PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.
Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social
Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération
Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 15-22.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Partenariat, Institution, Organisation, Socialisation, Action collective
Une recherche menée au début des années 2000 en France sur deux partenariats dans l’insertion sociale et professionnelle montre que les tensions entre les logiques des acteurs créent un contexte local fait d’incertitudes diverses et construisent une situation semi-structurée, caractéristiques des transactions sociales. Dans les deux cas, une forme d’institution de l’action marquée par la précarité et l’incertitude a émergé. Les acteurs, de manière visible ou officielle ou de manière plus clandestine, ont procédé à des arbitrages pour construire une « organisation » locale qui les a rassemblés. Les transactions sociales qui en ont résulté manquaient de la garantie de durée et du monopole du pouvoir légitime qui font la force de l’institution. Mais elles se sont développées parce qu’elles ont laissé aux acteurs des marges de manoeuvre pour transiger.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 53-65.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Usager, Environnement social, Partenariat, Élu local, Travailleur social, Recherche universitaire, Pluridisciplinarité, Diagnostic, Territoire, Formation, Besoin
Après le rappel des principes fondateurs (solidarité nationale, citoyens-
acteurs, environnement mobilisé, solidarité intégrée aux politiques
publiques, approche adaptée au territoire), et des acteurs clés du développement social (l’usager, son environnement, les partenaires locaux, les élus, les intervenants sociaux), l’auteur expose les besoins nouveaux de formation des travailleurs sociaux puis les évolutions correspondantes qu’il préconise pour les cursus de formation.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 121-130.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Femme, Violence, Travail social, Genre, Calais
Tenant compte des rapports sociaux de sexe dans notre étude des femmes migrantes seules, nous proposons une analyse de la migration des femmes dans un continuum des violences genrées (au quotidien, aussi bien dans la sphère privée que publique) au niveau transnational en nous basant sur les femmes migrantes rencontrées dans le camp de Calais.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 143-153.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail social, Insertion par l'économique, Entreprise intermédiaire, Chômage, Jeune
Cet article retrace la genèse du champ de l’insertion par l’activité économique (IAE), dont l’objet est la mise au travail de chômeurs « en difficulté » afin de permettre leur accès ultérieur à un emploi de droit commun. Il entend montrer dans quelle mesure la naissance du secteur de l’IAE à la fin des années 1970 constitue une rupture vis-à-vis des pratiques dominantes dans le champ du travail social. La mobilisation du concept d’épreuve permettra de rendre compte des logiques de justification et de légitimation des initiateurs des premiers dispositifs de l’IAE pour répondre aux critiques qui leur sont adressées et tenter d’institutionnaliser l’IAE parmi les politiques d’action sociale françaises.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 51-61.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Travail social, Changement, Formation, Coordination, Protection de l'enfance, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
En raison de la complexification du monde professionnel, les champs d’expertise se démarquent les uns des autres et ils tendent à se cloisonner et à se hiérarchiser. C’est un moyen de contrôle des savoirs qui se renouvellent sans cesse ; il a pour effet d’interdire toute vision holistique. Les usagers des services médicaux et sociaux risquent de recevoir des soins spécialisés fournis par des professionnels entretenant peu de relations entre eux. Les systèmes de communication entre les différents secteurs et services dysfonctionnent souvent, avec des conséquences désastreuses. En dépit de multiples réformes bien intentionnées, des services formellement dédiés au maintien du bien-être des personnes et des populations sont incapables de se coordonner régulièrement et de répondre convenablement aux urgences des usagers. Une formation interprofessionnelle pourrait être un remède.