PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Georges Minois, Martine Fournier, Pierre Manent, et al.
Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 45, décembre 2016-janvier-février 2017, pp. 6-78.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation, Théorie, Philosophie, Psychologie, Pédagogie, Apprentissage, Développement, Enseignement, Sciences de l'éducation
Article de Pierre Marie Houdry, Georges Cognet, Jacques Grégoire, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 343, décembre 2016-janvier 2017, pp. 16-43.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfant, Examen psychologique, Test d'intelligence, Quotient intellectuel, Test d'aptitude, Cognition, Changement, Outil, Pratique professionnelle, Psychologue clinicien, Observation, Interprétation, Bilan
L’évaluation de l’efficience intellectuelle est aujourd’hui un champ très sophistiqué, tant au niveau théorique que psychométrique.
Que peut bien nous apporter la philosophie pour la conduite de notre vie ?...Chacun emprunte sa voie mais gageons que les enseignements des philosophes peuvent aider à construire la sienne. Se décentrer, voir le monde et la place de l'homme sous un autre jour, pas simplement pour penser mais aussi pour vivre différemment. Avec un souci éthique : mettre en cohérence ses idées et son existence. Ce qui n'est pas en soi une mince affaire mais, sinon, à quoi bon penser ?
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 66-83.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Féminisme, Terrain, Enquête, Subjectivité, Sociologue
Il existe en France peu de textes consacrés à l’enquête de terrain qui mobilisent la théorie féministe, et notamment l’épistémologie du positionnement (standpoint). Promouvant une science engagée contre l’invisibilisation de pans entiers du monde social, elle interroge les effets de l’autorité du savant sur la définition de l’objectivité scientifique. Fondée sur une pratique, la théorie féministe fournit aussi des outils pour appréhender concrètement la pluralité des rapports de domination qui structurent la relation d’enquête et sont inscrits dans le dispositif de terrain. Participant à traduire sur un plan méthodologique cette tradition théorique mal connue, l’article propose d’envisager le terrain comme procédant d’un regard socialement situé et inscrit dans des solidarités politiques, mettant ces solidarités à l’épreuve et visant à les nourrir par ses résultats.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 321-352.
Mots clés : Travail-Emploi, Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Emploi, Sociologie, Capacité d'adaptation, Sciences humaines et sociales, Sen (Amartya)
Issue des travaux d’Amartya Sen, l’« approche par les capabilités » est aujourd’hui largement diffusée et mobilisée internationalement dans le domaine des sciences sociales, inspirant plusieurs centaines de contributions. Néanmoins, en dehors de quelques auteurs très identifiés, la sociologie francophone semble assez peu s’intéresser aux éventuels apports de l’œuvre senienne. Partant de l’analyse d’un corpus méthodiquement construit de textes académiques, cet article souhaite réaliser une mise en perspective des intérêts épistémologiques et empiriques de ce programme de recherche. Après une présentation de l’appareillage conceptuel produit par A. Sen, ainsi que des commentaires et controverses qu’il a pu soulever, tant du point de vue épistémologique que méthodologique, est observée la manière dont les chercheurs en sciences sociales mobilisent l’approche par les capabilités sur la thématique du travail et de l’emploi, thématique constituant l’un des points d’entrée de cette approche dans l’espace intellectuel francophone. Sont ainsi questionnées les façons dont les auteurs tentent, avec plus ou moins de succès, de dépasser ou de contourner certaines des limites de cette approche, et surtout de l’opérationnaliser à des fins de recherche empirique. Trois points fondamentaux, touchant aux notions de raisonnement contrefactuel, d’agency et de conversion, sont discutés spécifiquement car susceptibles de venir approfondir un questionnement sociologique relatif aux mondes du travail. À travers cette analyse de l’approche senienne, ce sont finalement les conditions de réception et d’usage des travaux de philosophie politique d’un économiste par des sociologues qui sont interrogées.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 54, juin 2016, pp. 73-86.
Mots clés : Travail social : Métiers, Courants de pensée en sciences humaines, Écriture, Secret, Secret professionnel, Famille, Preuve, Anthropologie
Cet article s’inspire d’une recherche sur la consommation de substances illicites entre parents et enfants réalisée dans le cadre d’un doctorat d’anthropologie. Il met en relief la tension normative qui réside entre administration de la preuve et secret professionnel au moment d’écrire et propose des perspectives de dépassement du blocage rédactionnel par la transformation de cette tension en outil épistémologique.
Article de Jean Michel Assan, Nicole Bindelfeld, Irène Kaganski, et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 225, juin 2016, pp. 7-135.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement de la personne et identité, Rêve, Transfert, Pensée, Inconscient, Psychanalyse, Cure analytique, Image mentale, Espace transitionnel, Poésie, Traumatisme, Interprétation, Freud (Sigmund), Abraham (Nicolas), Torok (Maria)
Rassembler les explorations les plus influentes développées autour des questions du rêve à partir et après Freud, a été l’objectif de ce dossier qui retrace l’évolution comparative et prospective des recherches théorico-cliniques postfreudiennes centrées sur le rêve. Avec l’inouï de ses richesses et complexités, l’activité onirique apparaît en effet avec insistance comme l’expression essentielle d’une « voie d’accès au théâtre de la vie psychique », dans la vie globale du sujet. Lorsque cette expression peut être partagée dans la cure, elle devient une nourriture placentaire du psychisme qui œuvre alors à la métabolisation du travail analytique chez l’analysant et l’analyste, et ouvre des voies à la créativité du penser et du vivre. Les psychanalystes ont ainsi toujours cette mission complexe de continuer à « penser le rêve » avec tact, respect, attention et perlaboration, pour tenter de comprendre et ouvrir les perspectives de questions en dormance chez chacun.