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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Des professionnels stressés

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Souffrance psychique, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Équipe soignante, Conditions de travail, Accompagnement, Usure professionnelle, Épidémie, Prévention, Santé mentale, Directeur d'établissement, Responsabilité

Un public dépendant et/ou en situation de handicap souffrant de multipathologies, atteint de troubles du comportement générant violence physique ou verbale, des familles à gérer, un sous-effectif chronique, autant d'éléments qui expliquent l'état de santé ou plutôt de stress permanent des professionnels du médico-social. Une étude publiée en 2015 par la Dares tirait déjà la sonnette d'alarme avec des voyants tous au rouge. Et pour cause, que ce soit les infections psychiques, les troubles musculo-squelettiques, les accidents du travail ou les arrêts maladie, le secteur occupe la bien triste tête du classement des professions en souffrance. Avec des réglementations qui ne cessent d'évoluer, des bonnes pratiques qu'il faut appliquer, des écrits professionnels qui demandent du temps et un public fragilisé à accompagner, le quotidien en Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap est usant. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Bon ou mauvais stress, une chose est sûre, le stress est présent et impacte la qualité de vie au travail des équipes confrontées à l'usure professionnelle ou aux glissements de tâches. Depuis mars, les soignants ont été soumis à rude épreuve en plus de leur quotidien, avec la gestion du Covid-19, qui n'a fait que refléter les difficultés vécues pour le secteur. Face à cette situation, la prévention du stress et des atteintes à la santé mentale liées au travail social relève de la responsabilité et des priorités des directions qui doivent accompagner, proposer une écoute ou encore former avec l'objectif de limiter le risque de mal-être au travail.

Replacer l'usager au cœur du dispositif

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 19, janvier-février 2019, pp. 21-22.

Mots clés : Travail social : Établissements, Démarche qualité, Approche historique, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Droits des usagers, Projet d'établissement

La démarche qualité est devenue un moteur des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS). Très éloignée au départ de leurs préoccupations, elle apparaît en effet dans les années 1950 dans les domaines de pointe de la défense, du nucléaire et de l'aéronautique pour, ensuite, lentement s'étendre, dans les années 1970, aux ESMS. Depuis 1987, elle relève de normes ISO qui se veulent communes à de nombreux pays. Elle a alors l'ambition d'être mobilisable dans tous les domaines d'activité. Devenue obligatoire, son introduction dans les ESMS n'a pas été sans inquiétudes ni résistances.

Religion et laïcité en ESMS : le casse-tête ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, Charline Vinetet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Religion, Laïcité, Croyance, Établissement social et médicosocial, Liberté, Pratique religieuse, Accompagnement, Usager, Lieu de culte, Travailleur social, Citoyenneté, Équipe soignante, Formation, Droits des usagers, EHPAD, Projet individualisé

La laïcité "n'est pas la lutte contre la religion, ceci est un contresens, c'est une loi de liberté. C'est la liberté de croire et ne pas croire, à condition que chacun, quelle que soit sa religion ou sa conviction philosophique, soit pleinement dans la République". Voilà pour les mots prononcés par le président Macron à Rome, suite à sa rencontre avec le Pape François en juin dernier. En France, il y a les habituels débats sur le port du voile, la neutralité des agents publics, les signes ostentatoires dans l'espace public, les repas adaptés, la viande Halal... Dans les établissements médico-sociaux, les professionnels sont davantage concernés par la question de l'accompagnement spirituel des personnes fragilisées par l'âge, la maladie ou le handicap et qui ne sont plus en mesure de se déplacer seules ou d'accomplir certains gestes. L'enjeu est alors de faire cohabiter les droits et les devoirs des salariés mais aussi des usagers dans une structure collective où des individualités vivent ensemble, où certaines croient ou d'autres sont athées. Comment y parvenir ? Tout est question d'équilibre. Dans ce contexte, la règle n'est pas la même dans les établissements publics et privés, mais tous ont l'obligation d'assurer une garantie absolue de liberté à leurs résidents, avec une mise à disposition d'une salle pour que les croyants puissent exercer leur culte, une obligation morale et légale d'écouter et d'entendre les besoins et les attentes des publics accompagnés et d'assurer un traitement d'égalité des services. C'est donc avant même l'entrée en structure que les données relatives à la religion sont collectées puis sont reprises dans le projet personnalisé que les agents font ensuite vivre. Dans la pratique, pour les directions, souvent isolées, l'objectif est de veiller à ce que la loi soit respectée, de faire preuve de pédagogie voire de miser sur des formations spécifiques. Ensuite ce sera aux bénévoles, aux proches, ou encore aux agents volontaires de permettre justement un accompagnement spirituel des personnes fragilisées avec la seule volonté de contribuer à la qualité de vie en collectivité...

