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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’apport des biotechnologies pour la population transgenre et ses nouvelles possibilités à concevoir un enfant : considérations psychologiques et questions éthiques

Article de N Mendes, V. Drouineaud, N. Grundler, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 1, janvier 2020, pp. 14-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Procréation médicalement assistée, Parents, Parentalité, Famille, Accompagnement, Éthique

Les programmes de prévention impliquant des para-professionnels en visite à domicile

Article de Samantha Kargalos, Caroline Clavel, Hugo Tremblay, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 1, 2020, pp. 35-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Périnatalité, Prévention, Profession médicale, Logement

La visite à domicile (VAD) est une modalité d’intervention préventive reconnue. La littérature a documenté les meilleures conditions de sa mise en œuvre. Les programmes de VAD recourent fréquemment aux visiteurs para-professionnels. Cependant, peu de recommandations ont été formulées par rapport aux compétences relationnelles, à la formation à la VAD ou à la supervision à apporter à ces intervenants. Cette étude de portée met en avant les principales caractéristiques des interventions recourant à des para-professionnels en VAD. Les résultats portent sur le détail des formations et des supervisions, et mettent en évidence le moindre intérêt porté par les auteurs des interventions sur les compétences interpersonnelles de ces visiteurs à domicile.

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L’acceptation d’une intervention humanitaire : un reflet du vivre ensemble

Article de Ludovic Joxe, Marcel Jaeger

Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, 32-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Action humanitaire, Non-recours, Relation d'aide, Contrainte, Lien social, Confiance, Participation, Médecins sans frontières

Cet article étudie l’acceptation de l’organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) sur ses terrains d’intervention. Il s’intéresse en particulier aux adhésions individuelles des bénéficiaires directs de l’aide et à la reconnaissance plus générale du tissu social local vis-à-vis de l’organisation. En s’appuyant sur une observation participante lors de onze missions humanitaires, cet article met en évidence le fait que les territoires où l’acceptation est la plus aisée sont ceux où la structure sociale est suffisamment faible pour laisser l’espace à MSF de la renforcer, mais suffisamment forte pour protéger l’organisation d’attaques physiques ou politiques potentielles.

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Théâtralité de la machine

Article de Florent Le Bot

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 213, 2020, pp. 19-179.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Robot, Intelligence artificielle, Science, Littérature, Cinéma, Pouvoir, Désir, Genre, Femme, Féminisme, Altérité, Amour, Violence, Fantasme, Capitalisme

Les articles proposés dans ce dossier travaillent l'analogie entre l'homme et la machine. La machine y apparaît non dans ses usages pratiques, en tant qu'objet technique de production, mais comme miroir des désirs, des fantasmes et des cauchemars humains. Ce faisant, la machine participe d'un dispositif social dont l'étude permet de dégager des ressorts de violence et de domination que l'on sait à l’œuvre dans les rapports humains en général, dans ceux du genre en particulier. La femme-machine, objet de tous les fantasmes, représente ainsi l'acmé de ce dispositif. La machine qui semble pourtant concrétiser le vieux rêve conservateur de l'homme de survivre à son obsolescence programmée, sera-t-elle en fait l'outil résolu de sa perte ?

Sommaire :
- Introduction : Théâtre de la machine, empire des sens. Florent Le Bot. Page 19 à 23
- Un genre de machine : Les androïdes féminins de la science-fiction. Raphaël Faon. Page 25 à 55
- La figure ambivalente de l’automate chez E. T. A. Hoffmann. Ingrid Lacheny. Page 57 à 83
- Le « petit être » et les machines dans les sections « Liberté d’action » et « Apparitions » du recueil La Vie dans les plis de Henri Michaux (1949). Audrey Caquel. Page 85 à 97
- De l’Homme-machine à la machine littéraire : Désir, mobilité et altérité dans Féerie d’un mutant d’Abdelkébir Khatibi. Khalid Lyamlahy. Page 99 à 117
- Ex Machina d’Alex Garland : Femme-machine et Fille d’Ève. Julie Hugonny. Page 119 à 143
- Sur le versant sombre des futurs économiques : Les mutations du capitalisme sous le prisme du cyberpunk. Yannick Rumpala. Page 145 à 179

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Hommes en parcours d'assistance médicale à la procréation : relation aux professionnels de santé et vécu psychologique

Article de Agathe Crozet, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 4, 2019, pp. 339-359.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homme, Procréation médicalement assistée, Relation soignant-soigné, Anxiété, État dépressif

