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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Où commence le racisme ?

Article de Martin Legros, Michel Eltchaninoff, Martin Duru, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 138, avril 2020, pp. 40-63.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Racisme, Identité culturelle, Concept, Humour, Biologie, Altérité, Militantisme, Dignité, Liberté, Sexualité, Gobineau (Arthur de), Tocqueville (Alexis de)

Ce n’est pas du racisme ni de l’antisémitisme pleinement ouverts et assumés qu’il sera question dans ce dossier. En effet, ceux-ci sont de toute évidence condamnables et ne prêtent guère au débat. Nous nous pencherons sur les cas ambivalents : compter les Noirs dans la salle en pleine cérémonie des César ou tempêter contre le voile, est-ce du racisme ? Et surtout : est-il encore possible de prôner une position nuancée, de faire dialoguer universalisme et communautarisme ?

L’hébergement de réfugiés chez des particuliers. Liberté, humanité, solidarité

Article de Elodie Rémy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 201-218.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Solidarité, Hébergement, Bénévolat, Cohabitation, Attachement, Relation d'aide, Engagement

Cet article traite de l’hébergement de réfugiés chez des particuliers, spécialement des liens qu’il crée et de la relation d’aide qui s’y construit, ainsi que de son impact sur les individus et la société. Il décrit comment cette forme spécifique de solidarité d’engagement, qui se concrétise par un accueil original réalisé au domicile de ménages non professionnels en faveur d’un public très vulnérable de personnes déracinées de force, peut conduire au prendre soin, malgré les ajustements à trouver et grâce au souci éthique d’équipes professionnelles et/ou bénévoles qui accompagnent les personnes et régulent les cohabitations. L’accent est mis sur la pluralité des niveaux et degrés d’intégration, laquelle ne repose pas exclusivement sur l’insertion socio-économique par l’emploi et le logement, mais également sur un sain attachement affectif entre personnes, facteur d’intégration et de bien « vivre ensemble »

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Le délit de solidarité en débat

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 187-200.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Solidarité, Immigré, Délit, Étranger

Le « délit de solidarité », qui n’a aucune existence juridique, est en quelque sorte un concept militant, formulé pour la première fois par le Groupe d’information et de soutien des immigrés (gisti) en 1995 lors d’une campagne pour dénoncer les vagues d’interpellations envers des citoyens et des bénévoles associatifs portant assistance aux migrants. Puis le terme « délit de solidarité » a été largement utilisé pour dissuader et désigner les sanctions encourues par les personnes venant en aide aux étrangers en situation irrégulière ou pour justifier des poursuites engagées sous d’autres prétextes. En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a estimé que l’aide au séjour et à la circulation d’une personne en situation irrégulière, lorsqu’elle était faite pour des raisons humanitaires et désintéressées, ne pouvait être considérée comme délictuelle. Mais il n’a pas « aboli » l’incrimination irrégulière de l’aide à l’entrée, au séjour ou à la circulation. La menace judiciaire plane donc toujours sur les militants solidaires.

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