PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité
Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.
Article de Véronique Bourrel, Marie Canali, Virginie Lozet, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 133-140.
Mots clés : Travail social : Formation, Professionnalisation, Identité professionnelle, Écrit professionnel, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Handicap, Surveillant de nuit, Partenariat, Organisme de formation, Université, Diplôme, Travailleur social, Recherche
Cet article se propose de présenter les travaux de recherche en sciences de l’éducation de trois formateurs de l’Institut Saint-Simon : le premier s’interroge sur l’impact des écrits pédagogiques demandés aux stagiaires dans leur processus de professionnalisation. Le deuxième souhaite aborder la question de l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de handicap. Le troisième aborde la question de l’identité professionnelle des surveillants de nuit et leur rapport à la formation.
Article de Laetitia Noviello, Mariette Kammerer, Gabrielle Guarrigue
Paru dans la revue Lien social, n° 1235, 18 septembre au 1er octobre 2018, pp. 22-29.
Mots clés : Travail social : Formation, Diplôme, Réforme, Organisme de formation, Certification, Université, Sélection, Intervention sociale, UNAFORIS
La longue refonte des formations a vu s’affronter deux visions des métiers du social. D’un côté, les tenants d’un diplôme unique, façon « social worker » à l’anglo-saxonne, de l’autre, des défenseurs de l’identité des métiers. La réforme qui entre en vigueur mélange ces deux appréhensions, introduisant davantage de cours en commun mais préservant les spécificités de chaque formation.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3048, 16 février 2018, pp. 6-9.
Mots clés : Travail social : Formation, Réforme, Projet, Référentiel, Compétence, DEASS, DEEJE, DEES, DEETS, DECESF, Formation, Organisme de formation, Université, Partenariat, Ingénierie de la formation
La refonte de cinq diplômes d’Etat (assistant de service social, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeunes enfants, éducateur spécialisé et éducateur technique spécialisé) a reçu un avis favorable de la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social et de l’intervention sociale...
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3024, 8 septembre 2017, pp. 30-31.
Mots clés : Travail social : Formation, Diplôme, Certification, Université, Organisme de formation, Formation
Les formations en travail social de niveau III peuvent désormais accéder à la reconnaissance du grade de licence. Un « tournant historique », estime Stéphane Rullac, directeur de la recherche et directeur scientifique à l’IRTS Paris Ile-de-France, mais qui soulève une série de questions dans la mesure où la certification du diplôme demeure l’apanage des universités et des grandes écoles publiques. Autre inconnue : la constitution du travail social en une véritable discipline universitaire de type licence-master-doctorat.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2979, 14 octobre 2016, pp. 54-56.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Réforme, Organisme de formation, Université, Stage, Compétence, Diplôme
Comme le rapport « Bourguignon », la commission soutient l’idée d’un socle commun de compétences, dans la perspective d’une spécialisation progressive. Elle suggère même de l’organiser en trois filières – éducative, sociale et famille/petite enfance –, complétées par une filière transverse de management. Autres préconisations : relever au niveau II les diplômes de niveau III et moderniser l’alternance intégrative.
Article de Charlyne Millet, Guillaume Barbe, Séverine Letailleur, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 83, octobre 2016, 132 p..
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Organisme de formation, Étudiant, Récit de vie, Témoignage, Formation professionnelle continue, Identité professionnelle, Cadre de l'intervention sociale, Stage, Statut professionnel, Conseiller en économie sociale et familiale, Éducateur spécialisé, Formateur, Pédagogie, Animation, Recherche, Terrain de stage, Université, Recherche-action
Numéro consacré à la formation dans le champ de l'intervention sociale, du côté des futurs travailleurs sociaux, mais aussi des formateurs...
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle
Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.
Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social
Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.