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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le numérique au service du social ou le social numérisé ?

Article de Limam Wadji, David Ryboloviecz, Pascal Gascoin, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 157, 1er trimestre 2023, pp. 9-65.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Technologie numérique, Relation travailleur social-usager, Épidémie, Crise, Accompagnement social, Action sociale, Centre social, Analyse de la pratique, Éducateur spécialisé, Enseignement à distance, Équipement informatique, Éthique, Formation, Inégalité, Protection de l'enfance, Risque, Réseau social, Vie privée, Écrit professionnel, Relation d'aide, Accès aux droits, Éducation

La montée en puissance du numérique (la nouvelle révolution depuis la révolution industrielle du 19ème) est venue bouleverser les pratiques et vient réinterroger les éducateur·rices et les professionnel.l.es de la première ligne sur le sens de leurs actions, voire de leur éthique de conviction.
En effet, l'accompagnement social et éducatif est percuté par l'irruption du numérique. Les professionnel·les s'interrogent sur la place, les limites de leur intervention, le respect de l'intimité des personnes (par exemple quand ils·elles font à leur place et s'immiscent dans les données numériques : mot de passe, etc. des individus).
Il est donc central de donner la parole aux professionel·les sur cette nouvelle manière d'accompagner, qui vient aussi et au-delà de la question du respect de la vie privée, être parfois questionnée du côté de la présence/absence.
L'épreuve de la crise sanitaire est venue là encore interroger de ce côté : peut-on accompagner si on n'est pas en présence ? La rencontre peut-elle se faire quand on est à distance ? Quel est le rapport des uns et des autres vis-à-vis du numérique ?

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La plateformisation est-elle compatible avec l’exercice discrétionnaire ?

Article de André Decamp

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 81-92.

Mots clés : Travail social : Métiers, Service public, Technologie numérique, Travail social, Relation travailleur social-usager, Contrôle, Confiance, Non-recours, Accès aux droits

La mise en place du programme Action Publique 2022 met en lumière la redéfinition de la protection sociale et celle des relations de l’État avec les usagers, par le biais de la dématérialisation du Service public. Les agents du travail social voient leur pouvoir discrétionnaire pris en étau entre le big data et la plateformisation du service public. Quel est l’effet de la plateformisation et de ce big data sur les marges de manœuvres des fonctionnaires du travail social, leurs pratiques de contrôle et leur processus décisionnel ? Ce projet de programme gouvernemental Action Publique 2022 donne l’opportunité d’explorer les pistes de réponses à ces questions, et d’analyser la place actuelle de l’usager ainsi que les notions d’enjeux du numérique et du glissement progressif de la notion de « risques ».

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Limiter l’accès aux services de droit commun pour mieux insérer ? Le « non-recours par interdiction temporaire » dans les politiques locales des bidonvilles

Article de Louis Bourgois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 245-266.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action sociale, Bidonville, Non-recours, Accès aux droits, Gens du voyage, Insertion sociale, Citoyenneté, Hébergement temporaire, Migration

Cet article met en lumière et déconstruit des pratiques locales de ciblage et de traitement particulier de populations vues comme des publics spécifiques de l’action sociale. À partir d’une enquête portant sur la politique de résorption des bidonvilles dans une grande agglomération française, nous démontrerons la mise en œuvre par les pouvoirs publics de parcours différenciés marqués par des pratiques institutionnalisées de non-recours aux droits. Nous proposons ainsi un enrichissement de la grille d’analyse du non-recours (Warin, 2016) en introduisant la notion de « non-recours par interdiction », consistant, dans une temporalité limitée, à interdire l’accès à un ensemble de services dits de droit commun pour des raisons d’ordre à la fois politique et opérationnel. Nous analyserons par ailleurs les réactions et stratégies mises en place par les intervenants sociaux et les personnes concernées par les dispositifs – entre acceptation, contestation, contournement ou neutralisation (Le Bourhis et Lascoumes, 2014). Au-delà des populations ici concernées (familles migrantes reconnues comme Roms européens), nous posons l’hypothèse que ces logiques de ciblage et de non-recours institutionnalisés sont présentes dans un large nombre de secteurs de l’action sociale, posant ainsi la question de l’universalité des droits et de la citoyenneté des destinataires de l’action publique.

