PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Lamine Fall, Awa Der Dieye Ndeye, Idrissa Diop
Paru dans la revue L'Autre, vol. 24, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 79-90.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Scolarisation, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Intégration scolaire, Partenariat, DAKAR
L’unité de pédopsychiatrie « Kër Xaleyi » de Fann à Dakar, a mis en place un réseau de partenariat avec les familles et certaines écoles pour faire face à la complexité de la prise en charge scolaire dans les situations de pathologie mentale, voire de handicap psychique ou mental. Un lien s’est établi entre l’école et l’hôpital, avec des visites scolaires et des interventions auprès des directions d’école et des enseignants. Dans cet article, les auteurs décrivent ce dispositif à travers des cas cliniques illustratifs puis analysent les enjeux liés aussi bien à la scolarisation qu’à la santé mentale de ces enfants. Ils finissent par quelques propositions pour améliorer le cadre global de la prise en charge pédopsychiatrique.
Les adolescents en souffrance psychique nous mettent au travail et nous obligent à décloisonner nos institutions. Le partenariat entre les services de pédiatrie et les centres médico-psychologiques (cmp) devient une réalité nécessaire pour le bien-être de nos patients. Il s’agit de réunir deux fonctionnements et deux temporalités. C’est une rencontre unique entre deux cultures différentes, qui se complètent et se nourrissent l’une l’autre.
Nous évoquerons les liens qui unissent la pédiatrie et les cmp à travers une unité de médecine de l’adolescent : l’Unité d’accueil et de crise de l’adolescent de l’hôpital de Neuilly-sur-Seine.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture
Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.
Qui, mieux que les personnes elles-mêmes, pour parler de leurs troubles et de leurs soins ? Comment être sûr que l’on agit bien, en tant que professionnel, sans avoir un retour de ceux que l’on accompagne ? C’est le postulat de départ d’une équipe soignante près de Lille. Depuis plusieurs années, les professionnels y sont formés par ceux que l’on appelle « les experts d’expériences ». Eux-mêmes atteints de troubles psychiques ou concernés par un problème de santé mentale, ils sont ou ont été suivis et accompagnés dans leur « rétablissement » ; mais ils viennent aussi partager avec les soignants leurs expériences, de l’autre côté du miroir.
Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie
Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.