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Relayage-Baluchonnage : La France dans les pas du Québec

Article de Alexandra Marquet, Marie Gendron, Frédérique Lucet, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 17, mai 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Démence sénile, Aidant familial, Repos, Accompagnement, Expérimentation, Droit du travail, Aide à domicile, Baluchonnage, Québec

Aidé-aidant-baluchonneur : comment tous les protéger ?
1999-2019 : DIX ANS DE COMBAT.
Des aidants prisonniers de leur domicile, qui ne peuvent plus s’absenter, ne trouvent plus le sommeil et peinent à trouver du temps pour manger. C’est la réalité du quotidien de nombreux proches accompagnant une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles associés. Pendant longtemps, ils tiennent grâce au soutien occasionnel d’une auxiliaire de vie qui va passer une heure par semaine, puis de plus en plus souvent. Mais le reste du temps – et il peut être long – l’aidant est seul sur le pont. Face à cette situation, Marie Gendron, alors universitaire au Québec, a révolutionné l’accompagnement à domicile avec une simple question posée : « Accepteriez-vous que je vous remplace quelques jours pour que vous puissiez vous reposer ? » La réponse ne s’est pas laissé attendre. Et l’aventure baluchon est née avec la création d’un nouveau métier : baluchonneur. En France, quelques doux rêveurs ont regardé avec envie cette nouvelle pratique se développer. Et pourquoi ne pas l’exporter dans l’Hexagone, comme l’a fait naturellement la Belgique ? Le seul hic : les règles liées au droit du travail qui protègent les travailleurs. Alors comment imaginer l’intervention d’un professionnel jusqu’à six jours d’affilée sans aucune pause ? Mais comme à l’impossible nul n’est tenu, ils n’ont pas fait que rêver. Ils se sont organisés et ont multiplié les actions de lobbying. Et contre toute attente, ils ont obtenu la possibilité d’expérimenter pour deux ans le relayage dans le cadre d’un appel à projets porté en 2018 par la direction générale de la Cohésion sociale qui a été reconduit jusqu’en décembre 2023. Avec une condition : ce sont les services à domicile du secteur privé et non pas les Ehpad qui portent cette expérimentation. On peut d’ailleurs s’interroger sur ce choix. Pourquoi exclure les Ehpad qui ont des ressources de professionnels et qui ont l’habitude des réunions pluridisciplinaires ?
A L’EPREUVE DU TERRAIN…
Quarante services ont été retenus pour tester le relayage. Tous conscients des besoins sur le terrain, mais, pour certains, cela a parfois été la douche froide. L’Etat a accordé une dérogation du droit du travail, mais pour le reste : le management, l’organisation et le financement… chacun devait se débrouiller seul. Certains ont décidé de ne pas proposer une offre de relayage mais une solution de baluchonnage. Avec quelles différences ? Ne se limitant pas au répit, le baluchonnage est une philosophie défendue par un cahier des charges drastiques avec la volonté de protéger la personne aidée, l’aidant, mais aussi le baluchonneur. Tous ont dû prendre leur bâton de pèlerin ; certains Départements ont accordé des financements, mais pas tous. Les mutuelles et autres retraites complémentaires ont mis la main à la poche. Mais quelle perte de temps pour les porteurs de projets et quelle iniquité sur le territoire pour les aidants, dont les restes à charge peuvent les faire renoncer alors que tous sont épuisés.
DES APPRECIATIONS DIVERGENTES
Pour les baluchonneurs, c’est le bonheur retrouvé de prendre enfin son temps. Du côté des partenaires sociaux, l’enthousiasme est pour le moins mesuré, défendant plutôt "l’aide aux aidants et l’accueil de jour de proximité". Mais si c’était si simple ! Les experts le savent. A un moment donné, quand la maladie progresse, le seul fait de quitter son domicile devient impossible car trop perturbant et excédant les capacités d’adaptation. Alors quelle solution ? Laisser les aidants dépérir ? Testée et bien encadrée, la formule a fait ses preuves. Reste à la faire connaître, à la financer et à l’aider à se développer avec éthique et exigence. Et pourquoi limiter le plan d’aide aux personnes vulnérables au lieu de privilégier un système qui réponde à la prise en charge du binôme aidée-aidant ? C’est une piste qui doit être défendue et explorée à l’heure où le nouveau quinquennat s’ouvre et où la loi grand âge (attendue depuis trois mandats) ne pourra pas faire l’impasse sur le domicile, plébiscité par une écrasante majorité de Français qui souhaitent y vivre et y mourir.