L’objectif de cette étude était de déterminer l’existence d’un lien, chez les hommes en parcours d’assistance médicale à la procréation, entre la satisfaction de la relation aux soignants et le niveau d’anxiété et de dépression. Vingt-sept hommes, attribués à deux groupes distincts selon qu’ils étaient déjà pères ou non (« nonpères »), ont été rencontrés en entretien et ont ensuite complété trois questionnaires. La qualité de la relation aux soignants est négativement corrélée aux niveaux d’anxiété et de dépression. Les hommes « non-pères » ont un niveau d’anxiété et de dépression significativement plus élevé que les hommes « pères ». L’importance de la relation aux soignants pour les hommes, dans ce contexte médical, est discutée.

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Corps en colère

Article de Zakia Salime, Abir Kréfa, Rania Majdoub, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 209, 2019, pp. 27-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Contestation, Répression, Mouvement social, Mémoire collective, Femme, Art, Révolution, Féminisme, Militantisme, Sexualité, Sévice corporel, Totalitarisme, Ordre social, Egypte, Tunisie, Liban, Syrie

Huit ans après les révoltes qui ont éclaté dans les pays arabes, la littérature existante témoigne de la répercussion des mouvements et des réponses souvent violentes qu’ont apportées les pouvoirs en place à la volonté de subversion des rapports sociaux et des rapports de genre. Ni bilan, ni réquisitoire, ce numéro de l’Homme et la Société explore la façon dont les diverses manifestations de la rébellion et de sa répression ont posé la question de la visibilité et de l’intense politisation des corps.
« Corps en colère » situe la réflexion au niveau des sujets en rébellion. Il part de la façon dont les corps parlent, s’insurgent, pour réfléchir à la dynamique des mouvements sociaux. Il examine la façon dont ces derniers ont pris des formes mobiles ou fragmentées, qu’il s’agisse de soulèvements radicaux ou de révoltes plus limitées mais constantes, bien que peu visibilisées. Cet angle de vue conduit à des analyses sur les nouveaux acteurs et actrices de ces luttes, leurs innovations en termes de luttes, mais aussi sur les nouveaux outils à inventer pour en rendre compte. En effet, les formes de contestation de l’ordre social sont multiples et ne se réduisent pas au répertoire des mouvements sociaux décrits par les politologues. Elles incluent des modalités qui relèvent de la performance artistique à portée hautement politique, quand les corps sont soumis à des épreuves qui incarnent la résistance.
Le numéro scrute aussi la reconstruction mémorielle des événements qui entraîne la sélection des figures emblématiques. Il montre comment la mémoire hiérarchise non seulement les actes mais leurs auteurs, valorisant souvent le sacrifice des hommes et rétablissant, à travers une stricte répartition des rôles, un ordre social que les rébellions avaient pourtant cherché à contester.

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Humanité & animalité

Article de Salvador Juan

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 210, 2019, pp. 27-164.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Anthropologie, Écologie, Rite, Mort, Attachement, Souffrance, Bioéthique, Groupe de pression, Comportement alimentaire

Dans un contexte de déclin de la biodiversité et d’extinction de différentes espèces animales, qu’accompagne une multiplication des animaux de compagnie depuis soixante ans (la moitié des habitants en possèdent au moins un, de nos jours, en France), se réanime un débat très ancien sur les relations entre humanité et animalité. Beaucoup de personnes donnent des noms humains à leurs animaux de compagnie, transgressant ainsi un vieil interdit tacite qui tend à disparaître. La prise en compte de la souffrance animale est considérée de nos jours comme de plus en plus légitime ; elle met en cause l’élevage et favorise différentes formes de végétarisme. On nomme « animalisme » ce vaste mouvement d’attention aux animaux et de volonté d’égalité entre eux et les humains.
Cependant, l’animalisme consacre une égalité paradoxale en cela qu’elle nie aux humains – nonobstant qualités d’animaux – le droit d’être carnivores, droit qu’elle reconnaît pourtant à d’autres animaux. Cet animalisme ordinaire a un versant plus scientifique. De nombreux auteurs, se revendiquant de l’interspécisme et de l’éthique de l’environnement ou encore de l’éthologie, quelquefois de la psychologie évolutionniste ou de la paléontologie, mettent en cause aujourd’hui le clivage fondateur de l’humanisme et de la hiérarchie des espèces, renouant ainsi avec la sociobiologie des années 1970. Ils alimentent la réflexion de certaines fractions du mouvement de défense des animaux, ainsi que du mouvement écologiste (notamment « l’écologie profonde »). Le grand retour du naturalisme dans les sciences humaines met aujourd’hui en question les fondements de la socio-anthropologie en niant toute spécificité ou toute essence particulière à l’humain. Mais, en prétendant que les animaux ont une culture, créent des institutions équivalant aux nôtres, ne favorise-t-on pas l’anthropomorphisme et ne commet-on pas de grossières erreurs anthropologiques ?

