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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 43

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Peut-on vivre sans...

Article de Nicolas Journet, Jean Marie Pottier, Béatrice Kammerer, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 366, mars 2024, pp. 37-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Évolution, État, Capitalisme, École, Liberté, Travail, Couple, Genre, Utopie

« Du passé faisons table rase… le monde va changer de base » : si la prophétie d’Eugène Pottier, l’auteur de L’Internationale, a fait long feu au 20e siècle, elle ne tombe plus dans l’oreille d’un sourd au 21e. La menace d’un effondrement des sociétés modernes, du fait même de leur développement, remet en selle la critique radicale de leurs institutions, de leurs activités productives et des rapports sociaux qui en découlent. Mais est-il possible de vivre sans État, sans police, sans écoles, sans frontières, sans travail, sans argent, sans famille, et surtout sans pétrole ?
Les auteurs qui ont accepté de répondre à ces questions et à quelques autres encore en sont tous convaincus. Que les remèdes soient vraiment meilleurs que le mal reste à démontrer.

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“Qu’est-ce que la propriété ?” Le travail capital de Proudhon

Article de Victorine de Oliveira

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 173, octobre 2023, pp. 74-79.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Philosophie, Travail, Socialisme, Proudhon (Pierre Joseph)

Pierre-Joseph Proudhon a longtemps été mal compris. Son célèbre « La propriété, c’est le vol » en a fait un révolutionnaire, alors qu’il croyait en un anarchisme fondé sur le fédéralisme et le mutuellisme, posant ainsi les bases du socialisme.

Le harcèlement, un malaise dans le travail ?

Article de Jean Brice Pascal, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 51-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Harcèlement moral, Agressivité, Sociologie, Société, Évolution, Culture

Une sorte d’épidémie de l’agressivité et du harcèlement semble régner au travail. Cependant, Freud a dressé un constat double : le travail est le meilleur moyen de réparer notre détresse subjective et l’agressivité est constitutive de notre psychisme. Comment se détacher d’une pensée affective difficilement objectivable pour envisager que le discours du harcèlement est une manifestation de notre temps, révélant un délitement du groupe ?

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Faut-il craindre l'intelligence artificielle ?

Article de Jean Gabriel Ganascia, Justin Delépine, Christian Chavagneux, et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 416, octobre 2021, pp. 20-32.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intelligence artificielle, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Discrimination, Emploi, Logiciel, Robot, Économie, Travail, Conditions de travail, Danger, Chine, Europe, Etats Unis d'Amérique

Les fantasmes circulent, et de plus en plus vite. Pour les uns, les robots vont voler nos emplois et prendre le contrôle de no société . Pour les autres, au contraire, ils vont rendre sans cesse nos vies plus douces, en nous épargnant les tâches pénibles et répétitives On se calme ! L'intelligence artificielle (IA) n'est ni un esprit dominateur, ni un généreux bienfaiteur. Il s'agit simplement d'une technologie capable d'effectuer de gigantesques calculs en un temps record, et donc d prendre des décisions en intégrant un éventail de variables très important. Cette capacité accélérée va-t-elle mettre des travailleurs au chômage ? Certains oui, mais d'autres bénéficieront de nouvelles activité qu'elle fera naître. Et si les technologies dérivées de l'IA sont déjà puissantes dans de nombreux secteurs économiques, elles ont encore besoin de petites mains bien humaines pour alimenter en données les hypercalculateurs. Des données qui constituent la matière première essentielle du XXIe siècle et qui sont au cœur d'une bataille économique entre grands acteurs américains et chinois, tandis que l'Europe, à la traîne regarde passer les robots…

Bénévole : un métier impossible ?

Article de Jacques Bineau

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 97-109.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aide à domicile, Approche historique, Association, Autorité, Bénévolat, Compétence, Conditions de travail, Coopération, Démocratie, Dépendance, Étude de cas, Expérience, Implication personnelle, Intériorisation, Organisation du travail, Professionnalisation, Psychosociologie, Travail

Bien que l’action bénévole soit ignorée ou largement méconnue dans nos sociétés, elle n’en est pas moins réelle. L’exercice de son métier de psychosociologue a amené l’auteur à intervenir dans le secteur de l’action sociale et à accompagner acteurs et structures dans des moments de crise et dans la longue durée. Les bénévoles sont soumis à des tensions sur différents registres : psychiquement, ils sont partagés entre la gratuité de leur engagement et leurs intérêts propres, les relations avec les salariés sont délicates, particulièrement dans le rôle d’employeur, les références démocratiques laissées de côté dans la conduite de l’organisation ouvrent la porte à une gestion technocratique dans laquelle les finalités institutionnelles du projet d’action peuvent être oubliées. Ces difficultés peuvent décourager le bénévole et le cantonner à un rôle de second où il peut être instrumentalisé, mais ces obstacles peuvent aussi être surmontés. L’intervention psychosociologique peut aider le bénévole à s’autoriser de sa propre pensée, à développer son autonomie d’action, à accepter d’exercer l’autorité qui lui revient dans un rôle de dirigeant démocrate.

