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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 111 à 120 sur un total de 606

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L'utilisation d'un dérivé de l'hypnose dans les soins

Article de Khira Lamrani, Patrick Martin

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 16-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Autonomie, Étude de cas, Hypnose, Méthodologie, Personne âgée, Prise en charge, Projet thérapeutique, Soin, Traitement médical, Vieillissement, Souffrance

La polymédication entraîne des effets indésirables souvent délétères pour les personnes âgées présentant des comorbidités. Les approches complémentaires non médicamenteuses sont alors à privilégier afin d’aider le patient à mieux “contrôler sa douleur”, et d’augmenter ainsi son confort et son autonomie.

L'expertise infirmière en plaies et cicatrisation de la personne âgée en situation de soins complexe

Article de Nadège Ecorcheville

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 10-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Compétence, Définition, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Expertise, Gériatrie, Infirmier, Partenariat, Personne âgée, Prise en charge, Projet thérapeutique, Soin, Vieillissement, Traitement médical

L’apparition d’une plaie a un fort retentissement sur le plan somatique, fonctionnel et psycho-social chez la personne âgée. Elle peut altérer significativement sa qualité de vie. Le rôle de l’infirmière spécialiste clinique, en partenariat avec l’équipe pluridisciplinaire, est fondamental pour une prise en charge globale individualisée. La construction du projet thérapeutique se définit à partir d’une évaluation multidimensionnelle du patient et de sa plaie.

Politique territoriale de la vieillesse : y a-t-il encore une place pour les élus communaux face à la bureaucratisation ?

Article de Hélène Croguennec Le Saout, Gaël Coron

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2022, pp. 41-65.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Politique sociale, Élu local, Bureaucratie, Gestion administrative, Commune, Législation, Enquête, Prise en charge, Vieillissement

L’article s’appuie sur une enquête qualitative, conduite dans les quatre départements bretons, consacrée au rôle des élus communaux dans les politiques à destination de la vieillesse. Il met en avant une évolution de la manière dont ces acteurs conçoivent leur rôle. L’une des manifestations les plus courantes de la politique de la vieillesse à l’échelle communale tient à la présence sur le territoire d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dont les maires assument le plus souvent la présidence du conseil d’administration. Cependant, les élus communaux ont vu leurs marges de manœuvre dans la gestion de ces établissements réduites sous l’effet des instruments de régulation introduits par la loi du 2 janvier 2002, puis par la loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 qui illustrent la bureaucratisation de la politique de la vieillesse. Au-delà des stratégies usuelles de contournement des instruments d’action publique, l’enquête met en évidence une tentative de reformulation des enjeux de la politique de la vieillesse par les élus. En substituant le senior ou l’aîné à la personne âgée dépendante, ils portent une approche transversale du vieillissement. Dès lors, il ne s’agit plus seulement de maintenir sur le territoire des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes soumis aux règles nationales mais de développer une politique intégrée du vieillissement à l’échelle communale. Loin de marquer une rupture avec le niveau national, ces tentatives de reformulation peuvent s’appuyer sur la notion de virage domiciliaire qui a droit de cité au niveau central.

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Les figures actuelles du vieillissement

Article de Claude Tapia, Serge G. Raymond, Françoise Bouvier, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 398, juin 2022, pp. 16-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Concept, Personne âgée, Bien-être, Stéréotype, Créativité, Relation familiale

Dans la plupart des pays européens, le constat, depuis un certain nombre d’années, d’un déséquilibre croissant de la pyramide des âges, plus prosaïquement d’un vieillissement de la population alourdissant la charge pesant sur les générations actives, ne cesse d’alarmer les prévisionnistes et les pouvoirs publics.

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Braine-l’Alleud, commune amie des aînés : une action collective fondée sur le Développement du Pouvoir d’Agir

Article de Myriam Leleu, Aurélie Gabriel

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 83-95.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Empowerment, Participation, Action collective, Politique sociale, Vieillissement, Expertise, Développement local, Qualité de la vie, Citoyenneté, Travail social, Épanouissement, Belgique

Cet article reprend l’histoire d’une action collective menée à Braine-l’Alleud, une commune de la Région wallonne en Belgique à partir d’une impulsion externe, le programme de recherche-action participative Wallonie Amie des Aînés (WADA). Les étapes de développement de ce programme se sont déroulées de 2017 à 2019, avec un point d’attention au passage d’un collectif à une collectivité et l’affirmation d’une identité commune, celle de personnes qui se sont rassemblées et organisées pour soutenir un vieillissement actif et en santé sur leur territoire. La mise en mouvement du groupe, sa cohésion, sa pérennisation ont été rendues possibles grâce à la volonté de personnes concernées, d’intervenants professionnels et des autorités locales. Tous ont mis leurs expertises et leurs expériences au service de l’amélioration des conditions du vieillissement, avec en filigrane l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC).

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Avancer en âge avec une trisomie 21 : quelle place pour la fratrie ?

