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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Suspension des visites au domicile des enfants : un risque de drames accru

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3153, 27 mars 2020, pp. 10-11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance en danger-Protection de l’enfance, AEMO, Visite médiatisée, Technologie numérique, Souffrance, Enfance en danger, Droit de la famille, Politique sanitaire, Épidémie

« On ne va pas confiner les gens dehors »

Article de Brigitte Bègue, Vincent Tapin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3153, 27 mars 2020, p. 17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, SDF, Prostitution, Politique sanitaire, Lien social, Accueil de jour, Domiciliation, Prestation sociale

Travailleurs sociaux, entre responsabilité et colère

Article de Antonin Amado

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3153, 27 mars 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Travail social : Métiers, Solidarité, Technologie numérique, Accompagnement, Service public, Accès aux soins, Protection de l'enfance

Les travailleurs sociaux au cœur de la crise

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3152, 20 mars 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Travail social : Métiers, Personne âgée, Personne handicapée, Adulte en difficulté, Manque, Ressources humaines, Fatigue, Accompagnement

Les personnes âgées sont le creuset de toutes les fractures françaises

Article de Dominique Boulbès

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3152, 20 mars 2020, p. 39.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Exclusion sociale, Société, Isolement, Lien social

La France est morcelée. Et l’une de ses fêlures les plus grandes compte aussi parmi les plus invisibles : la mort sociale des personnes âgées, trop souvent coupées du monde. Aujourd’hui, il convient de nous interroger : comment pourrait-on encore faire société en excluant nos aînés ?

Origine et développement de la musicalité

Article de Colwyn Trevarthen, Carla Aimé, Mathilde Le Covec, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2020, 148 p..

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Nourrisson, Musique, Voix, Développement cognitif, Psychologie du développement, Chant, Émotion, Biologie, Rythme, Imitation, Relation enfant-parents, Son, Apprentissage précoce, Petite enfance

La musicalité. Le mot déjà se touche comme le velours mélodique d’un poème de Verlaine. Mais derrière cette douce sonorité se cache un concept à multiples paramètres : tempo, pitch, prosodie, acoustique, pattern, mélodie, harmonie, voix, instrument. Il implique des aires cérébrales spécifiques et un carrefour soigneusement décrit par Luciano Fadiga : l’aire de Broca. Ainsi que l’annonce Maya Gratier dans son introduction, il s’agit d’une ressource naturelle. Elle est là. Il suffit de la prendre en compte et de l’exploiter pour le plus grand bénéfice du partage émotionnel, de la synchronisation interpersonnelle, de la mémoire, et… de l’accès à la pratique de la musique. Car la musicalité, lorsqu’elle est éduquée, est le support de nombreuses compétences cognitives et sociales, et d’un riche apprentissage culturel. Il s’agit d’un champ interdisciplinaire ouvert récemment aux investigations scientifiques et aux expériences éducatives. Le champ est au début de ses promesses dont ce numéro, mené par Maya Gratier avec des développementalistes et musicologues passionné(e)s, offre une vision ciblée sur la très jeune enfance. Colwyn Trevarthen nous fait l’honneur d’exprimer son option pionnière sur le rôle de la musicalité dans le développement de l’intersubjectivité, concept dont il est le créateur et qui influence les théories les plus récentes sur la dynamique du développement.
Que la musicalité soit première, avant la musique dont elle est l’origine, et que les très jeunes bébés y soient sensibles et puissent l’analyser et la vivre dans l’émotion qu’elle crée, sont les grands enseignements de ce numéro tout particulièrement dédié aux développementalistes – chercheurs, enseignants et éducateurs de la petite enfance.

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Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

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