Covid‑19 : un révélateur du traitement social de la vieillesse

Article de Jean Jacques Amyot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 75-90.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Crise, Épidémie, Personne âgée, Représentation sociale, Vieillissement, Intergénérationnel, Qualité de la vie, Droit de la famille, Bouc émissaire, Vulnérabilité, Conflit, Mouvement social, Discrimination, Isolement, Confinement

La crise a révélé des valeurs, des manières de penser et d’agir qui habituellement effleurent à la surface du social. La vieillesse et son portrait schématisé ont généré des réactions agrégées aux deux pôles de l’axe affectif, révélant la relation singulière entretenue avec elle.
L’idée d’un confinement déterminé selon l’âge a été portée par des acteurs politiques, des personnalités et la vox populi médiatisée. Considérer les personnes âgées comme un groupe singulier, homogène et dissociable du reste de la société ouvre sur un questionnement éthique, politique et social. Inactivité, inutilité et vulnérabilité seront interrogées.
Si toutes les crises conduisent à la crainte de conflits sociaux, l’annonce d’une guerre des générations a joué pleinement ce rôle. Les contraintes et pénuries provoquent des frustrations, des pertes portant atteinte à la qualité de vie et questionnant les modalités d’arbitrage.
En situation syndémique, les personnes âgées se sont retrouvées au croisement de deux épidémies, le Covid‑19 et le vieillissement de la population, qui en a toutes les caractéristiques avec ses symptômes bruyants, innommables et innombrables, et sa place entre imaginaire social et réalité contemporaine : la maladie et la mort, la peur, la relégation, l’affrontement, le bouc émissaire…

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La pneumopathie lipidique, un accident iatrogène grave aux laxatifs lubrifiants

Article de Pauline Courtois Amiot, Joana Santos Forjaz, Sophie Lacaille, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 43-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Approche clinique, Diagnostic, Examen médical, Gériatrie, Médecine, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Prise en charge, Soin, Vieillissement

La prescription de laxatifs lubrifiants (huile de paraffine) est très répandue en gériatrie en raison de la fréquence de la constipation. Ces molécules peuvent entraîner de graves effets indésirables, tels que la pneumopathie lipidique, en particulier chez les sujets présentant des troubles de la déglutition.

Complications médicales à long terme du traumatisme de la Shoah

Article de Samuel Sarfati, Marc Cohen, Jacques Lambrozo, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 39-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Étude de cas, Génocide, Guerre, Méthodologie, Morbidité, Pathologie, Personne âgée, Recherche, Traumatisme, Vieillissement, Maladie

Les survivants de la Shoah (appelés “Holocaust survivors” par les auteurs anglo-saxons) sont actuellement confrontés aux problèmes inhérents au vieillissement, comme la maladie, la fragilité, la dépendance et l’isolement. Une étude a été réalisée afin d’évaluer les conséquences médicales à long terme du traumatisme de la Shoah.

Un système de soutien aux personnes âgées isolées pour limiter les conséquences de la Covid-19 à Buenos Aires

Article de Lucia Giangreco, Lupe Marin, Heriberto Bruzzoni Giovanelli, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 30-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Analyse comparative, Empathie, Épidémie, Étude de cas, Évaluation, Expérimentation, Intergénérationnel, Isolement, Lien social, Méthodologie, Personne âgée, Prévention, Qualité de la vie, Questionnaire, Recherche, Statistiques, Vieillissement, Vulnérabilité, Argentine

La pandémie de Covid-19 et la quarantaine et l’isolement associés ont eu un impact dramatique sur les personnes âgées. Afin de limiter celui-ci, l’université nationale de La Plata et l’Agence universitaire de la francophonie ont mis en place un projet de surveillance sanitaire et d’alerte précoce des risques pour les personnes âgées à Buenos Aires, en Argentine. Cette étude interventionnelle a inclus 1 964 personnes. Un questionnaire général de santé et de qualité de vie a été rempli par tous les participants au début de l’isolement, puis à nouveau un an plus tard.