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« Est-ce que je peux encore dire quelque chose ? » Regards croisés sur l’autodétermination de personnes âgées avec ou sans déficience intellectuelle

Article de Hélène Geurts, Marie Claire Haelewyck

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 129-145.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Personne âgée, Déficience cognitive, Accompagnement, Dépendance, Besoin, Individu, Autonomie, Qualité de la vie, Travailleur social, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Établissement pour personnes âgées, Autodétermination

Il est désormais usuel de vivre plus longtemps et de connaître des changements liés à l’avancée en âge. À cet égard, il apparaît que l’autodétermination serait menacée par cette période de vie et les caractéristiques susceptibles d’y être associées. En ce sens, la vieillesse réclame notamment une adaptation des structures d’accueil, mais aussi une évolution des pratiques professionnelles. Notre article présente deux études veillant à mieux comprendre le vécu subjectif de l’avancée en âge, en lien avec le processus d’autodétermination et ce, auprès d’une population présentant une déficience intellectuelle ou non. Le croisement des résultats montre l’hétérogénéité des expériences de la vieillesse qui ne peuvent se résumer à un inéluctable déclin. Est également mise en évidence la dialectique étroite établie entre les capacités personnelles et les aménagements déployés dans l’environnement. Aussi, si les limitations individuelles peuvent influer négativement sur l’autodétermination, l’impact des facteurs environnementaux est également souligné. Accompagner la vieillesse nécessite donc d’interroger le regard porté sur l’avancée en âge et la prise en considération de la pluralité des vécus de sorte à individualiser les pratiques en exergue, tout lieu de vie confondu.

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Autodétermination et (dés)institutionnalisation : un faux débat ?

Article de Marc Blin, Annabelle Saunier

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 197-218.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Adolescent, IMPro, Accompagnement, Compétence, Autonomie, Épanouissement, Individualisation, Pair aidant, Relation travailleur social-usager, Posture professionnelle, Désinstitutionnalisation, Autodétermination

Cet article propose d’explorer les liens entre démarche d’autodétermination et relation entre pairs. Appuyés sur les données issues d’une ethnographie au long terme de pratiques de soutien et d’accompagnement par les pairs, les processus sociocognitifs sous-tendus par les échanges d’expérience entre pairs seront explicités, ainsi que les effets des relations de pairité sur les individus y participant. Cette compréhension permettra alors de discuter comment ces processus sociaux et leurs effets peuvent ou non alimenter les quatre dimensions de l’autodétermination, à savoir : l’autonomie comportementale, l’autorégulation, l’empowerment psychologique et l’autoréalisation. Cette analyse permettra de conclure sur une contribution en positif des soutiens et accompagnements par les pairs aux démarches d’autodétermination, et de mieux appréhender les différentes modalités de ces apports.

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Vivre le handicap en établissement : Résonances en termes de sexualité et d’autodétermination ?

Article de Julia Boivin, Jennifer Fournier

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 165-180.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Sexualité, Intimité, Institution, Établissement social et médicosocial, Autonomie, Liberté, Décision, Parents, Représentation sociale, Reconnaissance, Sujet, Dépendance, Maltraitance, Autodétermination

D’un point de vue socio-historique, la question de l’accroissement d’un choix possible et d’une liberté est corrélative à celle de la sexualité. Les formes, expressions et normes sexuelles se sont largement multipliées et diversifiées. Pour autant, ces libertés (en termes de pratiques mais aussi de liberté de parole) ou ces choix en matière de sexualité sont-ils également accessibles à toutes et tous ? Qu’en est-il pour les personnes en situation de handicap qui sont accueillies en établissement et qui dépendent d’autres qu’elles-mêmes pour les gestes de la vie quotidienne ? Prenant appui sur la parole vivante des premiers et premières concernées, nous verrons quelles sont, de leur point de vue, les entraves qui persistent concernant l’autodétermination et l’accès à une sexualité.

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