Article de Lise Lemoine, Benoît Schneider

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 189-213.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Handicap, Trisomie, Déficience cognitive, Vieillissement, Famille, Relation familiale, Fratrie, Enquête, Genre

L’espérance de vie des personnes avec une trisomie augmente de façon marquée et les particularités de leur développement conduisent à les considérer comme avançant de façon spécifique dans le « grand âge ». Du fait du vieillissement des parents, les frères et sœurs sont amenés à être davantage sollicités de par un transfert de responsabilité. Leur point de vue concernant leurs relations avec leur frère ou sœur avec une trisomie 21 est peu étudié. 120 frères ou sœurs adultes de personnes avec une trisomie 21 ont répondu à un questionnaire portant sur leurs relations, actuelles et anticipées pour l’avenir. Si ces relations sont plutôt considérées positivement, les répondants font part de craintes liées au vieillissement et à l’organisation de la vie future. Nous avons également mis en évidence une influence de facteurs tels que le sexe des répondants, la taille de la fratrie et la place du répondant en son sein

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L'inclusion comme expérimentation : la communauté Amie des Aînés au pays de Mormal

Article de Hugo Bertillot, Damien Vanneste

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 153-171.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Politique sanitaire, Expérimentation, Participation, Inclusion, VADA, Ville Amies des Aînés, OMS

La démarche des « Villes Amies Des Aînés », diffusée par l’Organisation Mondiale de la Santé, suscite un intérêt croissant. Des recherches récentes ont notamment souligné les dynamiques d’empowerment qu’elle met en jeu et sa potentialité inclusive. Cet article s’intéresse à la démarche mise en place par la communauté de communes du pays de Mormal depuis 2016. À partir d’une recherche participative fondée sur une analyse en groupe, cet article donne à voir comment des « seniors » de ce territoire font l’expérience d’une pratique inclusive. Prenant sa source dans la découverte de nouvelles situations, elle se constitue comme logique d’action à travers le regard réflexif que portent les « seniors » sur leurs actions et leurs difficultés. L’expérimentation propre à cette dynamique collective est une forme de confrontation à la réalité, inhérente au travail démocratique

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La société inclusive à l'ère numérique : complexité actuelle et voies d'avenir

Article de Vincent Rialle, Mabrouka El Hachani, Claudine Moïse

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 67-81.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Technologie numérique, Vieillissement, Exclusion sociale, Exclusion numérique, Consommation, Innovation, Intergénérationnel

Par une approche située à la confluence de la gérontologie, des sciences de l’information et de la communication, et de la sociolinguistique critique, cet article interroge notre « civilisation numérique » sur sa capacité à respecter la diversité des humains qui préside à la construction d’une société inclusive intergénérationnelle et durable. Il propose dans un premier temps un examen condensé des évolutions du numérique entre humanisme et aliénation hyper-consumériste dominée par des géants financiers, ainsi que celui de l’immense et récurrente difficulté de nos sociétés à intégrer la vieillesse dans ses dimensions humanisantes, au profit d’un rejet au barbarisme parfois extrême. Dépassant le constat négatif, l’approche identifie ensuite plusieurs types d’engagements complémentaires à caractère inclusif. En premier lieu celui d’un numérique populaire en pleine effervescence grâce à quantité d’usages nouveaux et d’initiatives inspirantes répondant au désir d’« innovation totale » de la silver-économie des origines. Ensuite, l’engagement gérontologique qui tente d’accoucher de transformations décisives pour restaurer la totalité des dimensions du vieillissement et réintégrer la personne âgée au cœur de la société. Enfin, et non des moindres, l’engagement scientifique et méthodologique des humanités numériques grâce auquel s’élaborent à la fois des clés de compréhension des fléaux dus au numérique, liés notamment au déni de vieillesse, et des clés de réorientation de la technogenèse vers la convergence du vieillissement et du numérique pour l’instauration durable d’une société inclusive

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Relayage-Baluchonnage : La France dans les pas du Québec

Article de Alexandra Marquet, Marie Gendron, Frédérique Lucet, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 17, mai 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Démence sénile, Aidant familial, Repos, Accompagnement, Expérimentation, Droit du travail, Aide à domicile, Baluchonnage, Québec

