PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Lien social, n° 1247, 19 mars au 1er avril 2019, pp. 30-31.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Identité, Identité sociale, Lien social, Idéologie, Histoire sociale, Résilience, Accueil
Face à la montée des fantasmes identitaires, Daniel Derivois en appelle à renoncer aux catégories antagonistes qui opposent les êtres humains entre eux, au profit d'un autre paradigme : la principale valeur que nous partageons, notre même Humanité.
Article de Fiammetta Nincheri, Alice Titia Rizzi, Rahmeth Radjack
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 82-88.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur isolé étranger, Protection de l'enfance, Errance, Migration, Précarité, Identité, Accompagnement, Soutien psychologique, Médiation, Théâtre, Filiation, Titre de séjour, Vulnérabilité, Confiance, Exclusion sociale, RESF
Depuis plusieurs années, des jeunes isolés étrangers, dont la minorité est contestée par la justice, se retrouvent en dehors des dispositifs de protection de l’enfance. Privés d’hébergement et d’accompagnement éducatif, ils atterrissent, à Lyon, au sein du Collectif jeunes de RESF. Quel accompagnement psychologique pour ces jeunes ? Une activité groupale à médiation théâtrale et une vignette clinique illustrent une pratique « hors cadre » pour une prise en charge transculturelle permettant à ces adolescents de se détacher de l’immédiateté de leur situation et de pouvoir se construire.
Article de B Maillard, A Vinay, F. Rexand Galais, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 2, mars 2019, pp. 70-74.
Mots clés : Sida, Adolescent, Autonomie, Identité, Prise en charge
Les retentissements psychologiques et comportementaux de l’infection par VIH au moment de l’adolescence se déclinent sur cinq registres : la confirmation médicale du diagnostic, la crise d’individuation identitaire de l’adolescence approchée sous l’angle de ses conséquences sur l’observance, les représentations intrafamiliales se répercutant notamment sur des difficultés relationnelles associées (stigmatisation, exclusion, non-dits), l’intégration du corps sexuel et la potentialité de la rencontre sexuelle qui en découle, la résurgence de conflits générationnels ou transgénérationnels traumatiques.
Article de Philippe Nassif, Francis Eustache, Denis Peschanski, et al.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 127, mars 2019, pp. 42-63.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mémoire, Traumatisme, Neurologie, Temps, Mémoire collective, Terrorisme, Identité, Proust (Marcel)
« Je n’ai plus de mémoire ! » Habitués à vivre dans l’urgence, le temps réel des communications, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir le sentiment de ne pas arriver à bien retenir les circonstances de notre quotidien, d’être gagnés par l’oubli… Et s’il fallait, pour avoir accès au passé, retrouver le temps long, une capacité à se projeter dans l’avenir ?
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 101-113.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Peine de substitution, Contrainte, Espace, Temps, Stigmatisation, Violence, Identité, France, Belgique, Suisse
Cet article examine le rapport à la violence de la peine de placement sous surveillance électronique sur le quotidien de ses porteurs. Il s’agit d’une mesure technologique qui renouvelle la finalité de la peine. La violence de la peine du bracelet électronique est proprement reconfigurée car elle concerne les supports de l’identité des porteurs. Durant la peine, le corps, l’espace privé et l’emploi du temps (des porteurs condamnés) deviennent des supports de contrainte et de peine. Ces différents supports engendrent ce que nous définirons comme la « peine de soi ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.
Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques
Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.
Les usagers de drogues russophones sont présents dans les structures de soin et de réduction de risques franciliennes depuis les années 2000 et leur nombre ne cesse d’augmenter. Cet article présente une tentative d’étude du lien entre les processus psychiques étant à l’origine de la migration précaire et des troubles addictifs à travers les particularités de la construction identitaire dans le cadre des mutations sociétales majeures mais aussi à travers le sens recherché dans la mise à distance. L’approche thérapeutique proposée pour accompagner ce public se construit autour de l’intégration du concept de la transitionnalité à travers la médiation linguistique et culturelle respectant la temporalité des sujets.
Article de Maila Valentina Marseglia, Giordano Marmone, Alice Titia Rizzi
Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 323-331.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Pouvoir, Identité, Classe d'âge, Matriarcat, Relation femme-homme, Kenya
Les études sur les sociétés pastorales d'Afrique orientale ont souvent mis l'accent sur leur organisation politico-militaire structuré autour d'un système à classe d'age qui créé et façonne l'homme social et en définit le statut. Les femmes ont longtemps été considérées exclues de cette machine de pouvoir par les observateurs, porteurs de perspectives de recherche androcentriques souvent influencées par leur contexte socio-historique d'origine, ce qui a a contribué à la production d'une représentation parfois purement dichotomique et hiérarchisée des relations de genre.
Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience
Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.