PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 1, 2021, pp. 43-68.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Trouble du sommeil, Mère, Stratégie, Cognition
Cette étude qualitative explore les cognitions et les stratégies des mères françaises face aux problèmes de sommeil de leur enfant. Au total, 39 mères françaises d’enfants âgés de 8 mois à 4 ans ont répondu à un entretien portant sur leur expérience des difficultés de sommeil de leur enfant. Les résultats montrent une prédominance de cognitions associées à des difficultés affectives ou physiques vécues par les enfants pour expliquer les difficultés de sommeil, et l’utilisation préférentielle de stratégies de contacts physiques ou d’adaptation de l’environnement matériel pour y remédier. Ainsi, il semblerait que les mères ne pensent pas avoir une influence significative sur les difficultés de sommeil de leur enfant, alors qu’agir sur les cognitions et les pratiques dysfonctionnelles peut contribuer efficacement à résoudre les problèmes de sommeil de leur enfant.
Article de A. Rochedy, J.P. Raynaud, T. Maffre, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 7, novembre 2020, pp. 347-355.
Mots clés : Autisme, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Repas, Adolescent, Enfant
Nombreux sont les chercheurs, les professionnels et les parents à mettre en avant le fait que les enfants avec un Trouble du Spectre Autistique (TSA) présentent des « troubles de l’alimentation ». Cette recherche se propose de dépasser l’approche en termes de « sélectivité » ou de « problèmes » alimentaires. Elle s’intéresse, à travers le processus de néophobie, aux aléas de la construction de leur répertoire alimentaire, de la naissance à l’adolescence.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 51-63.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Autisme, Changement, Échec scolaire, École, Éducation, Enfant, Épanouissement, Expérimentation, Expression orale, Groupe, Institution, Organisation du travail, Parole, Psychosociologie, Recherche, Relation, Représentation sociale, Scolarité, Socialisation, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard)
Le dispositif d’expression collective des élèves (dece), méthode sociopsychanalytique appliquée aux établissements scolaires, existe depuis le début des années 1980. Il vise l’expression collective et la socialisation des élèves. Il a été expérimenté dans des centaines de classes et a traversé les épreuves de changements sociétaux. Cet article met en lumière, à partir de la description d’interventions récentes à l’école et dans une association de parents d’enfants autistes, quelques questions que cette traversée pose et les aménagements de la méthode que ces changements ont imposés. Toutes ces années ont montré que le cadre du dispositif sociopsychanalytique, aussi structuré soit-il, et sans que sa logique d’ensemble et son paradigme en soient modifiés, change – comme changent la société et les êtres qui viennent à sa rencontre.
Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme
Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 3, 2020, pp. 237-253.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Prise en charge, Psychothérapie, Théorie, Récit de vie
Dans cet article nous présenterons une prise en charge intégrative du traumatisme chez l’enfant, prise en charge s’appuyant sur une articulation de la clinique individuelle et de la clinique relationnelle. Nous rappellerons quelques notions sur le psychotraumatisme et sur la thérapie EMDR. Deux cas cliniques illustreront nos propos et interrogeront le lecteur : Entretiens familiaux systémiques au service de la thérapie EMDR, ou thérapie familiale articulée avec une prise en charge EMDR ?
Dans le cadre de la révision des lois françaises de bioéthique à partir de 2018, la prise en charge médicale des variations du développement sexuel a été mise à l’agenda en tant que problème public. La question au cœur des débats concerne les opérations chirurgicales visant à modifier les caractéristiques sexuelles des enfants sans leur consentement. En s’appuyant sur des documents institutionnels, une analyse de la presse écrite et des entretiens, cet article met en évidence différents cadres d’analyse pour penser les variations du développement sexuel au sein des politiques publiques. En effet, elles peuvent être appréhendées sous un angle médical en tant qu’anomalies du développement génital ou sous un angle social en tant qu’intersexuation. Ce cadrage implique un mode d’intervention différent sur les corps.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 93-100.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Enfant, Psychothérapie, Symbolique, Émotion, Relation enfant-mère, Film, Transfert, Identification
L’histoire d’une petite fille et de sa thérapie, sous forme de vignette clinique, rappelant que les images audiovisuelles peuvent être un bon support à la relation thérapeutique et contribuer à la résolution de conflit intrapsychique chez l’enfant, ou du moins aider le thérapeute à en saisir quelque chose.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 64-70.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Enfant, Dessin, Écriture, Corps, Langage, Vocabulaire, Jeu
L’enfant à l’âge de la latence, entre 5 et 11 ans, après l’acquisition du langage oral, entre en écriture. Le passage de l’entendu au vu nécessite l’organisation d’une identité narcissique suffisamment stable, une pensée métaphorique et des capacités de symbolisation. L’enfant, avec son groupe d’âge, instruit et éduqué par des adultes, devra jouer avec les images des lettres de l’alphabet et leurs sensori-motricités singulières pour fabriquer des mots écrits et aussi entendus dans la lecture. Seront-ils, entre regarder, écouter, lire, au service d’une pensée habitée qui fera mémoire vivante entre narrativité et récit. Tel sera le challenge !