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La part gratuite du travail des infirmières hospitalières menacée par la taylorisation du soin

Article de Alexis Jeamet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 71-84.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Bénévolat, Bientraitance, Capitalisme, Conditions de travail, Coopération, Économie, Hôpital, Implication personnelle, Infirmier, Lien social, Méthode de travail social, Organisation du travail, Politique, Productivité, Qualité, Sociologie, Soin, Règle, Relation soignant-soigné, Travail

Cet article porte sur les transformations de l’organisation du travail des infirmières depuis le tournant des années 1980. À partir d’une analyse de la littérature en économie politique et en sociologie et de l’utilisation de documents de la littérature grise relative à la pratique du soin, la première partie montre que les transformations de l’organisation du travail des infirmières survalorisent la part technique de celui-ci. L’article montre ensuite que cette survalorisation s’inscrit dans un phénomène plus large de taylorisation du soin, considéré comme une organisation du travail au service du contrôle sur les connaissances nécessaires à la production. L’article montre enfin que le « virage ambulatoire », débuté durant les années 2000, illustre bien ce basculement vers une taylorisation du soin et le renforce en redistribuant l’importance relative de certains types de travail, le travail technique contre le travail inestimable.

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La mission du bénévole en hôpital : un paradoxe au niveau de l'identité, du rôle et de l'activité

Article de Sandrine Cortessis, Amélie Deschenaux

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Conditions de travail, Compétence, Coopération, Coût, Économie, Hôpital, Identité, Identité professionnelle, Implication personnelle, Lien social, Observation participante, Organisation du travail, Politique, Posture professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Soin, Travail

Cette recherche porte sur le dispositif d’encadrement et de formation destiné à des bénévoles intervenant dans un hôpital universitaire. Les données empiriques ont été collectées au moyen d’une observation participante à la formation initiale des bénévoles ainsi que via des entretiens et focus-groups menés avec une douzaine de bénévoles. Une analyse des données en termes d’activité prescrite et réelle met en évidence la complexité de leur engagement. Les résultats mettent en effet en évidence des paradoxes au niveau aussi bien de l’identité et de la fonction des bénévoles intervenant en hôpital que du cadre spatio-temporel qui leur est réservé au sein de l’institution, de la définition et de la prescription de leur mission, ainsi que de l’identité personnelle même des bénévoles.

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Professionnalisation empêchée et bénévolisation du travail des tuteurs de service civique

Article de Florence Ihaddadene

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 147-161.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Care, Dévalorisation, Enquête, Éthique, Genre, Implication personnelle, Professionnalisation, Recherche, Reconnaissance, Responsabilité, Service civique volontaire, Travail, Tutorat

L’accompagnement des volontaires en service civique est présenté comme une plus-value du dispositif, véritable contrepartie à leur engagement quasi gratuit. Or, ce « tutorat » est confié à de jeunes femmes salariées, souvent recrutées parmi les anciennes volontaires. La mission, faiblement prescrite, repose alors sur leur implication personnelle. À partir d’une enquête ethnographique de quatre ans et de l’analyse de 20 entretiens avec des tuteurs et tutrices, l’article propose d’analyser la bénévolisation du travail des tuteurs et tutrices, à l’aune de ses effets sur leur professionnalisation. L’« éthique du proche », qui sous-tend la politique de l’accompagnement, encourage une relation individualisée et bénévole. Ce travail assigné aux femmes est prétexte à une négation de leur qualification professionnelle.

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Un engagement bénévole fragilisé dans une institution en crise : le cas des prud'hommes

Article de Sophie Béroud, Hélène Yvonne Meynaud

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 111-123.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Bureaucratie, Droit du travail, Étude de cas, Implication personnelle, Institution, Instruction judiciaire, Juridiction, Mandat judiciaire, Procédure, Professionnalisation, Reconnaissance, Syndicalisme, Travail, Tribunal

Bien qu’il ait été rarement analysé de cette façon, l’engagement des conseillers prud’hommes repose essentiellement sur du bénévolat. Ces derniers effectuent un travail quasi gratuit pour faire vivre cette juridiction atypique. Cependant, les évolutions récentes du droit du travail et la fragilisation de l’institution ont rendu leur mandat plus difficile. Depuis 2018, on observe un nombre significatif de postes vacants et de démissions en cours de mandat qui attestent un véritable malaise au travail. Une étude de terrain décrit les diverses facettes du (dés)engagement des démissionnaires, leur rapport aux rétributions matérielles et symboliques. Elle montre aussi comment l’exigence de parité femme-homme dans les listes de conseillers proposées à la nomination n’a pas nécessairement facilité l’intégration des femmes.

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L'usage du terme "bénévole" au sein d'un groupe d'entraide mutuelle

Article de Kéren Moreira de Alcântara

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 45-56.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Éthique, Étude de cas, Groupe, Groupe de travail, Psychosociologie, Psychothérapie, Recherche, Recherche-action, Reconnaissance, Rémunération, Statut, Travail, Jean Oury

Les groupes d’entraide mutuelle (gem) sont des structures associatives de personnes souffrant d’un trouble psychique dont l’objectif premier est de lutter contre leur isolement et de favoriser la création d’un lien social. La division des responsabilités et les différents types de travail dans cet espace ne sont pas toujours prescrits, mais expérimentés et retravaillés au jour le jour dans le collectif. À partir de l’approche méthodologique de la recherche-action, cette étude vise à comprendre les enjeux autour du travail non salarié, plus précisément l’usage du terme « bénévole » par les adhérents comme marqueur de prestige. Compte tenu des réflexions sur l’éthique du care et le travail inestimable (proposé par Jean Oury), être bénévole implique une articulation entre deux registres : l’action et le désir – quelque chose de l’ordre d’une certaine position de chacun.

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