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Accueillir, rencontrer, accompagner : de l'accès aux droits fondamentaux à la promotion de la personne

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 277, juin 2020, pp. 11-96.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Assistant de service social, Accès aux droits, Usager, Accueil, Rencontre, Accompagnement social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Défenseur des droits

Dans un contexte de changement économique et technologique au rythme effréné, aggravant les inégalités et la précarisation sous toutes ses formes, les politiques sociales ne semblent plus jouer leur rôle de réduction des effets de la pauvreté. Les institutions sociales ainsi que les collectivités territoriales sont, quant à elles, confrontées à une réduction des budgets sociaux. De nombreux rapports font état de ces changements. De même, l’ANAS est régulièrement interpellée par les praticiens qui s’interrogent sur le devenir de la profession et le sens de son action.
Face à ces transformations sociétales, les Assistants de Service Social ont toujours, et peut être encore davantage aujourd’hui, à se mobiliser pour l'accès des personnes aux droits fondamentaux tel que définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la définition du travail social. Il est donc important d’avoir des clés pour comprendre les changements présents sur le plan social et leurs répercussions sur la pratique de la profession. Il s’agit d’analyser l’actuel paradigme et de dégager les modalités d’adaptation du service social ainsi que les défis à relever.
La JNE 2019 s’est déroulée en deux temps :
- Le matin, le Défenseur des droits et une table ronde ont abordé le thème des Droits fondamentaux comme boussole du travail social.
- L’après-midi la présentation du rapport de l’IGAS sur l’accompagnement social a été suivi par une table ronde sur les outils pour la promotion des personnes.
Au cours de cette journée d’études, nous avons partagé nos expériences, réfléchi aux mutations indispensables et réaffirmé nos valeurs.

Pour un travail social au service des droits humains, l'exemple du Maroc

Article de Noura El Guerouahy

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 30-40.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Droits de l'homme, Démocratie, Citoyenneté, Législation, Accès aux droits, Inégalité, Assistant de service social, Épidémie, Crise, Accès aux soins, Identité professionnelle, Travailleur social, Maroc

Avant d'aborder ce sujet de traitement timide et embryonnaire dans le contexte marocain, un premier questionnement surgit avec acuité à savoir celui du pourquoi d'une approche par les droits humains en travail social ? Certes, la réponse à cette question est évidente. Primo, parce que la personne en tant qu'enfant comme adulte et quelle que soit sa prise en charge [...] est un sujet juridique, détenteur de droits humains. Secundo, une reconnaissance, au fondement de l’État de droit, de la démocratie, permet l'appréhension la plus respectueuse et la plu émancipatrice de sa personne en la considérant dans sa globalité et dans sa citoyenneté.

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L'accès de la personne à l'ensemble des droits fondamentaux enfin inscrit dans la déféinition légale du travail social !

Article de Colette Duquesne

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 60-70.

Mots clés : Travail social : Métiers, Réforme, Travail social, Définition, Accès aux droits, Politique, Droits de l'homme, Action collective, Travailleur social, Société civile

Mettre à profit la réforme du travail social pour que l’effectivité des droits fondamentaux devienne sa finalité, tel a été l’objectif d’un plaidoyer lancé en janvier 2017 par DEI-France et le Groupement pour la Défense du travail social (GPS), un collectif créé par des professionnels du Samu social de Toulouse, soutenu par plus de 800 travailleurs sociaux, universitaires, associations de la société civile, syndicats…, pour ancrer la mission du travail social dans la grande évolution de nos sociétés démocratiques : la protection des droits et libertés fondamentales. En effet, depuis plus de trente ans, les droits fondamentaux se sont incarnés peu à peu dans nos lois au prix d’une large mobilisation de la société civile : droit à un revenu minimum, à la santé, à un logement, à un hébergement, à la non-discrimination, à l’intérêt supérieur de l’enfant… Le 6 mai 2017, le décret n° 2017-877 inscrit en première ligne de la définition du travail social, l’accès de la personne à l’ensemble des droits fondamentaux. Après le Code de l’action sociale et familiale (CASF), c’est la formation, puis les pratiques qu’il doit intégrer. Des avancées qu’il convient de saluer, mai surtout de s’approprier et de toujours amplifier par la contribution du plus grand nombre.