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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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G.R.H., santé et performance durable : le travail au coeur des P.M.I.

Article de olivier Bachelard

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 13-22.

Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Santé, Travail, Entreprise, PMI, Gestion, Ressources humaines, Prévention

Dans les PME étudiées, le cadre de référence communautaire, caractérisé par un emploi durable des salariés, place le travail, les échanges et le collectif au centre de l'organisation. La santé au travail et la performance résultent d'une GRH pragmatique focalisée sur la reconnaissance et l'accompagnement des compétences enracinées sur le réel. Nous retrouvons là, ce que décrit Clot (2010), "le plaisir du travail bien fait est la meilleure prévention contre le stress : il n'y a pas de bien-être sans bien faire".

La prévention entre débat social et souffrance individuelle

Article de Philippe Davezies

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 6-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Prévention, Santé, Médecine du travail, Souffrance psychique, Risque professionnel, Stress, Réforme

Les principes sensés orienter la réforme du système de santé au travail sont répétés depuis des années bien au-delà des pouvoirs publics. Il s'agirait de passer de l'approche individuelle centrée sur le cabinet médical à l'approche collective de terrain. Certes, il n'est pas possible d'abandonner purement et simplement le suivi individuel, mais une grande partie des acteurs engagés dans les négociations sur la santé au travail semblent convaincus de son inutilité. Ce point de vue était à nouveau exprimé dernièrement par le Ministre du travail, "les enjeux en termes de santé au travail, à savoir les risques émergents (notamment le stress au travail) et le vieillissement de la population, nécessitent aujourd'hui de poursuivre le rééquilibrage de l'action du médecin du travail vers le milieu de travail". Les pouvoirs publics entendent "redéployer l'activité du médecin du travail vers le milieu de travail, ce qui lui permet de contribuer plus efficacement à l'évaluation des risques professionnels et de proposer davantage d'actions de prévention, de correction ou d'amélioration des conditions de travail." Ces déclarations montrent que les personnes en charge de l'évolution de service de santé au travail ont une conception très naïve de la prévention. Il est donc nécessaire de revenir sur ses ressorts et ses modalités. Cela devrait permettre de montrer en quoi le système est menacé par l'orientation actuelle et pourquoi il importerait, non pas de réduire, mais de développer l'activité clinique, non seulement vis-à-vis de la souffrance au travail, mais généralement sur l'ensemble des problèmes de santé.

Existe-t-il une « génération Y » de professionnels de santé ?

Article de Frédéric Pierru

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 38-45.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Génération, Sociologie, Santé, Profession médicale, Hôpital, Jeune, Motivation, Management

Le thème de la « génération Y » est devenu un lieu commun médiatique et managérial dans le cadre d’une mise en scène politique d’une lutte des âges remplaçant la lutte des classes. Après avoir rappelé les pièges que recèle la grille de lecture générationnelle, cet article prend l’exemple des professions de santé pour montrer que l’idée selon laquelle « les jeunes » seraient des « individualistes » réticents à s’inscrire et à s’engager dans des collectifs n’est absolument pas recevable et, partant, mettre en évidence que la notion de « génération » doit être circonscrite empiriquement à un champ d’activité donné. Ce terrain suggère plutôt l’inverse de ce lieu commun : les jeunes professionnels de santé sont bien plus enclins que leurs aînés à s’engager dans de nouvelles formes d’exercice professionnel, plus collectives et pluri-professionnelles ; et si certains d’entre eux développent des comportements opportunistes, ce n’est certainement pas en raison de leur « culture générationnelle » mais parce que ce sont les nouvelles formes de management qui les induisent.

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