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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les anxiétés contemporaines

Article de David Faure, Danielle Hans, Christian Michelot, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 7-171.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anxiété, Terrorisme, Harcèlement moral, Violence, Trouble du comportement, Lien social, Exclusion sociale, Environnement social, Écologie, Travail, MECS, Symbole, Mixité sociale, Psychanalyse, Hypnose, Réseau d'information et de communication

Bon nombre d’événements macrosociaux actuels, parfois repris en boucle par les médias, sont de nature à générer de l’anxiété. Ainsi en est-il des phénomènes liés à l’exil, aux actes de terrorisme, à l’exclusion, aux dérèglements climatiques, aux dérégulations dues la financiarisation de l’économie, aux dispositifs de traçage et de surveillance des citoyens, etc. Ces phénomènes ont en commun de faire peser une menace sur la vie sociale ; l’énoncé de leurs conséquences extrêmes dessine des scénarios imaginaires de catastrophes pour l’espèce humaine.

Ce numéro se veut apporter du discernement vis-à-vis de ces phénomènes difficiles à saisir car ils excèdent et paralysent nos capacités d'analyse et d'intervention. Ils semblent appeler des réponses urgentes que nous ne savons pas donner à l’échelle où ils se posent. Quelles sont les figures singulières de l'anxiété sociale aujourd'hui ? Comment en éclairer la genèse et les effets, mais aussi comment déchiffrer les articulations entre dimensions psychique et sociale ? Quelles sont les répliques, les initiatives et les pratiques ouvrant à dépasser ces anxiétés ? Permettent-elles aux individus et aux sociétés de retrouver des repères pour penser les mutations actuelles et futures ?

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Du risque filicide au care : la transmission de la violence et son interruption dans l'oeuvre de Doris Lessing

Article de Françoise Hatchuel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 205-219.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Transmission, Conduite à risque, Care, Émotion

À travers quelques-uns de ses ouvrages (principalement les trois tomes du cycle des Enfants de la violence, les deux romans intitulés Le carnet d’or et Mémoires d’une survivante et trois écrits à caractère autobiographique), l’article se propose d’étudier la façon dont l’écriture de Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007, met en forme et en scène la transmission de la violence. La question centrale se noue autour de ce que l’auteure de l’article appelle « le risque filicide », c’est-à-dire le risque du désinvestissement (au sens de Piera Aulagnier), potentiellement mortel pour les enfants, et donc impossible à assumer. Ce sont les effets des injonctions contradictoires qui en résultent que l’article s’efforce de repérer, montrant comment le care, le « prendre soin » des enfants, pourrait consister à assumer la complexité des mouvements émotionnels qui nous relient à eux.

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Penser les peurs avec les habitants des quartiers populaires urbains

Article de Joëlle Bordet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 187-203.

Mots clés : Territoire-Logement, Anxiété, Peur, Terrorisme, Politique de la ville, Quartier, Jeune, Immigration, Religion, Stigmatisation, Communauté, Lien social

Depuis 2015, la France est confrontée à des attentats et à leurs effets, événements tragiques qui transforment les rapports sociaux et accentuent des tensions déjà là entre les habitants des quartiers populaires dont nombre d’entre eux sont issus de l’immigration et de confession musulmane. Dans cet article, dans une position de « témoin-interprète », l’auteure rend compte de situations significatives de ces évolutions et de ces tensions à la fois sociales, identitaires et politiques à l’œuvre pour les habitants des quartiers populaires urbains. Elle propose et développe un axe de travail auquel contribuent des psychosociologues : la « réassurance collective », processus mis en œuvre avec les habitants – dont les jeunes adultes, les professionnels et les élus locaux –, qui vise dans ce contexte difficile à soutenir des capacités collectives à transformer les situations de rupture et de fragmentation.

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