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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Equipes de direction : responsables jusqu'où ?

Article de Elise Brissaud, Fabrice Gzil, Jean Yves Delecheneau

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Responsabilité juridique, Management, Service social, Sécurité, Droits des usagers, Communication

La question taraude régulièrement les managers des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Mais la crise sanitaire du Covid-19 lui a donné une nouvelle ampleur. Plainte de familles, mises en demeure d'inspections du travail... La question de la responsabilité juridique des directions est prégnante et son appréhension indispensable.

Pour le philosophe Fabrice Gzil, directeur adjoint de l'Espace de réflexion éthique d'Ile-de-France, la question de la responsabilité managériale doit être appréhendée selon plusieurs principes fondamentaux, comme la nécessaire collégialité des décisions ou encore la protection au service des droits.

Pour se prémunir de toute mise en cause juridique pendant la crise sanitaire, le groupe ACPPA a déployé une politique ambitieuse de suivi des informations et de gestion des réclamations. Objectifs ? Outiller les directeurs et les soutenir dans la résolution des conflits avec les familles.

Si les directeurs et directeurs généraux du secteur sont rarement mis en cause à titre personnel, le risque existe néanmoins. Et les conséquences potentiellement lourdes, explique Jean-Yves Delecheneau, responsable Missions assurances chez Smacl Assurances. Il les invite donc à être vigilants sur les garanties souscrites.

Dialogue social : des marges de manœuvre étroites mais réelles

Article de Dominique Pérez

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3217, 9 juillet 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Aménagement du temps, Travail, Qualité, Conditions de travail, Communication verbale, Syndicat, Négociation collective

Dans des établissements sociaux et médico-sociaux soumis à des conventions collectives contraignantes, le dialogue social se focalise sur l’aménagement du temps de travail ou la qualité de vie au travail. Dans un contexte tendu.

Le travail social est-il soluble dans l’évaluation ?

Article de Xavier Bouchereau, Charline Olivier

Paru dans la revue Lien social, n° 1296, 25 mai au 7 juin 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Travail social, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Rentabilité

Si le travail social a toujours été soucieux d’évaluer la relation entre l’action menée et les besoins de l’usager, il en va autrement de la comptabilité des résultats, censée mesurer l’efficience et l’efficacité d’un service ou des politiques sociales, qui relève d’une logique de technologisation.

Les (mauvaises) langues de l’évaluation : prescriptions réglementaires et état d’âme d’un évaluateur

Article de Pierre Bechler

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 54-66.

Mots clés : Travail social : Établissements, Langage, Évaluation, Institution, Administration, Établissement social et médicosocial

Cet article est une auto-fiction, renvoyant cependant à des situations bien réelles, qui permet à l’auteur de situer la question de la langue administrative et technocratique au regard des enjeux propres à la question de l’évaluation externe des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Sur le fond, le texte s’efforce d’apporter un éclairage sur ce qui échappe à l’expertise d’une évaluation se fondant sur des critères, certes objectifs et normés, mais qui laisserait échapper ce qui est au cœur du travail social, aussi bien du point de vue de ce qui fait institution, que de celui des professionnels ou des personnes accompagnées qui font la véritable vie institutionnelle : une sorte d’éloge de l’inévaluable sous forme d’éloge à la vie, au vivant, et à la qualité humaine qui échappe toujours aux procédures et aux rationalisations.

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Ressources humaines : le digital étend sa toile

Article de JeanMarc Engelhard, Christelle Merciari, Vincent Mandinaud

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Formation, Internet, Informatique, Télétravail, Établissement social et médicosocial, Management, Organisme de formation, OPCA

Les RH 3.0 ? Dans certains secteurs, c'est déjà une réalité. Dans le social et le médico-social, la transformation numérique se concentre sur le dossier usager informatisé (DUI). Mais de plus en plus d'organisations déploient des solutions destinées à optimiser la gestion des ressources humaines, de la signature en ligne des contrats de travail au suivi des carrières en passant par la formation en distanciel.

Numériser la gestion du personnel tout en renforçant un lien avec celui-ci, telle est la démarche dans laquelle est engagée la Fondation Lenval, établie à Nice (Alpes-Maritimes), qui intervient dans le champ de la santé mentale des enfants et des adolescents. Décryptage avec Christelle Merciari, la directrice des ressources humaines.

Chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), Vincent Mandinaud a piloté une action sur les conditions d'usage des outils numériques dans les organisations de travail dans le cadre du plan national Santé Environnement. Il s'interroge sur les vertus prêtées au digital dans l'univers du travail, notamment dans les process RH.

Décidé à engager la transformation numérique de ses ressources humaines, l'association Le Moulin Vert a opté pour un SIRH aux multiples fonctionnalités. Pour le configurer, les directions fonctionnelles ainsi que des représentants des établissements ont été embarqué dans le projet.

Distanciel, blended ou mobile learning, classes virutelles... Les organismes de formation vivent eux aussi une petite révolution numérique. Un changement de pratiques auquel le secteur s'adapte à un rythme qui s'est accéléré avec la crise sanitaire.

Plaidoyer : l’émergence de stratégies d’influence

Article de Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3209, 14 mai 2021, pp. 34-36.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Établissement social et médicosocial, Association, Économie sociale et solidaire, Stratégie, Influence sociale, Parole, Acteur social, Terrain, Statut professionnel

Dossier composé de deux articles :
Plaidoyer : l’émergence de stratégies d’influence
Vers le Haut : la donnée en renfort du plaidoyer

Impact social : au service des valeurs

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Contrat à impact social, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Indicateur, Management, ASE, Accompagnement, Jeune majeur, Solidarité, Valeur, Accès aux soins, Emploi, Insertion sociale, Précarité, Insertion professionnelle

Elle est souvent perçue comme un énième avatar d'une obsession de la mesure et de la performance des organisations. Pourtant, l'évaluation d'impact social peut être un formidable outil de défense des modèles et des missions du secteur social et médico-social. A condition d'en modeler soi-même les objectifs, les outils et les indicateurs.
Lancées à titre expérimental par Apprentis d'Auteuil, les Toulines ont fait l'objet d'une évaluation d'impact en 2018. Grâce à ses résultats positifs, ce programme d'accompagnement de jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance a pu tripler le nombre de ses établissements.
L'évaluation d'impact social du Réseau Apreva positionne les garages solidaires comme un maillon de l'accès à l'emploi pour les publics précaires. Elle souligne leur contribution à une meilleure qualité de vie en facilitant l'accès à la vie sociale et aux soins.

Elus bénévoles : un besoin de professionnalisation

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3207, 30 avril 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Association, Établissement social et médicosocial, Bénévolat, Administration, Formation professionnelle, Comptabilité, Management, Acculturation, Implication personnelle, Échange, Travailleur social

Dossier composé de deux articles :
Elus bénévoles : un besoin de professionnalisation
Administrateurs bénévoles: des lettres classiques à la comptabilité

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Financement : Serafin-PH modifie déjà les organisations

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3197, 19 février 2021, pp. 32-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Tarification, Organisation du travail, Personne handicapée, Accompagnement, Projet de vie, Subvention, Département, Établissement social et médicosocial, Formation professionnelle, Informatique, Dossier, Usager, Technologie numérique

Dossier composé de deux articles :
- Financement : Serafin-PH modifie déjà les organisations
- Adapei 35 : partir des pratiques du quotidien