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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 26

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La sexualité infantile aujourd'hui

Article de Jean Tristan Richard

Paru dans la revue Santé log petite enfance, n° 30-31, mars-août 2016, pp. 5-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Sexualité infantile, Psychologie du développement, Jeune enfant, Stade de développement, Stade anal, Stade oral, Stade phallique, Complexe d'Œdipe, Perversion sexuelle

Un dispositif d'accueil intégré : un "village" autour des enfants

Article de Aurélie Sobocinski

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2966, 24 juin 2016, pp. 26-30.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, AEMO, Accueil de jour, Placement, Association RETIS, Haute Savoie

Créée en 2007, l’association RETIS a développé un dispositif intégré de protection de l’enfance dans le département de la Haute-Savoie. Un montage novateur, en lien avec des acteurs de la société civile, qui offre de multiples possibilités aux enfants et à leurs parents.

Justice : l'animal, une chance pour la réinsertion des détenus

Article de Florence Raynal

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2966, 24 juin 2016, pp. 32-35.

Mots clés : Justice-Délinquance, Animal, Détenu, Réinsertion sociale, Affectivité, Médiation

La médiation animale intéresse de plus en plus d’acteurs chargés d’accompagner vers la sortie de délinquance les publics faisant l’objet de mesures de justice, en particulier les détenus, et de favoriser leur réinsertion. Mais, si ses effets en termes de gestion des émotions ou de restauration de liens positifs avec les autres ne sont plus à démontrer, encore faut-il que ces actions reposent sur des projets cohérents et adaptés.

"le "hikikomori" c'est la suspension de certaines exigences sociales"

Article de Maïa Fansten

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2966, 24 juin 2016, pp. 36-37.

Mots clés : Jeune, Isolement, Souffrance, Lien social

Surgi au Japon dans les années 1990, le phénomène des hikikomori commence à émerger en France. Il s’agit de jeunes gens qui interrompent toute relation sociale et s’enferment dans leur chambre, parfois pendant des années. La sociologue Maïa Fansten travaille sur cette question avec toute une équipe de chercheurs et a codirigé en 2014 un livre sur le sujet.

Assistants familiaux : des intervenants polytechniques

Article de Catherine Chevalier, Fanny Rachet Charnoz

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2966, 24 juin 2016, pp. 38-39.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistant familial, Protection de l'enfance, Placement provisoire, Relation travailleur social-usager

Chargés désormais d’apporter un soutien à l’enfant mais aussi aux parents dans le cadre de la protection de l’enfance, les assistants familiaux sont amenés à développer, avec leurs techniques propres, une pluralité de modalités d’accompagnement. Cette nouvelle façon d’intervenir réinterroge la place de ces professionnels au sein des équipes, soutiennent Catherine Chevalier, éducatrice spécialisée, et Fanny Rachet-Charnoz, psychologue clinicienne, à partir d’une recherche menée à l’association Pluriels, dans la Drôme.

Théorie des champs, prison et pénalité : vers la construction du « champ pénitentiaire »

Article de Grégory Salle

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 4-19.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Recherche en sciences sociales, Sociologie

Les univers sociaux passés au crible de la théorie des champs sont aussi variés que nombreux. Dans le lot, pourtant, on ne trouve ni champ carcéral ni champ pénitentiaire à proprement parler. Les travaux inspirés par la sociologie de Pierre Bourdieu ayant porté sur la prison, la pénalité et le domaine judiciaire n’ont pas recouru à de tels concepts et, inversement, ceux qui semblent le faire n’emploient le terme de champ qu’en un sens générique incertain. Cet article problématise cette rencontre manquée, étonnante au vu du regain de vigueur de la sociologie française relative à la prison et à la pénalité depuis une quinzaine d’années. Proposant d’abord une série d’hypothèses pour l’expliquer, il soumet ensuite l’objet à l’épreuve du concept en arguant de l’intérêt de recourir au concept de champ en la matière. Concevoir l’institution carcérale et plus largement le système pénitentiaire comme des champs permet de retrouver le point de vue de la totalité, tout en portant l’attention sur les rapports de force qui les animent. Cette conception ouvre la voie à une reconstruction théorique visant à surmonter des limites et divisions propres au champ concerné, qui déteignent sur les travaux qui le prennent pour objet.

