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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Mouvements transférentiels dans l’accueil de l’enfant de moins de 4 ans et de ses parents. La permanente réinvention de la clinique

Article de Derek Humphreys

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 139-150.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Transfert, Accueil enfant-parents, Parentalité, Pulsion, Émotion

Cet article s’intéresse aux lieux d’accueil enfants-parents, précisant l’importance de la référence à la psychanalyse dans l’élaboration des formes particulières de transfert. La notion de dispositif permet d’élaborer cet accueil du public. La spécificité du dispositif est illustrée à travers une séquence d’accueil, notamment en ce qui concerne le transfert et les modes de disponibilité de l’adulte qui accueille. L’élaboration dans l’après-coup comme condition du dispositif est présentée comme nécessaire à l’accueil de la violence pulsionnelle. La rigueur clinique et métapsychologique apparaît, finalement, comme condition pour cette pratique de « bordage » qui doit demeurer créative, suivant les modifications de la culture et la société dans laquelle elle se déploie.

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Procréation sans rapport sexuel et fantasmes de scène primitive. Réflexions issues d’une approche clinique de l’homoparentalité

Article de Despina Naziri

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 65-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Rapport sexuel, Procréation, Homoparentalité, Accompagnement, Parentalité

L’objectif de cet article est de mettre l’accent sur la difficulté de dissocier la sexualité de la reproduction dans le psychisme des personnes qui veulent accéder à la parentalité mais doivent recourir à des méthodes de reproduction (assistée médicalement ou non) dissociées des rapports sexuels. En s’appuyant sur des extraits d’entretiens réalisés avec des parents homosexuels dans le cadre de deux recherches cliniques, l’auteure propose une analyse des réaménagements psychiques auxquels sont amenées les personnes concernées sous l’impact des paradoxes et des conflits internes induits par les nouvelles méthodes de procréation. Plus particulièrement sont explorés les fantasmes de la scène originaire qui imprègnent les récits des sujets et bouleversent les tentatives de contrôle de la fécondation. La prise en compte de cette conflictualité psychique de la part des cliniciens peut contribuer à un accompagnement bienveillant des personnes concernées.

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Gestation pour autrui, roman des origines et triple scène

Article de Claudine Veuillet Combier

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 53-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Gestation pour autrui, Origine, Filiation, Parentalité

Cet article propose une réflexion sur les enjeux de la gestation pour autrui pour souligner l’embarras sociétal que la situation mobilise et relever que, de manière générale, les nouveaux modes d’accès à la parentalité, qui multiplient les acteurs auprès de l’enfant, brouillent les représentations habituelles et interrogent les fondements de la filiation. Dans le cas de la gpa, l’article avance l’idée originale que le roman des origines convoque une triple scène dont tout l’enjeu reste la saisie subjective. Il apparaît alors que les liens de filiation engagent, en toutes circonstances, un travail de construction et relèvent à ce titre de la fiction intime. Enfin, il est rappelé que c’est l’inscription symbolique des liens de filiation qui confère à ces derniers leur fonction organisatrice pour le sujet.

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L’invention du « faire famille » du côté de l’enfant en situation de co-homoparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant

La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.

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Un espace de discussion, d’échange et de partage singulier : le « café-parents » en ruralité. Témoignage

Article de Maryse Pascau

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 97-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Groupe de parole, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Milieu rural, Conseiller conjugal, Expérience

Ce récit d’expérience écrit par une conseillère conjugale et familiale analyse la construction et le fonctionnement d’un « café-parents » : groupe de parole de parents et groupe de leurs enfants, dans le cadre d’un centre de consultation conjugale associatif AFCCC, dans le Gers. Exemple de mixité sociale et de soutien de la pratique parentale, ce lieu d’échanges et de parole soutient la parentalité en s’appuyant sur le partage de l’expérience des liens parent/enfant. Le groupe s’organise avec la présence facilitante et contenante de praticiens du couple et de la famille et l’encadrement des enfants par des professionnelles formées à l’animation de groupes d’enfants. Cet article rend aussi compte des retours d’expérience des participants, autant de témoignages qui montrent l’importance de cet accueil comme espace pour penser les différents enjeux de la parentalité.

