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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La philosophie, un art de vivre

Article de Louis André Dorion, Etienne Helmer, Christelle Veillard, et al.et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers de sciences humaines, n° 43, juin-juillet-août 2016, pp. 1-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Épanouissement, Bien-être, Théorie, Socrate, Platon, Aristote, Epicure, Montaigne (Michel Eyquem de), Pascal (Blaise), Kierkegaard (Soren), Spinoza (Baruch), Rousseau (Jean Jacques), Kant (Emmanuel), Schopenhauer (Arthur), Nietzsche (Friedrich Wilhelm), Marx (Karl), Wilde (Oscar), Sartre (Jean Paul), Cioran (Emil), Camus (Albert), Illich (Ivan), Hadot (Pierre), Foucault (Michel), Naess (Arne), Singer (Peter), Nussbaum (Martha), Shusterman (Richard), Thoreau (Henri David), Dewey (John)

Que peut bien nous apporter la philosophie pour la conduite de notre vie ?...Chacun emprunte sa voie mais gageons que les enseignements des philosophes peuvent aider à construire la sienne. Se décentrer, voir le monde et la place de l'homme sous un autre jour, pas simplement pour penser mais aussi pour vivre différemment. Avec un souci éthique : mettre en cohérence ses idées et son existence. Ce qui n'est pas en soi une mince affaire mais, sinon, à quoi bon penser ?

Repères pour une éducation à la non-violence dans la famille

Article de Marie Garrigue Abgrall, Catherine Gueguen, Annie Le Fur, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 346, mai-juin 2016, pp. 3-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Naissance, Parentalité, Cerveau, Émotion, Bien-être, Empathie, Autorité, Responsabilité, Relation enfant-parents, Communication, Enfant, Attachement, Non-violence

Ce numéro vous soumet quelques repères. Loin de la tentation de poser les termes d’un label, il vise à promouvoir la réflexion sur les conséquences de la violence dans la sphère familiale, à laisser entrevoir les enjeux liés à une éducation à la Non-Violence et des alternatives de pratiques parentales possibles. Chacun sait, dès la naissance de son enfant, qu’il aura pour responsabilité d’accompagner ce nouveau venu à trouver sa place dans la société. Cette place impliquera la transmission et le renforcement de compétences relationnelles et sociales pour construire de nouvelles coopérations et solidarités face aux défis et changements en cours. Cette métamorphose vers un monde de justice et de progrès social partagé se fera notamment en éclairant les pratiques et représentations parentales et en replaçant « l’humain » au cœur des relations familiales et sociales.

• Repères pour une éducation à la Non-Violence dans la famille, Édito
• Éthique : toute naissance est une rencontre humaine, par Marie GARRIGUE ABGRALL, éducatrice de jeunes enfants, formatrice, docteure en philosophie.
• Recherche : développement du cerveau et bienveillance, par Catherine GUEGUEN, pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité.
• Panier de petites graines pour petites pousses, par Élizabeth CLERC pour le groupe du Centre de ressources sur la non-violence
• Autorité : en avoir ou pas ? par Annie LE FUR, formatrice à l’IFMAN Rhône-Loire.
• Compétences relationnelles : Et si nous renoncions aux attitudes anti-relationnelles avec nos enfants ? par Jean-Luc MERMET, Directeur du Centre Reliance à Grenoble.
• Créer les conditions du conflit, transformer la violence au sein des familles, par Nicole ROTHENBÜHLER
• Être parent : quelques repères… par Anne FLATIN, formatrice PRH.
• Parentalité positive, entre attachement et pouvoir personnel, par Édith FORTIN MUET, formatrice en relations humaines et accompagnatrice conjugale et familiale.
• L’éducation non-violente dans la famille, Styles parentaux et climats familiaux, par Didier LESCAUDRON, ouvrier de la prévention des violences en milieu scolaire au sein du CAAEE de l’académie de Versailles.

Pourquoi rions-nous ?

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 282, juin 2016, pp. 18-21.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rire, Âge, Sexe, Personnalité

Jaune, blanc, noir..., notre rire a non seulement différentes couleurs, il change aussi en fonction de l'âge, du sexe et des personnalités.

Apprendre à coopérer

Article de Benoît Dubreuil, Jean Claude Kaufmann, Diane Galbaud, et al.et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 282, juin 2016, pp. 26-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Coopération internationale, Motivation, Couple, École, Pédagogie, Économie, Économie sociale et solidaire, Hôpital, Cadre, Documentation, Régulation sociale, Coopération

L'espèce humaine est sans doute la plus coopérative de toutes. Mais diriez-vous d'un esclave qu'il coopère avec son maître ? Sans doute pas. Il travaille pour lui dans les strictes limites de ses obligations. Coopérer, ce n'est pas seulement se soumettre aux ordres, échanger des services ou partager des tâches : c'est le faire librement et avoir un but commun...La poursuite des intérêts légitimes de chacun est aussi la plus ordinaire des libertés. dans le couple comme entre internautes, à l'école comme au travail, entre personnes comme entre deux pays, instaurer la coopération est un problème. Y parvient-on mieux avec l'aide d'un idéal commun, d'un bénéfice collectif ou d'un surcroît de règles ?

