PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Annaïg Gilet, Maryline Quiniou, Myriam Tripon
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 99-107.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfant, Milieu urbain, Accompagnement, Thérapie, Sport
Cela a émergé au cours d’une prise en charge individuelle avec un jeune patient psychotique. Nous le recevions deux heures par semaines, deux heures autour d’une médiation centrée sur des activités manuelles. Il est rapidement apparu que ce dispositif ne fonctionnait pas, ce jeune passait son temps à courir autour du patio, monter et descendre inlassablement les escaliers, et il était difficile de contenir son agitation. Son discours était chaotique, il se sentait menacé. L’intérieur paraissait enfermant, angoissant. Les semaines se succédaient, et le même scénario se répétait sans cesse.
Le désir d’enfant a changé de nature au fil du temps. Jadis la question ne se posait pas : on faisait des enfants pour ses vieux jours, pour continuer la lignée et pour l’État. La maîtrise de la fécondité a radicalement changé la donne à partir des années 1970. La grossesse est aujourd’hui le résultat d’un choix qui a libéré les femmes, mais les a placées face à leur désir – ou à leur nondésir – d’enfant. Un désir individuel et multiforme, qui s’inscrit dans un parcours de vie personnelle et professionnelle et qui, avec l’aide des technologies de procréation médicalement assistée, peut se montrer impérieux. Quelles sont les limites à apporter au « droit à l’enfant » ? Que penser des parentalités tardives ? Comment expliquer l’infertilité dont les causes ne sont pas médicales ? Les grossesses précoces résultent-elles parfois d’un choix inconscient ? Ce dossier de L’école des parents se penche sur les questions que posent les désirs d’enfant au XXIe siècle.
Article de Alain Bozza, Henri Santiago Sanz, Jean Luc Marchal, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 14-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Travail social, Psychiatrie, Santé, Transmission, Pratique professionnelle, Formation, Approche clinique, Précarité, Infirmier psychiatrique, Usager, Parole, Inspection du travail
Le travail social et la psychiatrie sont riches de leur passé, de pratiques forgées par des générations de professionnels-militants. Les tendances gestionnaires et normatives d’aujourd’hui viennent les mettre en cause. « Résister » afin de les préserver est devenu central pour de nouveaux professionnels, et pour ceux de la vieille garde qui défendent toujours ce qu'ils ont contribué à inventer. Les nouvelles pratiques (action humanitaire collective, psychiatrie de rue, Groupes d'entraide mutuelle, maraudes de rue, SAMU social, "logement d'abord"...) qui se développent s'inscrivent-elles dans ces filiations ? En quoi sont-elles différentes ? Sur quelles références théoriques s'appuient-elles ? Comment les professionnels d'aujourd'hui s'inscrivent-ils dans cette dynamique d'appropriation et de transformation ?
Article de Françoise Fressonnet, Marie Bahuaud, Pascal Mahieux, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 90-98.
Mots clés : Lien social-Précarité, Psychiatrie, Exclusion sociale, Pauvreté, RSA, Accompagnement, Politique sociale, Territoire
vst va publier une série de textes issus d’une équipe soignante du chs de Savoie, détachée auprès du conseil départemental de la Savoie pour l’accompagnement de bénéficiaires de minima sociaux souffrant de maux biopsychosociaux.
Ce premier texte revient sur les aspects sociohistoriques de la précarité, et sur l’organisation du dispositif d’action sociale national et local. L’illustration qui l’accompagne est l’œuvre de Dom, un des usagers du service. Les suivants (vst n° 130 et 131) montreront la construction d’une clinique individuelle du lien, et l’utilisation d’actions de groupe permettant d’aller vers des paroles de soi. De plus, dans vst n° 131, un texte d’un usager de ce dispositif éclairera autrement ce que disent les soignants.
L’équipe qui s’est partagé la rédaction des textes pensés collectivement est composée de Marie Bahuaud (psychologue), Karine Chancerelle (psychologue), Françoise Fressonnet (psychologue), Isabelle Laurent (infirmière de secteur psychiatrique), Fréderic Pasutto (infirmier ide), Véronique de Bellis (infirmière de secteur psychiatrique), Pascal Mahieux (isp-cadre supérieur de santé), Danielle Paoli (psychologue).
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 82-89.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention à domicile, Éthique, Parole, Émotion
L’idée qu’une présence professionnelle à domicile soit organisée, structurée, professionnalisée, donc rationalisée, et qu’elle demeure pourtant obstinément présence, est un peu contradictoire. Cette présence est-elle pour autant irrationnelle, déraisonnable ?
Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 1, 2016, pp. 5-20.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mort, Fœtus, Périnatalité, Deuil, Parents, Rite, Législation, Droit, Société, RECONNAISSANCE, FRANCE, BELGIQUE
Peu importe le terme, vivre une perte périnatale implique une grande souffrance. Le manque de reconnaissance que les couples peuvent ressentir est susceptible de compliquer davantage le processus d'élaboration du deuil. Dans ce cadre, les gouvernements successifs tentent, depuis quelques années, en France et en Belgique, de modifier le cadre légal afin de reconnaître les bébés morts-nés plus précocement. Sur la base de la littérature existante, l'article se questionne dès lors sur les possibles évolutions du deuil périnatal à la lumière de ce contexte social et juridique. Bien que la mise en place de rituels et l'accompagnement proposé aux couples puissent les aider, il semble que la dimension sociale et collective, nécessaire à l'élaboration du deuil continue de manquer.
Article de Laurence Berdot Talmier, Chrisitne Aubrion, Blaise Pierrehumbert, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 1, hors-série n° 20160301, 2016, pp. 21-42.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Jeune enfant, Violence conjugale, Attachement, Image mentale
L'objectif de cette étude est d'analyser les représentations d'attachement auprès d'un échantillon clinique constitué de dix enfants vivant en CHRS avec leur mère ayant été exposés aux violences conjugales...Au sein de notre échantillon clinique, les résultats obtenus mettent en évidence l'absence de représentation d'atachement qualifiée de "sécure". Nos résultats semblent confirmer l'intérêt d'une telle évaluation clinique
Article de Adel Alaoui, Wilfrid Azan, Isabelle Choquet, et al.et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXI, suppl. au n° 52, hiver 2015, pp. 31-229.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Évaluation, Grille d'analyse, Pouvoir, Entretien, Formation professionnelle continue, Qualité, Méthodologie, Internet, Action collective, Organisation du travail, Crise