Aidé-aidant-baluchonneur : comment tous les protéger ?
1999-2019 : DIX ANS DE COMBAT.
Des aidants prisonniers de leur domicile, qui ne peuvent plus s’absenter, ne trouvent plus le sommeil et peinent à trouver du temps pour manger. C’est la réalité du quotidien de nombreux proches accompagnant une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles associés. Pendant longtemps, ils tiennent grâce au soutien occasionnel d’une auxiliaire de vie qui va passer une heure par semaine, puis de plus en plus souvent. Mais le reste du temps – et il peut être long – l’aidant est seul sur le pont. Face à cette situation, Marie Gendron, alors universitaire au Québec, a révolutionné l’accompagnement à domicile avec une simple question posée : « Accepteriez-vous que je vous remplace quelques jours pour que vous puissiez vous reposer ? » La réponse ne s’est pas laissé attendre. Et l’aventure baluchon est née avec la création d’un nouveau métier : baluchonneur. En France, quelques doux rêveurs ont regardé avec envie cette nouvelle pratique se développer. Et pourquoi ne pas l’exporter dans l’Hexagone, comme l’a fait naturellement la Belgique ? Le seul hic : les règles liées au droit du travail qui protègent les travailleurs. Alors comment imaginer l’intervention d’un professionnel jusqu’à six jours d’affilée sans aucune pause ? Mais comme à l’impossible nul n’est tenu, ils n’ont pas fait que rêver. Ils se sont organisés et ont multiplié les actions de lobbying. Et contre toute attente, ils ont obtenu la possibilité d’expérimenter pour deux ans le relayage dans le cadre d’un appel à projets porté en 2018 par la direction générale de la Cohésion sociale qui a été reconduit jusqu’en décembre 2023. Avec une condition : ce sont les services à domicile du secteur privé et non pas les Ehpad qui portent cette expérimentation. On peut d’ailleurs s’interroger sur ce choix. Pourquoi exclure les Ehpad qui ont des ressources de professionnels et qui ont l’habitude des réunions pluridisciplinaires ?
A L’EPREUVE DU TERRAIN…
Quarante services ont été retenus pour tester le relayage. Tous conscients des besoins sur le terrain, mais, pour certains, cela a parfois été la douche froide. L’Etat a accordé une dérogation du droit du travail, mais pour le reste : le management, l’organisation et le financement… chacun devait se débrouiller seul. Certains ont décidé de ne pas proposer une offre de relayage mais une solution de baluchonnage. Avec quelles différences ? Ne se limitant pas au répit, le baluchonnage est une philosophie défendue par un cahier des charges drastiques avec la volonté de protéger la personne aidée, l’aidant, mais aussi le baluchonneur. Tous ont dû prendre leur bâton de pèlerin ; certains Départements ont accordé des financements, mais pas tous. Les mutuelles et autres retraites complémentaires ont mis la main à la poche. Mais quelle perte de temps pour les porteurs de projets et quelle iniquité sur le territoire pour les aidants, dont les restes à charge peuvent les faire renoncer alors que tous sont épuisés.
DES APPRECIATIONS DIVERGENTES
Pour les baluchonneurs, c’est le bonheur retrouvé de prendre enfin son temps. Du côté des partenaires sociaux, l’enthousiasme est pour le moins mesuré, défendant plutôt "l’aide aux aidants et l’accueil de jour de proximité". Mais si c’était si simple ! Les experts le savent. A un moment donné, quand la maladie progresse, le seul fait de quitter son domicile devient impossible car trop perturbant et excédant les capacités d’adaptation. Alors quelle solution ? Laisser les aidants dépérir ? Testée et bien encadrée, la formule a fait ses preuves. Reste à la faire connaître, à la financer et à l’aider à se développer avec éthique et exigence. Et pourquoi limiter le plan d’aide aux personnes vulnérables au lieu de privilégier un système qui réponde à la prise en charge du binôme aidée-aidant ? C’est une piste qui doit être défendue et explorée à l’heure où le nouveau quinquennat s’ouvre et où la loi grand âge (attendue depuis trois mandats) ne pourra pas faire l’impasse sur le domicile, plébiscité par une écrasante majorité de Français qui souhaitent y vivre et y mourir.

Covid‑19 : un révélateur du traitement social de la vieillesse

Article de Jean Jacques Amyot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 75-90.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Crise, Épidémie, Personne âgée, Représentation sociale, Vieillissement, Intergénérationnel, Qualité de la vie, Droit de la famille, Bouc émissaire, Vulnérabilité, Conflit, Mouvement social, Discrimination, Isolement, Confinement

La crise a révélé des valeurs, des manières de penser et d’agir qui habituellement effleurent à la surface du social. La vieillesse et son portrait schématisé ont généré des réactions agrégées aux deux pôles de l’axe affectif, révélant la relation singulière entretenue avec elle.
L’idée d’un confinement déterminé selon l’âge a été portée par des acteurs politiques, des personnalités et la vox populi médiatisée. Considérer les personnes âgées comme un groupe singulier, homogène et dissociable du reste de la société ouvre sur un questionnement éthique, politique et social. Inactivité, inutilité et vulnérabilité seront interrogées.
Si toutes les crises conduisent à la crainte de conflits sociaux, l’annonce d’une guerre des générations a joué pleinement ce rôle. Les contraintes et pénuries provoquent des frustrations, des pertes portant atteinte à la qualité de vie et questionnant les modalités d’arbitrage.
En situation syndémique, les personnes âgées se sont retrouvées au croisement de deux épidémies, le Covid‑19 et le vieillissement de la population, qui en a toutes les caractéristiques avec ses symptômes bruyants, innommables et innombrables, et sa place entre imaginaire social et réalité contemporaine : la maladie et la mort, la peur, la relégation, l’affrontement, le bouc émissaire…

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