Vie affective et sexuelle en établissement psychiatrique

Article de Eric Péchillon, Valériane Dujardin

Paru dans la revue Santé mentale, n° 208, mai 2016, pp. 10-11.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sexualité, Hôpital psychiatrique, Droit, Règlement intérieur, Consentement, Intimité

Le patient peut-il revendiquer un droit à la sexualité à l'hôpital ? Comment l'institution peut-elle mettre en place une organisation appropriée au respect de la vie privée des usagers tout en garantissant la qualité des soins et la sécurité des personnes ? Repères juridiques et pratiques.

L’académisation des écoles de formation professionnelle du travail social en France : contextualisation et caractérisation d’un processus à l’issue incertaine

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle

Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.

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Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.

Négocier sa place de chercheur dans une "approche collaborative" : entre exigences scientifiques et attentes professionnelles

Article de Naoual Boumedian

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, AEMO, Enseignement secondaire, Bien-être, Travailleur social, Recherche, Chercheur, Méthodologie, Pratique professionnelle, Compétence, Recherche-action, Coopération, Belgique

Cet article présente les étapes qui ont émaillé la constitution d'un « espace collaboratif » entre, d'une part, des chercheurs et, d'autre part, des professionnels impliqués dans le milieu de l'Aide à la jeunesse en Belgique. Le contexte est celui d'une recherche-action commanditée par ces professionnels auprès d'un opérateur de recherche, qualifié par eux de « scientifique » (c'est-à-dire relevant de la « sphère académique »). L'article mettra en avant les étapes (voire les « outils ») méthodologiques et épistémologiques qui ont permis aux professionnels susmentionnés de s'impliquer dans la démarche de recherche. Simultanément, l'article mettra en avant les garde-fous que nous, en tant que chercheurs, avons défendus pour « faire science ». L’article propose de réfléchir, à partir de cette expérience, aux conditions qui rendent possibles les « espaces collaboratifs » entre chercheurs et professionnels impliqués autour d'un même objet de réflexion.
L'objet de la recherche a porté sur le « bien-être » des élèves à l'école (niveau secondaire, c'est-à-dire après l'école primaire et avant le niveau supérieur). L'objectif de la recherche tel qu'énoncé au départ par les commanditaires a visé à l'élaboration d'un « guide » des « bonnes pratiques » en matière de « bien-être » à l'école. Nous expliciterons comment l'« espace collaboratif » a permis de réorienter cet objet initial, tout en inscrivant des effets sur le monde social (dimension « performative » des « recherches collaboratives »). Dans cette perspective, nous aborderons également la question des limites rencontrées dans l'« espace collaboratif » et des conditions pour, peut-être, les dépasser à l'intérieur même de cet espace.

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Les recherches conjointes : des tentatives pour construire des « connaissances composites » appropriables par les scientifiques et les intervenants

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travailleur social, Chercheur, Pauvreté, Analyse de la pratique, Exclusion sociale, Milieu rural, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Interaction, Coopération

Les Recherches conjointes (RC) sont des dispositifs où des scientifiques et des acteurs sociaux confrontent leur compréhension des phénomènes étudiés. Ceux-ci s’y découvrent mutuellement dans leurs arguments respectifs et cela leur permet de complexifier et d'enrichir leurs analyses. Les RC permettent ainsi un renouvellement des connaissances des uns et des autres en produisant une hybridation de celles-ci. Elles construisent des connaissances composites qui procèdent, d’une part, d'une discussion argumentée entre des acteurs porteurs de connaissances d'intervenants et des acteurs porteurs de connaissances de scientifiques ; et, d'autre part, de l'articulation de connaissances construites pour nourrir des débats scientifiques et de connaissances construites pour éclairer l'action. Les RC permettent ainsi aux connaissances scientifiques d'être diffusées parce qu'un dispositif permet aux intervenants de se les approprier, à l'instar des processus d'innovation analysés par Norbert Alter. Leur analyse renouvelle la problématique de la diffusion de la science. La distinction classique entre science fondamentale et science appliquée montre ses limites en ce qui concerne les phénomènes sociaux. Il ne s'agit pas en effet d'appliquer des connaissances construites à distance des intervenants par des sachants dans un champ de pratiques composé d'acteurs ignorants de ce qui s'y passe mais de coconstruire des analyses qui empruntent aux « points de vue » des uns et des autres.

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