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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le Centre d’accueil d’évaluation et d’orientation (CAdEO) : une porte d’entrée territoriale dans les soins en santé mentale

Article de Nicolas Franck, Alexia Cuisniak, Marion Cadranel, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 262-267.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Urgence, Consultation, Psychiatrie

Un premier Centre d’accueil d’évaluation et d’orientation (CAdEO) a été créé à Lyon début juin 2020 dans le but de faciliter l’accès aux soins en santé mentale. Cette structure permet à toute personne qui la sollicite d’accéder à une consultation psychiatrique dans les quelques jours qui suivent. Elle ne met pas en œuvre de suivi, mais elle lui permet d’être rapidement dirigée vers la structure ou le professionnel, d’exercice public ou privé, qui pourra déployer la prise en charge dont elle a besoin.

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Echappées artistiques

Article de Gwen Le Goff, Natacha Carbonel, Carine Delanoé Vieux, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 84, Février 2023, pp. 2-20.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Art, Art-thérapie, Expression plastique, Expression graphique, Musique, Expression écrite, Atelier d'écriture, Architecture, Psychiatrie, Médiation, Thérapie, Création, Créativité, Soin, Immigration, Hôpital, Rétablissement, Empowerment, Participation

Ce numéro de la revue Rhizome explore différentes formes d’expressions artistiques. Certaines affichent des vertus thérapeutiques, d’autres ont des visées politiques ou sont reconnues dans le domaine de l’art.
La lecture de ce numéro nous encourage à ne pas chercher à circonscrire ces expressions a priori à tel ou tel champ, mais plutôt à les valoriser comme autant d’échappées créatives.

Ce numéro est constitué des articles suivants :
- L’hospitalité en chantier, art et design à l’hôpital public
- Ce que l’architecture fait au soin et inversement
- Les médiations thérapeutiques
- Proposer des ateliers de médiation musicale en psychiatrie
- Les « prescriptions culturelles® » : une thérapie par la beauté
- « L’effet Mozart » et le rétablissement
- Se raconter par l’écriture, un atelier à destination des personnes migrantes
- La plume thérapeutique
- Des paysages
- « L’art brut a changé ma vie »
- Des arts visibles pour s’émanciper

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Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

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Echos de la violence

Article de Nicolas Chambon, Gwenn Le Goff, Laetitia Schweitzer, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 80-81, juillet 2021, pp. 2-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Violence conjugale, Santé mentale, Psychiatrie, Maltraitance, Usager, Accès aux droits, Détention, Immigration, Traumatisme, Résilience, Théorie, Pratique professionnelle

Ce numéro de Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.

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Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

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Accès aux soins en santé mentale et médiations en santé. Expérience rouennaise à destination des gens du voyage

Article de Timothée Trompesance, Olivier Jan

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture

Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.

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Quelle(s) psychiatrie(s) aujourd’hui ?

Article de Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 11-80.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Folie, Anthropologie, Schizophrénie, Santé mentale, Sécurité, Danger, Rencontre, Transfert, Accueil, CMPP, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Pluridisciplinarité, Vulnérabilité, Enfant, Parents, Langage, Communication non-verbale, Enfant maltraité, Psychiatrie infantile, Protection de l'enfance, Pharmacie, Psychologue, Acculturation, Hospitalisation d'office, Éthique, Travail d'équipe, Établissement social et médicosocial, MAS, Inconscient, Antipsychiatrie

La psychiatrie, aujourd’hui, ne s’attache plus à l’accueil de la souffrance du sujet, mais à la gestion de ses symptômes. Il ne s’agit plus de soigner la folie de l’autre par la pluralité des soins, mais de diagnostiquer, trier, adapter, éduquer, remettre au travail ou reléguer. Ainsi les institutions sont mises en question dans leurs organisations – qui seraient inadaptées – et non pour le manque de moyens humains et l’inadéquation des formations. Les professionnels sont interpellés sur leurs capacités à faire évoluer leurs pratiques vers des recherches plus « scientifiques ». Le temps long et la continuité des soins ne sont plus les points de référence.
Évacués le travail collectif, le travail d’équipe, la pluridisciplinarité ? Abandonnée la créativité indispensable des professionnels dans l’inattendu de la rencontre singulière ? Rendu invisible le travail de soutien des équipes d’éducateurs et travailleurs sociaux pour adultes en ambulatoire ou en hébergement, qui se débrouillent au jour le jour ? Quelle est la situation aujourd’hui ?

