Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Créativité et santé mentale

Article de Nathalie Marty Aoustin, Françoise Galinon, Bernard Royer de Véricourt, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2022, pp. 3-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Relation soignant-soigné, Créativité, Travail, Accompagnement, Projet professionnel, Réinsertion professionnelle, Art-thérapie

"...Vous allez découvrir dans ce numéro des lieux inventifs, des alliances professionnels & pair-aidants, des tissages institutionnels qui associent les politiques, les proches, l’environnement… Certains textes envisagent ce qui est à l’œuvre dans la fracture psychotique, et cette créativité nécessaire de chaque jour. Il est question aussi des ancêtres des GEM, de ces associations fruit d’une grande créativité, au tout début d’une révolution, vers un mouvement d’empowerment qui a toute sa place aujourd’hui. Dans ce numéro donc, on parle de jouer, de créer ensemble. On y travaille l’insertion. On y sent toute la dynamique des tissages qui accompagnent le rétablissement...."

Accès à la version en ligne

Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

Accès à la version en ligne

Santé mentale et pandémie

Article de Jean Luc Brière, Jean Paul Arveiller, Nicolas Franck, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier 2021, pp. 1-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Santé mentale, Étudiant, Habitat, Intégration, Témoignage, Expérience, Droits des usagers, Capacité d'adaptation, Épidémie

Ce numéro devrait aider à tirer des enseignements de la crise Covid pour la santé mentale.
Les inégalités d’accès aux soins et aux accompagnements, liées à l’hétérogénéité des moyens et des pratiques, ont une nouvelle fois été mises en lumière. Mais surtout, des établissements et services ont démontré leur capacité d’adaptation et de remise en question des cadres et organisations préétablis. Des initiatives allant dans le sens d’une mobilité, réactivité et individualisation plus grandes des réponses, ont été développées. La situation de crise a pu, ici ou là susciter une dynamique et une créativité qui ont bousculé la chronicisation dans laquelle a tendance à s’installer inévitablement toute institution. On peut même aller jusqu’à penser que, dans certains cas des équipes ont redécouvert une certaine militance, base de nombreuses évolutions récentes dans nos domaines. Il s’agit désormais de mettre en valeur et de conforter ces découvertes.

Accès à la version en ligne

Se rétablir par le logement

Article de Jean François Bauduret, Jean Philippe Berlemont, Dominique Testart, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, juin 2020, pp. 4-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Territoire-Logement, Santé mentale, Handicap psychique, Logement social, Insertion sociale, Maintien à domicile, Pluridisciplinarité, Détention

Ce numéro est consacré aux journées nationales de SANTÉ MENTALE FRANCE (Nice, juin 2019) à propos du lien entre les acteurs spécialisés de la santé et du handicap et ceux du monde du logement. Il s'agira notamment de valoriser l'impact positif de l'habitat dit « inclusif » pour les personnes en situation de handicap psychique. Nous devons considérer qu'au-delà d'une question de droit, l'accès au besoin fondamental du logement constitue cette part essentielle de nous-mêmes qui nous permet de mieux nous reconnaitre citoyen parmi d'autres citoyens. En langage un peu technique, nous dirons que disposer d'un logement, est un des facteurs essentiels du « rétablissement et de l'inclusion sociale » des personnes confrontées à la maladie psychique et au handicap qui en découle. Pour aborder ce sujet, les personnes concernées et les professionnels de la Santé Mentale rencontreront les acteurs du monde du logement.

Accès à la version en ligne

Autour des « cas complexes »

Article de Anne Quintin, Valérianne Dujardin, Pauline Guézennec, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, février 2020, pp. 3-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Établissements, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Santé mentale, Travail social de groupe, Législation, RESAD

