parents, Soin, Éducation, Modèle parental
Qu’est-ce que la parentalité et comment se définit-elle aujourd’hui ? Quelles sont les questions que posent les évolutions liées aux nouveaux modes de procréation et aux différentes formes familiales ? Quels sont les impacts sur le développement psychique de l’enfant ?
La relation objectale au parent est, plus que jamais, centrale pour la construction de l’enfant et de son sentiment continu d’exister ; en effet, le sens et la cohérence de l’environnement sont aujourd’hui davantage portés par le désir parental que par l’organisation sociale.
Article de Alain Bentolila, Martine Chomentowski, Francis Lavoine, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 81, mars 2016, pp. 3-82.
Mots clés : Culture-Loisirs, Illettrisme, Concept, Statistiques, Enfant en difficulté, Jeune en difficulté, Identité, Enfant de migrant, Langue maternelle, Prévention, Éducation, Formation, Expérience pédagogique, École, Décrochage scolaire
L'objectif de ce numéro est de contribuer à la lutte contre l'illettrisme par une meilleure compréhension de ce phénomène, en tentant de déconstruire quelques représentations et préjugés, et d'en identifier les enjeux culturels, sociaux et économiques. Le but est également de présenter des solutions, des propositions concrètes d'intervention en termes de prévention et de remédiation...
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.
Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social
Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.
La vie quotidienne, les expériences liées à la diversité interculturelle, aux relations interpersonnelles (incluant les liens amicaux et amoureux), aux voyages et à l’apprentissage des langues sont, parmi d’autres, des dimensions importantes des séjours académiques internationaux. Ce texte porte sur les modalités de transition et de transformation vécues par des étudiants internationaux, à partir d’une étude de cas basée sur un entretien biographique. Le récit sélectionné met l’accent sur des dimensions personnelles, informelles, expérientielles et interculturelles des séjours académiques, tout en étant attentif aux enjeux et exigences académiques des stages ainsi qu’aux contraintes institutionnelles des universités. L’intérêt central de cet article porte sur la relation entre transitions et transformations, dans une perspective biographique et dynamique.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi
Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 55-68.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Système, Évolution, Changement, Identité, Genre
L’histoire de la science procède par révolutions non par accumulation (Kuhn, 1962). Chaque période de l’histoire, cependant, présente différentes conceptions du changement. À présent, la coexistence du processus stochastique de la complexité avec les déterminations du passé représente la combinaison d’une pluralité de conditions concomitantes qui montrent le plus fréquemment une conscience plurielle, incertaine et souvent inconsciente d’un devenir beaucoup plus flottant. Dans cette optique, les concepts de transaction, de transition et de transformation « font système ». Le sens du mouvement que la matrice trans implique se développe dans un processus de synergie interne, relationnelle, un médium, en réciprocité avec l’environnement extérieur. Acteurs, contenus et processus, liés au préalable, doivent se reconnaître aujourd’hui dans un système complexe et flottant où de nouvelles significations et attentes se reformulent et se « réorientent » sur un plan de remaniement continu de significations dans la diversité des spécificités identitaires et organisationnelles. Par ces leviers épistémiques, l’évolution des genres fait partie d’un processus de révision des paradigmes culturels de l’identité sexuée avec laquelle ils ont été définis, dominants ou dominés, et offre la possibilité d’activer un registre existentiel plus réfléchi, plus dynamique, plus ouvert, plus adapté aux attentes et aux orientations de sens identitaires.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 277S, janvier 2016, pp. 50-53.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mouvement social, Image de soi, Identité, Reconnaissance
Femmes, homosexuels, minorités religieuses et travailleurs : la plupart des nouvelles luttes correspondent à des demandes de reconnaissance. Signe d'une psychologisation des rapports sociaux ?
Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi
La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.