Place de la radiothérapie dans le traitement du cancer du rectum chez le sujet âgé

Article de Eva Bisson, Magali André, Florence Huguet, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 23-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Chimiothérapie, Diagnostic, Examen médical, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Soin, Traitement médical, Vieillissement

Le cancer du rectum est une maladie fréquente du sujet âgé. Les recommandations actuelles de traitement sont établies pour des sujets jeunes en bon état de santé général, et ne prennent pas en compte la fragilité, les comorbidités et les polymédications inhérentes aux patients âgés de plus de 75 ans. Pour les cancers du bas et du moyen rectum localement avancés (T3, T4 ou N+), elles reposent sur des variations de schémas incluant une chimioradiothérapie néoadjuvante, une chirurgie du rectum avec exérèse totale du mésorectum et une possibilité de chimiothérapie adjuvante. Ce traitement contraignant présente un problème d’observance et n’est pas dénué d’effets indésirables. Un traitement par radiothérapie courte exclusive ou bien par chimioradiothérapie avec surveillance rapprochée, selon la stratégie watch and wait, peut être proposé aux patients fragiles non éligibles à la chirurgie, même s’il existe un risque non négligeable de récidive.

Traitement chirurgical du cancer colorectal chez la personne âgée

Article de Camélia Labiad, Najim Chafai

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 20-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Chirurgie, Gériatrie, Mortalité, Personne âgée, Prise en charge, Soin, Traitement médical, Vieillissement

Près d’un quart des patients opérés d’un cancer colorectal ont plus de 75 ans. Leur prise en charge doit en conséquence être adaptée pour en minimiser les conséquences fonctionnelles, qui peuvent être plus importantes chez un patient âgé.

Traitement oncologique médical du cancer colorectal chez la personne âgée

Article de Daniel Lopez Trabada, Anne Philippe, Valérie Lusardi, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 15-19.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Chimiothérapie, Gériatrie, Personne âgée, Soin, Traitement médical, Vieillissement

Le traitement médical par chimiothérapie est discuté dans plusieurs situations dans le cadre du traitement du cancer du côlon. En adjuvant, une chimiothérapie par 5-fluorouracile avec ou sans oxaliplatine pendant six mois doit être envisagée en cas d’envahissement ganglionnaire. En situation métastatique, plusieurs protocoles existent. Le choix des traitements doit se faire en fonction des objectifs attendus en termes de réponse et de gain de survie mais aussi de tolérance et de qualité de vie des patients. Une évaluation oncogériatrique approfondie permet de mieux définir le programme thérapeutique. La poursuite d’un suivi gériatrique tout au long de la prise en charge montre un bénéfice pour le malade en termes de qualité de vie et de tolérance des traitements.

Cancer colorectal et évaluation gériatrique préopératoire

Article de Stéphanie Benyahia, Marion Pépin, Marinella Guido, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 10-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Dépistage, Étude de cas, Évaluation, Examen médical, Gériatrie, Partenariat, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Risque, Vieillissement, Vulnérabilité

Face au vieillissement de la population et à l’augmentation de l’incidence des cancers dans la population des personnes âgées de plus de 75 ans, un partenariat entre gériatres et oncologues devient nécessaire pour optimiser la prise en charge de ces malades. Il existe une grande variabilité de profils de patients âgés et l’âge ne peut être le seul critère de la prise de décision. Ainsi, il est nécessaire de repérer les patients qui tireront bénéfice d’une évaluation gériatrique approfondie (EGA), ce que permet l’outil de dépistage G8 utilisé en consultation d’oncologie. L’EGA propose une approche multidisciplinaire de l’état fonctionnel, psychologique, nutritionnel, cognitif et social de la personne, et a démontré sa valeur pronostique sur la survie, et sa pertinence dans l’orientation des choix thérapeutiques.

Le cancer colorectal

Article de Tristan Cudennec, Djamel Ghebriou, Hélène Levassort, Camélia Labiadet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 9-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Chimiothérapie, Chirurgie, Diagnostic, Gériatrie, Médecine, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Soin, Traitement médical, Vieillissement