Les RESAD ou « Cellules » de situations complexes ont la volonté d’articuler le social, le médico-social et le sanitaire à l’échelle de la commune.
Dans les années 2000, certaines communes, mettent en place une instance, présidée par le maire, qui a pour objectif de présenter des situations psychosociales complexes aux différents acteurs sanitaires et sociaux du territoire. Ces instances doivent pouvoir résoudre des situations de personnes en grande difficulté psychosociale en mettant en réseau les différents acteurs de la prise en charge en santé mentale : la psychiatrie de secteur, les services sociaux de circonscription, le centre communal d’action social, etc. Elles se nomment Réseau d’Évaluation de Situation d’Adultes en Difficulté ou « Cellule » de situations psychosociales complexes. Ces instances se sont aujourd’hui largement développées avec la multiplication dans toute la France des conseils locaux de santé mentale, promus par la nouvelle loi de santé. Néanmoins, bien qu’elles semblent combler un besoin de coordination, ces instances posent un certain nombre de questions. Des questions d’ordre juridiques déjà. En effet, comment se gère au sein de ces instances la circulation des informations sanitaires et sociales d’une personne dont on présente la situation ? Comment parviennent-elles à respecter la loi 2002-2 et l’accord des personnes ? Comment garantir que ces instances respectent l’intérêt des personnes et non celui des communes ?

Accès à la version en ligne

Cannabis et santé mentale

Article de Jacques Marescaux, Jean Paul Arveiller, Francis Curtet, Jean Michel Delileet al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2017, pp. 4-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Toxicomanie-Addictions, Cannabis, Santé mentale, Addiction, Prison, Jeune, Témoignage, Société

La prise de cannabis concerne des enfants de plus en plus jeunes. Le produit lui-même est plus concentré et son mode de consommation a changé. Les enjeux sont alors importants à plusieurs niveaux.- Au niveau de la société tout d’abord qui peine à choisir sa politique en la matière. Les positions idéologiques varient de la banalisation à la prohibition débouchant sur des propositions politiques allant du tout-répression à la simple légalisation en passant par la dépénalisation du produit, sachant que les autres pays qui ont adopté des positions autres que la nôtre ne semblent pas non plus satisfaits de ce qui se passe chez eux.- Au niveau de la santé tant individuelle que publique ensuite. De nombreux spécialistes placent aujourd’hui le produit parmi les drogues dures et addictives. On retrouve généralement son rôle au moment du déclenchement des bouffées délirantes et, pris au long cours, il est souvent mis en cause dans l’installation de conduites de retrait et d’apragmatisme. D’autres, en revanche, soulignent son possible aspect thérapeutique dans le traitement de la douleur ou de l’anxiété.Ce numéro de la revue tentera de dresser un état des lieux sur ces deux aspects puis de donner la parole à des acteurs de terrain confrontés à la consommation du produit parmi la population dont ils s’occupent. Quels sont les problèmes rencontrés ? Quelles sont leurs réponses apportées ponctuellement ? Enfin les effets pathologiques en termes de psychiatrie d’une part, de santé mentale d’autre part seront abordés de même que la question de la prévention qui doit intéresser tant les responsables de la Cité que ceux de la santé publique.

Accès à la version en ligne

Les GEMS et l'exercice de la liberté

Article de Jean Luc Brière, Dominique Launat

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2015, pp. 4-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Autonomie, Psychiatrie, Résilience, Accompagnement, Lien social, Intégration, Groupe thérapeutique, GEM (Groupe d'entraide mutuelle)

La création des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) en 2005 est l'aboutissement d'un long processus avec au départ, dans les années 1950-60, l'émergence des clubs thérapeutiques qui cherchaient à répondre, sous une forme associative, aux questions de l'humanisation des soins dans des structures asilaires, de la reconnaissance de la parole, de la vie collective et sociale des malades, et de leur capacité à assumer des responsabilités dans l'organisation d'activités partagées. La quasi-totalité des clubs sont restés des outils du soin liés à l'établissement hospitalier d'origine, hormis quelques-uns comme le club des Peupliers à Paris, qui dès sa création en 1960 en pleine ville, a été un club exclusivement de patients qui, en son sein, n'étaient pas soumis au regard et à l'analyse des soignants. Avant 2005 d'autres initiatives de ce type, fondées sur les ressources et les capacités d'entraide des patients, virent le jour, à l'exemple de l'association "Bon pied, bon œil" devenue GEM, dont un article figure dans ce numéro. Dans la période de préparation de la loi de 2005 sur les personnes handicapées, l'Unafam, la Fnapsy et la Fasm Croix-Marine se sont mobilisées pour que soient reconnus dans la loi le handicap psychique et les dispositifs d'entraide mutuelle gérés par et pour les usagers, et porteurs d'intégration sociale. Les pouvoirs publics et le Parlement ont été au rendez-vous.

Accès à la version en ligne