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Psypérinatalité : LA priorité de santé publique !

Paru dans la revue Spirale, n° 92, janvier 2020, pp. 17-160.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Périnatalité, Santé mentale, Santé publique, Nourrisson, Schizophrénie, Prévision, Réseau, Politique sociale, Équipe soignante, Psychiatrie, PMI, Jeune enfant, Grossesse, Famille, Accueil

Ouverture de points « à cause des bébés » : Soigner les parents, prendre soin des bébés... Et inversement ? Extraits de la locution pour le colloque « soigner ensemble en psypérinatalité ». "À cause des bébés" : l'appel de Marseille. Seule avec cette étrangère, réunis par le village. Maman d'une jeune femme schizophrène et désormais grand-mère d'un petit garçon. Informé, prévenir et témoigner. Le développement et les 1000 premiers jours : une opportunité de prévention précoce en santé. Les bébés aussi une histoire. La solitude des mères. La WAIMH- France et la santé mentale du nourrisson et des bébés. Présence périnat' réseau médico-social périnatal de proximité : pour des TISF au cœur du travail en réseau personnalisé. Soutenir toutes les actions et travaux concernant la santé psychique des mères en période périnatale, pour le bien de leurs enfants. Priorité à la périnatalité. L'Alliance, structure de référence pour la construction de politiques publiques périnatales. Pour des équipes mobiles en psypérinatalité. Une approche familiale opérante pour la prévention en psypérinatalité. La pesée enveloppée en centre de PMI : d'une pratique de puériculture à un enveloppement psychique contenant. Instantanés de la pratique des psychologues en périnatalité et petite enfance. Psychomotricité : une indication pour le tout petit et sa famille en périnatalité. L'alliance : une promesse à tenir ensemble. Intégrer l'évaluation de la santé psychique dans le parcours de soins de la grossesse et du post-partum. Une consultation pédiatrique de second recours. Plaidoyer pour la pédopsychiatrie périnatale. Santé mentale périnatale outre-Manche : une inspiration possible pour la France ? 10 mesures concrètes d'organisation de la prévention, du diagnostic et de la prise en charge conjointe parents-bébé. Lettre ouverte à la représentation nationale. Le développement du bébé de 0 à 2 ans : mieux le connaître pour mieux prendre soin de lui et de ses parents. Texte cadre pour refonder l'accueil du jeune enfant. Perspectives fragmentaires de la psypérinatalité. Carte (provisoire) des besoins. Les unités de soins conjoints périnataux : état des lieux et perspectives. Répertoire aléatoire des ressources. Lettre de mission du Dr Boris Cyrulnik.

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La folie douce

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 144, 4e trimestre 2019, pp. 68-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Génocide, Psychiatrie, Folie, Psychanalyse, Accompagnement, Approche historique

Le sort qui est fait aujourd’hui aux personnes souffrant de troubles psychiques, qu’on les dise fous, psychotiques, autistes, etc., est tout à fait emblématique de l’état de déliquescence de nos sociétés modernes. Toutes proportions gardées, cela nous fait venir en mémoire d’autres périodes sombres de l’histoire.

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Aux frontières de l'humanitaire

Article de Christian Laval, Évelyne Josse, Davide Ziveri, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 73, octobre 2019, 1-19 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Migration, Précarité, Lien social, Souffrance psychique, Action humanitaire

Différentes modalités d’intervention humanitaire se sont développées dans un monde bouleversé par des situations de crises majeures. Aujourd’hui, dans un contexte postcolonial, le modèle de l’action humanitaire se transforme au profit d’actions nationales ou internationales marquées du sceau de l’urgence et visant à répondre aux besoins fondamentaux des personnes. Dans cette perspective, les interventions humanitaires intègrent de plus en plus des programmes qui s’inscrivent dans la terminologie « santé mentale et soutien psychosocial » (SMSPS, ou Mental Health and Psychosocial Support [MHPSS]).

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