PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
"...Nous avons voulu donner une dimension singulière à cet hommage. Un hommage qui, par la nature même des signatures des professionnels qui y ont contribué, est porteur de l'espoir que cette attention à porter aux foetus, aux bébés et à leurs parents, à la richesse de leur relation, devienne incontournable."
L'adoption est le fruit d'un processus complexe et conflictuel. Erica Francese explore avec acuité les représentations sociales et les fantasmes qui l'accompagnent, et parfois le polluent, le statut trouble ou ambigu de l'adoptant (oscillant entre la bienfaisance et la rapacité) et la démarche sublimatoire de comblement du vide associé à la question des origines par "un travail d'acculturation"
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 294, décembre 2011-janvier 2012, pp. 54-58.
Mots clés : Comportement, Consommation, Addiction, Approche clinique, Psychanalyse, Psychisme
"Le libéralisme, la modernisation, la consommation caractérisant nos sociétés contemporaines ont propulsé le règne de l'objet, proposant une offre permanente à chacun, ouvrant l'accès à une "jouissance objectale". Mais, en cela, elles poussent aussi les sujets vers des comportements addictifs où de nouveaux dispositifs psychiques se mettent en oeuvre. Récusant le "Nom-du-père", repoussant la castration comme manque symbolique visant l'objet imaginaire - le phallus - , ce type de mécanisme est à étudier avec attention"
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 294, décembre 2011-janvier 2012, pp. 41-45.
Mots clés : Perversion sexuelle, Psychothérapie, Justice, Législation, Abus sexuel
Les auteurs d'agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu'ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu'ils sont demandeurs de la prise en charge et qu'ils s'inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?