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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Quelle est votre demande ?" : résistances éthiques à l’activation

Article de Valentine Duhant

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 27-35.

Mots clés : Travail social : Métiers, Insertion professionnelle, Déontologie, Travailleur social, Éthique, Bénéficiaire, Contrôle, Demande sociale, Aide sociale, Bruxelles

Cet article analyse la mise en œuvre de l’activation au sein du département de l’insertion socioprofessionnelle d’un CPAS bruxellois, à partir d’exemples issus d’une recherche ethnographique. Il montre que, contrairement à la majorité de la littérature sur la mise en œuvre des politiques publiques, des résistances éthiques à l’activation permettent une mise en œuvre capacitante de celle-ci. En effet, le CPAS étudié a structuré son organisation interne sur la base de la notion de « demande » du bénéficiaire. Bien qu’elle soit issue du programme politique de la présidente du CPAS et de la vision des responsables de département, cette notion constitue une ressource éthique et discursive pour les travailleurs sociaux, qui la mobilisent pour justifier le fait de ne pas recourir à la contrainte envers les bénéficiaires, et pour les protéger du « contrôle » inhérent aux politiques d’activation.

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La perspective du care ou la politique des autres

Article de Pascale Molinier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 8-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Care, Travail social, Travail des femmes, Féminisme, Éthique, Valeur sociale

Cet article situe la perspective du care, et plus particulièrement celle de « l’école française du care » telle qu’elle s’est développée depuis 2005, dans le champ plus large des théories féministes. Il discute de la place marginale que celles-ci ont longtemps accordée aux affects et aux activités féminisées de l’espace privé. L’autrice revient sur la difficulté de traduire le mot anglais et souligne l’importance d’une « perspective » orientée vers une nouvelle figure du prolétariat : les travailleuses du care – souvent femmes et migrantes. Elle développe ensuite les articulations entre travail et éthique, pour conclure sur ce qui n’est pas le care, à propos de certaines techniques de vente. L’article en son entier insiste sur la dimension critique et politique du care.

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