Bien accompagner la nuit : un défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Nuit, Travail de nuit, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Coucher, Sommeil, Trouble du sommeil, Déficience cognitive, Écoute, Équipe soignante, Besoin, Assistant de soins en gérontologie, Rythme, Management, Bientraitance, Activité, Médicament, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Surveillant de nuit

Pendant longtemps, dans les établissements médico-sociaux, les personnes âgées ou en situation de handicap devaient se coucher tôt, même si elles rencontraient des problèmes pour trouver le sommeil ou si elles se réveillaient à 2 heures du matin... Force est de constater que c'est encore une réalité dans de nombreuses structures où les résidents sont couchés à 20 heures... Or, avec l'avancée en âge et l'émergence de nouvelles pathologies, le besoin de sommeil se réduit inexorablement. (...)
Malgré tout, des établissements ont décidé d'apporter des réponses nouvelles, après avoir été confrontés à des problèmes chroniques de déambulation, des troubles du comportement ou du sommeil. L'émergence des troubles cognitifs en maison de retraite n'y est pas étrangère, tout comme le vieillissement des personnes en situation de handicap en FAS ou en FAM. Pour quelles solutions ? Les neuroleptiques, les contentions... certains ne s'y résolvent pas et préfèrent tester des accompagnements spécifiques. Il leur faut alors trouver des partenaires, des financements, des autorisations... Mais au bout de ce chemin semé d'embûches, c'est la qualité de vie et celle du sommeil des résidents qui sont visées. En posant un cadre plus souple, plus à l'écoute des besoins des usagers, les professionnels se sentent mieux, plus valorisés, ayant enfin des outils et des moyens pour exercer dans de meilleures conditions. C'est ainsi l'occasion d'écouter les besoins qui émergent la nuit. A l'heure où les projets personnalisés ont gagné leur place la journée dans les établissements médico-sociaux, leur déclinaison nocturne n'est pas suffisamment prise en compte... C'est aux directions de se saisir de cette problématique en apportant des réponses concrètes...

Développement durable : tous concernés, tous engagés !

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 9, mai-juin 2017, pp. 8-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Développement durable, Écologie, Environnement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Bien-être, Jardinage, Citoyenneté, Responsabilité, Pratique professionnelle, Lien social, Intergénérationnel, Territoire, Transmission, Usager, Équipe, Inclusion

Aujourd'hui plus que jamais, les établissements médico-sociaux ne peuvent plus ignorer le développement durable et ses composantes : préservation de l'environnement, justice sociale ou encore progrès économique. D'ailleurs de nombreuses structures sont d'ores et déjà engagées avec la volonté d'apporter un mieux-être à leurs résidents, usagers, aux familles mais aussi à leurs agents. (...) Seules les actions collectives peuvent changer les pratiques et les habitudes. C'est ainsi que la réussite pourra être effective et que les contraintes environnementales se transformeront en une vraie dynamique, une autre façon de voir les choses et de travailler. Ce meilleur confort des résidents et des agents passe par un environnement plus sain, la création d'un jardin thérapeutique, une restauration de produits locaux et non traités, des opérations de recyclage... Force est de constater que les aînés ont beaucoup à nous apprendre, alors en s'appuyant sur leurs connaissances, ils se sentiront valorisés et retrouveront l'envie de se projeter dans l'avenir. C'est aussi le cas des équipes qui contribuent aux changements des pratiques en mettant leur savoir-faire et leur passion écologiques au service de l'établissement. Valorisation, bien-être, ouverture, éco-citoyenneté... Le cercle vertueux du développement durable dépasse les seules questions écologiques pour un secteur médico-social plus en phase avec la société actuelle et ses préoccupations.

Quelle place pour les fêtes calendaires en structure ?

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Cécile Bacchini, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 7-18.

Mots clés : Culture-Loisirs, Travail social : Établissements, Fête, Animation sociale, Convivialité, Rythme, Accompagnement, Établissement pour personnes âgées, Établissement social et médicosocial, Personne handicapée, Personne âgée, Vie quotidienne, Isolement

Fêter Noël, la Chandeleur ou Pâques... ce n'est pas seulement partager un repas. Les professionnels le savent tous. Ces fêtes ont une importance centrale pour rythmer la vie en établissement. Elles permettent d'apporter un peu de légèreté au sein de la collectivité... Elles ont surtout pour rôle de rompre le quotidien immuable et les habitudes qui vont avec... Mais le plus important, c'est que ces fêtes permettent d'apporter une dimension familiale aux structures, gommant ainsi, pour quelques heures, le poids de l'institution... Autour d'un sapin, d'une dinde ou d'une bûche, les résidents et les accompagnants se rassemblent et partagent ensemble des moments précieux, pour finalement former une communauté de vie. Evidemment les objectifs, sur le papier, sont nombreux : l'accompagnement spécifique et éducatif, les repères temporels, l'ouverture sur l'extérieur... mais que dire de ces moments de partage collectifs qui ne perdent pas de vue l'individu! Que d'avantages... Bonnes fêtes à tous !