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Au cœur du don, la dette ? Étude exploratoire autour de la motivation des mères porteuses

Article de Manon Jadoul, Marie Laure Gustin, Sarah Colman, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 105-114.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui, Parentalité, Famille, Motivation, Mère, Empathie, Entretien

La gestation pour autrui (GPA) est une des méthodes de procréation médicalement assistée qui pose aujourd’hui le plus question. En effet, sa légitimité est discutée tant elle bouscule toutes les représentations classiques de la famille et la parentalité. Afin de mieux comprendre ce phénomène, l’étude reprise dans cet article s’est penchée sur la motivation des mères porteuses à offrir leurs services à un couple souhaitant avoir un enfant en recourant à la GPA. Quatre femmes ont été rencontrées à qui il a été proposé de raconter la manière dont elles ont vécu cette « expérience ». La méthodologie est qualitative et comprend un entretien semi-structuré complété par deux génogrammes. Seront présentés dans cet article les principaux résultats concernant la motivation de la mère porteuse. Deux aspects ont particulièrement retenu l’attention : leur haut niveau d’empathie et la présence d’une dette au fondement de la motivation des mères porteuses.

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Devoirs maternels : reproduction sociale et politique des inégalités sexuées

Article de Thierry Blöss

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce

De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.

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Devenir parents : les appropriations différenciées de l’impératif de procréation

Article de Bertrand Geay, Pierig Humeau

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 4-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Parents, Parentalité, Procréation, Démographie, Classe sociale, Représentation sociale, Enquête

Il est peu de comportements sociaux qui semblent aujourd’hui aller de soi autant que celui consistant à vouloir « avoir un enfant ». À partir de l’exploitation secondaire de deux enquêtes nationales (l’Enquête histoire familiale et l’Étude des relations familiales et intergénérationnelles) et d’une étude qualitative longitudinale sur 50 familles, cet article analyse les différentes manières d’entrer dans la vie de famille. Sont tout d’abord examinés les principaux déterminants des variations des modes d’accès au statut de parent. On propose ensuite une approche synthétique de ces variations, à la fois statistique et ethnographique, en reconstituant l’espace des différenciations sociales à l’œuvre dans la production des représentations de la famille et des manières d’entrer dans la vie. Des fractions les plus précaires des classes populaires aux différentes fractions des classes dominantes, on analyse ainsi le poids relatif des ressources économiques et culturelles, des origines sociales, de la trajectoire scolaire et des parcours d’entrée dans la vie dans la constitution des stratégies de reproduction telles qu’on peut les saisir au moment où l’on devient parent.

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Intentions de fécondité et arrivée du premier enfant : éléments de cadrage statistique dans la France contemporaine

Article de Arnaud Régnier Loilier, Zoé Perron

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 80-93.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation, Parentalité, Désir d'enfant, Couple, Statistiques, Âge, Conditions de vie

A la fin des années 1960, la diffusion de la contraception et la légalisation de l’avortement ont permis un meilleur contrôle des naissances. Cet article se propose d’étudier du point de vue quantitatif, certaines des conditions préalables que se fixent les couples avant d’avoir leur premier enfant, en particulier à travers les intentions de fécondité exprimées. À partir de l’enquête longitudinale Étude des relations familiales et intergénérationnelles (Érfi, Ined-Insee) réalisée entre 2005 et 2011 auprès de 10 000 personnes, nous étudions dans un premier temps la variation des intentions de fécondité selon différents critères, notamment la situation économique, conjugale et l’âge des individus. Dans un second temps, à partir des données longitudinales de l’enquête, nous confrontons les intentions déclarées en 2005 aux réalisations trois et six ans plus tard, en identifiant les situations les plus favorables à la réalisation du projet d’enfant.

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