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Les attitudes « gayfriendly » en France : entre appartenances sociales, trajectoires familiales et biographies sexuelles

Article de Wilfried Rault

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 38-65.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homosexualité, Représentation sociale, Couple, Enquête, Reconnaissance

Peu d’enquêtes représentatives permettent d’étudier les attitudes gayfriendly en France. L’analyse de Contexte de la sexualité en France montre que les variables de milieu social sont moins prédictives d’un fort niveau d’acceptation de l’homosexualité que le sexe, l’appartenance générationnelle et le rapport à la religion. Les classes supérieures se distinguent sur des positions de principe très abstraites, en étant plus gayfriendly. Mais dès lors que sont mobilisés des indicateurs renvoyant à une acceptation plus concrète, cette spécificité disparaît. L’approche montre aussi l’importance, surtout pour les femmes, de variables biographiques qui renvoient à des expériences individuelles relevant de la vie privée et de l’intimité. Plus ces expériences individuelles renvoient à la diversification contemporaine des conjugalités et des sexualités, plus l’acceptation de l’homosexualité est forte.

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Faire du terrain en féministe

Article de Isabelle Clair

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 66-83.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Féminisme, Terrain, Enquête, Subjectivité, Sociologue

Il existe en France peu de textes consacrés à l’enquête de terrain qui mobilisent la théorie féministe, et notamment l’épistémologie du positionnement (standpoint). Promouvant une science engagée contre l’invisibilisation de pans entiers du monde social, elle interroge les effets de l’autorité du savant sur la définition de l’objectivité scientifique. Fondée sur une pratique, la théorie féministe fournit aussi des outils pour appréhender concrètement la pluralité des rapports de domination qui structurent la relation d’enquête et sont inscrits dans le dispositif de terrain. Participant à traduire sur un plan méthodologique cette tradition théorique mal connue, l’article propose d’envisager le terrain comme procédant d’un regard socialement situé et inscrit dans des solidarités politiques, mettant ces solidarités à l’épreuve et visant à les nourrir par ses résultats.

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Écrire, prescrire, proscrire : notes pour une sociogénétique de l’écrit bureaucratique

Article de Vincent Gayon

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 84-103.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Écrit, Bureaucratie, Administration, Document officiel, Littérature, Gestion

La sociogénétique de l’écrit défendue dans cet article invite à saisir les écrits bureaucratiques en cours de fabrication et en action, à s’intéresser au modus operandi de leur énonciation, à prendre au sérieux la forme écrite comme produit et comme producteur d’un espace et d’une rationalité bureaucratiques donnés. L’écriture bureaucratique, en particulier grâce à la signature et la siglaison, est ainsi comprise comme carburant de dépersonnalisation des rapports sociaux qui la portent et simultanément de personnalisation des institutions, érigées en « auteur ». Dans la gestion documentaire de « l’officiel », par le marquage du document ou sa « fuite », se mettent au jour les tensions entre vie publique et vie privée de l’écrit et ses circuits de légitimation. La sociogénétique des rapports d’expertise donne enfin une prise efficace à une sociohistoire de la rationalité épistémocratique. La piste de recherche proposée incite donc à bousculer les couples d’opposition usuels d’une analyse des formes symboliques (internalisme/externalisme, texte/contexte, auteur/lecteur, émetteur/récepteur, officiel/officieux, public/privé) et à mettre en dialogue des courants d’études dispersés mais tous intéressés aux pratiques documentaires (l’anthropologie de la literacy, la génétique littéraire, la sociologie des champs de production culturelle, la sociologie des textes et des institutions).

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Des cafés Alzheimer pour accompagner les aidants

Article de Emeline Marceau

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 33-34.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Vie quotidienne, Dépendance, Écoute, Café Alzheimer, Pessac

A Pessac, la résidence Le Bourgailh du groupe Noble Age a lancé depuis novembre dernier des Cafés Alzheimer. Orchestrés par une équipe médicale professionnelle, ces rendez-vous s'articulent autour de temps d'échanges, d'écoute et de conseils visant à accompagner et orienter les aidants des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de troubles apparentés dans leurs diverses problématiques. Une initiative qui attire aussi bien les aidants, les aidés de l'établissement girondin que d'autres personnes extérieures à la structure.