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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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Co-production des savoirs sur l’usage de drogues et réduction des injustices épistémiques

Article de Marie Jauffret Roustide, Marie Debrus

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 47, n° 1, 2023/1, pp. 3-34.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Toxicomanie, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Usager, Recherche-action, Recherche sociale, Discrimination, Contrôle social

L’usage de drogues est habituellement envisagé sous l’angle d’un double cadrage juridique et biomédical, produisant des classifications des usagers de drogues autour des figures de délinquant et de malade. La politique de réduction des risques a fait évoluer les représentations et la place des usagers dans les politiques qui leur sont destinées en favorisant leurs capacités d’agir dans le processus de limitation de l’exposition aux risques associés aux usages et en particulier à l’injection. Notre recherche socio-anthropologique à dimension participative menée avec Médecins du Monde a étudié la mise en œuvre du programme d’éducation à l’injection (ERLI) à partir d’entretiens auprès d’usagers, de professionnels et de bénévoles et d’observations ethnographiques de sessions d’injection. Notre recherche met en évidence les dimensions à la fois intimes et politiques qui traversent le programme. Elles donnent lieu à un échange et un partage de savoirs, d’affects et d’émotions ainsi qu’à des négociations et des tensions entre usagers, professionnels et bénévoles. Cette volonté de réduction des injustices épistémiques inhérente au programme ERLI met à l’épreuve les ethos professionnels des intervenants et révèle la manière dont l’exposition au risque chez les usagers est modelée par l’environnement du risque.

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Face à la drogue, les maires occupent le terrain

Article de Nathalie Perrier

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18/2614, Semaine du 9 au 15 mai 2022, pp. 32-35.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Addiction, Toxicomanie, Trafic de drogue, Délinquance, Prévention, Prévention sanitaire, Prévention de la délinquance, Réduction des risques, Élu local, Collectivité territoriale, Médiation, Norme, Déviance

Les conduites addictives constituent un défi majeur pour les collectivités. Les conséquences en termes de santé, de tranquillité et de sécurité publique sont considérables. Les maires se trouvent en première ligne. tous les territoires sont concernés. Les maires s'engagent en tant qu'envers leurs agents, mais aussi en tant qu'élus vis-à-vis de tous leurs administrés, et en particulier des plus jeunes. Les leviers d'action sont nombreux et ciblent autant la santé que la prévention de la délinquance, la gestion de la vie nocturne, le soutien à la parentalité et l'accompagnement social.

Pour ou contre la légalisation du cannabis ? Le débat n'est pas enterré

Article de Nathalie Perrier

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18/2614, Semaine du 9 au 15 mai 2022, p. 36.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Cannabis, Dépénalisation, Toxicomanie, Addiction, Réduction des risques, Prévention, Prévention sanitaire

Alors qu'Emmanuel Macron a, lors du précédent mandat, défendu la prohibition, des élus locaux, de gauche comme de droite, réclament l'ouverture d'un débat sur la légalisation du cannabis.

Toxicomanies ...et si on en parlait?

Article de Colette Leclercq, Romai Lecomte, Paul Verbanck, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 98, octobre-décembre 2018, 5-63.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Pair aidant, Parentalité, Postcure, Détenu, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Lien social

"Au cours des trois dernières décennies, l’objectif de l’abstinence à tout prix a laissé peu à peu place à des approches thérapeutiques (en centres ambulatoire, de court séjour, de cure, de post-cure, etc.) qui, tout en continuant à viser l’arrêt de la consommation, ont fait preuve de plus de souplesse et de tolérance. Elles ont davantage travaillé avec ce symptôme qu’est l’usage du produit, qui demande à être décrypté plutôt que sanctionné et stigmatisé. On ne sort pas du jour au lendemain d’une addiction bien installée, c’est un long chemin fait d’allers-retours, d’obstacles, de pièges...

Mais, en parallèle, se sont également développées des approches mettant entre parenthèses cet idéal d’abstinence afin d’atteindre les usagers les plus désaffiliés, pas prêts à renoncer à leur consommation et souvent les plus impactés par les effets délétères de celle-ci. On a vu ainsi éclore ici et là des services d’accompagnement psycho-médico-social à "bas seuil" d’accès et, de façon plus pragmatique encore, des actions visant la réduction des risques socio-sanitaires découlant de l’usage. Des initiatives qui, pour accrocher et maintenir le lien avec ces usagers peu ou pas demandeurs, et assurer la continuité de leur suivi, ont dû particulièrement mettre l’accent sur le travail en réseau. La première salle de consommation à moindre risque du pays, créée à Liège il y a peu, est le dernier né de cette évolution.

Parfois complémentaires, parfois en tension, ces deux tendances se rejoignent en tous les cas dans le changement de regard qu’elles portent sur l’usager de drogues. Tentant de le sortir de l’ombre, de l’opprobre ou du discours moralisateur qui cautionne l’indifférence et l’exclusion - "après tout, c’est son choix ! " -, elles travaillent à lui rendre sa part de dignité, de citoyenneté, de responsabilité envers lui-même et envers les autres.

Pourtant, en décalage avec ces évolutions, la criminalisation de la consommation des drogues étiquetées "illégales" demeure la règle. Cette logique prohibitionniste et punitive, basée sur une loi vieille de bientôt un siècle, s’avère contre-productive aussi bien pour les usagers des substances concernées que pour la collectivité. Elle repose en outre sur une distinction entre drogues légales et drogues illégales qui crée de la confusion et n’empêche pas les ravages, que l’on pense à toutes les nouvelles addictions (parfois sans produits !), et plus encore au tabac et à l’alcool dont les coûts sociaux directs et indirects sont sans commune mesure. La sortie de ce paradigme va nécessiter une bonne dose d’innovation, de courage, d’audace politiques...

Addictologie : en quête d'équilibre

Article de Aude Mallaury, Anne Coppel

Paru dans la revue Direction(s), n° 167, septembre 2018, pp. 24-31.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prévention sanitaire, Toxicomanie, Drogue, Politique sanitaire, Réduction des risques, CSAPA, Grossesse, Accompagnement, Représentation sociale, Hébergement, Exclusion sociale, Responsabilité

Entre militance et institutionnalisation, spécialisation et coopération, réponse aux impératifs de l'urgence et aux défis de la prévention, les acteurs de l'addictologie sont à trois carrefours. Sans perdre de vue leurs missions premières, les professionnels doivent relever de nouveaux enjeux exigeant adaptabilité et ajustement des pratiques.

Réduction des risques en addictologie

Article de Anne Papas

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 237, janvier 2018, pp. 15-30.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Réduction des risques, Drogue, Toxicomanie, Prise en charge, Hôpital de jour, Empowerment, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Accueil

Patients et soignants dans la prise en charge des addictions. Addictologie, valoriser le pouvoir d'agir des usagers. Rôle infirmier et réduction des risques pour usagers. Parcours de vie et de soins des patients toxicomanes. Hôpital de jour, une passerelle vers la réduction des risques.